Mort de Léon Landini, le dernier FTP-MOI

Mort de Léon Landini, le dernier FTP-MOI

Engagé dans le PCF clandestin et dans les FTP-MOI dès l’adolescence, le militant antifasciste est mort à 99 ans ce dimanche, au terme d’une vie marquée par sa participation à la lutte armée contre l’occupant, d’abord dans le Var, la Creuse, puis à Lyon pour la libération de la ville. Léon Landini n’avait jamais cessé les combats qui l’ont porté toute sa vie, avec son idéal communiste.

Léon Landini, ancien résistant FTP-MOI et cofondateur du Pôle de renaissance communiste en France, nous avait reçus chez lui, à Bagneux, fidèle à ses convictions et à la mémoire de la lutte.
© Ayoub Benkerroum pour l’Humanité
Léon Landini est décédé le 21 septembre à l’âge de 99 ans. Il était le dernier des francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) encore en vie. Au moment de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, en 2024, la France avait redécouvert le visage de ce « vieux combattant », ainsi qu’il se qualifiait lui-même.

Alors qu’il avait attendu la dernière minute pour le convier à la cérémonie, le président de la République l’avait accueilli en personne. Léon Landini tenait fièrement le drapeau de son bataillon, Carmagnole et Liberté, et se battait pour avoir le droit de la conserver dans l’enceinte du Panthéon durant la cérémonie officielle. Sa détermination avait convaincu les services de l’Élysée que ce ne serait pas négociable. Avant de disparaître, Léon Landini bataillait encore pour que le maire de droite de Saint-Raphaël (Var), Frédéric Masquelier, réinstalle la plaque en hommage à la mémoire de son frère Roger.

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