Quatrième publication de la série « Objet du mois » : « Groupe de FFI à Ménilmontant »

Quatrième publication de la série « Objet du mois » : « Groupe de FFI à Ménilmontant »

Voici la quatrième publication de la série « Objet du mois » qui vous présente un objet ou un document situé dans une des salles de notre musée. L’oeuvre choisie pour ce mois d’avril est une photographie d’un « Groupe de FFI à Ménilmontant » réalisée par Robert Doisneau.
Vous pouvez la retrouver dans l’exposition temporaire du musée « Robert Doisneau, l’esprit de Résistance ». #robertdoisneau #aamrn
#museedelaresistancenationale 🔥📸
 

Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

En juillet 1944, l’armée allemande lance une violente offensive pour démanteler le maquis du Vercors. Parmi les résistants, de nombreux étrangers participent à ces combats. Historiens et passionnés tentent de retrouver les traces de l’incroyable parcours de ces hommes nés de l’autre côté de la Méditerranée et qui ont marqué l’histoire de la Résistance sur les plateaux du Vercors. Reportage.

Publié le : 15/04/2024 – 10:38

Les commémorations des 80 ans de la libération de la France seront lancées mardi 16 avril par Emmanuel Macron à Vassieux-en-Vercors. Dans ce village de la Drôme, quasiment rasé en juillet 1944 lors des combats entre résistants et l’armée allemande, le chef de l’État s’attardera peut-être sur les tombes d’Abdesselam Ben Ahmed, d’Ahmed Ben Ouadoudi ou de Samba N’dour. Ces trois combattants étrangers reposent dans la nécropole qui abrite les tombes de 187 maquisards et civils morts sur le plateau du Vercors en juillet 1944.

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« On défendait la peau de la France » : Daniel Huillier est l’un des derniers résistants du maquis du Vercors

« On défendait la peau de la France » : Daniel Huillier est l’un des derniers résistants du maquis du Vercors

À 96 ans, Daniel Huillier est l’un des derniers témoins de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. Engagé dans le maquis du Vercors durant son adolescence, il partage aujourd’hui son histoire alors qu’Emmanuel Macron est en visite, ce mardi 16 avril, à Vassieux-en-Vercors pour les 80 ans de la Libération.

« Il est difficile pour moi de me mettre en avant« , prévient Daniel Huillier. « On n’a fait que notre devoir, c’est tout« . Aujourd’hui âgé de 96 ans, l’actuel président de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors avait 16 ans lors de la Seconde Guerre mondiale. « Je n’ai jamais eu peur, confie-t-il à France 3 Alpes. On défendait notre peau, la peau de la France« .

« La Résistance a commencé dans le Vercors fin 40, début 41« , souligne l’ancien maquisard qui se souvient de cette période qui a marqué sa vie à jamais.

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Qu’est-ce que la mémoire de la Résistance ?

Qu’est-ce que la mémoire de la Résistance ?

Un Président honore la Résistance. Mais honore-t-il aussi leur histoire de résistance à l’autorité et à la loi ?
Même un journaliste politique extrêmement fatigué peut comprendre pourquoi Emmanuel Macron commémore la Résistance aux Glières, puis à Vassieux-en-Vercors. Aucun sujet n’est plus consensuel de l’extrême gauche à l’extrême droite. A bien y regarder, aujourd’hui peu de monde défend la collaboration, et même les pétainistes d’hier se présentent comme résistants. Certains l’ont d’ailleurs été, je crois même un président de la République…

Mais c’est une autre histoire. Car la leçon de cette histoire, la leçon de la Résistance est une question : quelle leçon retenir de la Résistance ? Quelle leçon retenir pour le temps présent ? Or, il y a quelque chose d’étrange à voir un président de la République honorer un symbole de désobéissance civile, puisque la Résistance était d’abord un refus de respecter les lois promulguées en l’occurrence non pas par la République française mais par l’Etat français.

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Le carnet d’un résistant déporté retrouvé 79 ans plus tard dans une machine à coudre : l’histoire insolite d’une précieuse découverte

Le carnet d’un résistant déporté retrouvé 79 ans plus tard dans une machine à coudre : l’histoire insolite d’une précieuse découverte

C’est un témoignage vieux de 79 ans. Un petit carnet rempli de notes et découvert dans le tiroir d’une machine à coudre. Celui de Paul Duval, un résistant français déporté et mort en 1945 dans le camp de concentration de Floha.

La découverte est aussi inattendue que précieuse. En octobre 2023, Enzo Delpech et Charlotte Leroy, tous deux chargés de recherche et de médiation pour la ville de Cahors, reçoivent ce carnet. Il avait été retrouvé par un bénévole Emmaüs dans le tiroir d’une machine à coudre Singer récupérée lors d’une collecte. “Il avait tout de suite remarqué les numéros de matricule sur la couverture”, raconte Charlotte Leroy. “Ça l’a interloqué et il l’a donné l’association du musée de la résistance, de la déportation et de la libération du Lot avec lequel nous travaillons.”

Le témoignage de plusieurs mois de déportation
Ce carnet, long d’une dizaine de centimètres, est constitué d’une couverture en aluminium. “L’enveloppe semble taillée dans une gamelle de déporté car elle est faite de la même matière”, souligne la chargée de recherche. “Sur le verso, il y est gravé le nom de plusieurs camps avec en face, son numéro de matricule.”

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Vendée. Le mystère des réfugiés ardennais de 1940 : mais qui est cette petite fille sur la photo ?

Vendée. Le mystère des réfugiés ardennais de 1940 : mais qui est cette petite fille sur la photo ?

Sur la couverture du livre de Christophe Dubois, consacré aux réfugiés ardennais en Vendée, une petite fille. L’auteur souhaite la retrouver. Une autre photo de réfugiés a livré son histoire.

Qui est la petite fille au premier plan ? Elle est sans doute accompagnée de sa mère. La photo a été prise à Givet, dans les Ardennes. Les habitants de cette ville étaient dirigés vers Pouzauges. | DR

Ouest-France Thierry DUBILLOT. Publié le 25/11/2020 à 11h42
Christophe Dubois n’a que peu d’indices à communiquer, mais reste optimiste. L’archiviste, directeur des bibliothèques de Vendée, a publié un livre en juin dernier. Il est consacré aux réfugiés des Ardennes en Vendée en 1940. 80 000 personnes vont se retrouver sur les routes de l’exode. Évacués, ils doivent rejoindre la Vendée par tous les moyens. Parmi eux, il y a une petite fille, sans doute âgée d’une dizaine d’années. Elle figure sur la photo de couverture du livre de Christophe Dubois. Mais impossible de connaître son identité.

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Le maquis du Vercors, une page héroïque et tragique de la Résistance

Le maquis du Vercors, une page héroïque et tragique de la Résistance

Pour la première fois, un président en exercice va se rendre sur les lieux du maquis du Vercors dans la Drôme. À l’occasion des commémorations nationales des 80 ans de la Libération, Emmanuel Macron va rendre hommage mardi aux partisans et aux habitants réprimés, massacrés par les nazis à l’été 1944. Dans la mémoire collective, le Vercors est l’un des symboles de l’héroïsme de la Résistance française.

Après avoir entamé un long cycle mémoriel autour du 80e anniversaire de la Libération en se rendant le 7 avril sur le plateau des Glières, dans les Alpes, Emmanuel Macron va poursuivre son hommage aux résistants de l’intérieur en présidant une cérémonie mardi 16 avril dans le village martyr de Vassieux-en-Vercors, dans la Drôme. À l’été 1944, cette région était le théâtre d’importants combats entre des patriotes et les troupes allemandes, entraînant de terribles représailles. Pour France 24, Maurice Bleicher, président délégué de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors, familles et amis, revient sur l’histoire de ce lieu emblématique de la Résistance. Ce fils de maquisard va publier en novembre un « Dictionnaire biographique des résistants du maquis du Vercors » aux Presses universitaires de Grenoble.

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