Mois : novembre 2021

Décès de Justus Rosenberg, résistant, sauveur de Juifs et professeur

Décès de Justus Rosenberg, résistant, sauveur de Juifs et professeur


Dans une France occupée, Justus Rosenberg, amoureux des Lettres, était membre du réseau Varian Fry, qui a sauvé de nombreuses personnes dont Marc Chagall, André Breton et Max Ernst

Justus Rosenberg est décédé le 30 octobre dernier à l’âge de 100 ans à Rhinebeck, New York, a rapporté le Bard College, où il a enseigné à partir de 1962 et jusqu’à la fin de sa vie.

Il avait publié en 2020 The Art of Resistance: My Four Years in the French Underground: A Memoir, ouvrage dans lequel il racontait ses souvenirs au sein de la Résistance française pendant la guerre.

Entre son enfance dans une famille juive de Dantzig et plus de 60 ans passés à enseigner la littérature, Justus Rosenberg a été l’un de ces héros méconnus qui ont aidé des centaines d’artistes et intellectuels à échapper aux nazis et à quitter la France occupée.

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Ces 11 novembre marquants de la Seconde guerre mondiale

Ces 11 novembre marquants de la Seconde guerre mondiale

L’Allemagne nazie avait interdit les commémorations de la victoire française de la Première guerre mondiale. En 1940, quelques mois après le début de l’Occupation, le 11 novembre était le théâtre des premières manifestations de la Résistance. En 1942, Hitler choisit cette date pour envahir la zone sud.

Le 22 juin 1940, Hitler exige que l’armistice soit signé en forêt de Compiègne, au même endroit et dans le même wagon que celui qui avait scellé la défaite allemande lors de la Première guerre mondiale deux décennies plus tôt, le 11 novembre. Cette date est devenue dès la fin de la Grande guerre une journée de commémoration de la victoire et de la paix.

Le régime de Vichy se retrouvait donc avec une épine dans le pied, soucieux de ne pas supprimer cet hommage mais aussi de ne pas froisser son occupant. C’est ainsi que dès 1940, les célébrations ont été reportées au 1er novembre, jour de la Toussaint. Pour autant, les 11-Novembre survenus durant l’Occupation ont tous été marqués par des évènements historiques.

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Figure de la Résistance privée de pension car on la croit morte

Figure de la Résistance privée de pension car on la croit morte

La célèbre Madeleine Riffaud, journaliste et écrivaine, a appris que le ministère des Anciens combattants la pensait décédée. À tort, évidemment.

Madeleine Riffaud est une figure de la Résistance française. Après la guerre, elle fut connue pour être devenue grand reporter, puis écrivaine. Cette année, elle est revenue sous les feux de la rampe à l’occasion de la sortie du premier tome d’une trilogie BD qui lui est consacrée, «Madeleine, Résistante», de Jean-David Morvan et Dominique Bertail. Un album qui a trouvé beaucoup d’échos dans la presse et notamment dans lematin.ch.

Mais il faut croire qu’au ministère des anciens combattants, on ne lit pas de BD. Et qu’on suit peu l’actualité. Car voilà que Madeleine Riffaud a appris récemment que, pour eux, elle était morte. «Ils disent que je n’ai plus le droit à ma pension militaire et qu’ils ont arrêté de me payer depuis plusieurs mois, selon une dame très sympathique y travaillant, qui m’a appelée en s’en rendant compte» peut-on lire dans un message posté sur les réseaux sociaux avec l’aide de celui qui est devenu un ami, le scénariste de la BD, Jean-David Morvan.

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Ciné Histoire

Ciné Histoire

« Police et société, deux siècles de malentendus » !
Ciné-Histoire consacrera sa séance de rentrée, le mardi 30 novembre à 14h30, à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
Entrée rue Lobau
Police honorée, police conspuée : la récente crise des Gilets jaunes a bien mis en lumière le conflit entre une institution qui par définition obéit au pouvoir en place et la société de son époque qui souvent la dénonce.
Ciné-Histoire consacrera sa séance de rentrée, à cette contradiction, avec la participation de Jean-Marc Berlière, historien, spécialiste de l’histoire de la police en France, auteur notamment, avec René Lévy, de l’Histoire des polices en France. De l’ancien régime à nos jours (Nouveau Monde Éditions, 2013).
Agrégé d’histoire, Jean-Marc Berlière a été professeur dans l’enseignement secondaire avant de soutenir, en 1991, une thèse de doctorat portant sur L’Institution et la société policières sous la IIIe République (1870-1914). Maître de conférences à l’IEP de Grenoble, il est ensuite professeur d’histoire contemporaine de l’université de Bourgogne, désormais émérite. Chercheur au CESDIP (CNRS, ministère de la Justice), il a enseigné l’histoire de l’institution policière à l’École nationale supérieure de la police.
Entrée libre mais inscription obligatoire
dans la mesure des place disponibles
cinehistoire2@gmail.com
ou par courrier à Ciné histoire 8 rue Dupleix 75015 Paris
Respect des règles sanitaires
Préparer le CNRD

Préparer le CNRD

Avis aux élèves et enseignants, la plaquette préparatoire du MDR&D au Portail du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2021-2022 est disponible en téléchargement sur notre site internet !
Le sujet de l’année : La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIème Reich (1944-1945).

Préparer le CNRD

Comme tous les ans, le Musée de la Résistance & de la Déportation de la Haute-Garonne publie une plaquette pédagogique de préparation. Destinée aux élèves,  elle les accompagne dans la découverte du thème, fournit les notions principales ainsi que des pistes d’approfondissement

« La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIème Reich (1944-1945)« 

Le thème est abordé à travers 3 axes thématiques, et s’appuie sur les objets et archives écrite et orales du musée. Des analyses de ces documents sont proposées, ainsi que des repères géographiques et chronologiques locaux et nationaux et internationaux, et une large place est consacrée aux personnalités toulousaines et haut-garonnaises. Les candidats peuvent donc ancrer leur préparation dans des contextes proches d’eux, et sont accompagnés grâce à de nombreuses fiches méthodologiques.

TÉLÉCHARGER LA PLAQUETTE

 

Ceux du Chambon

Ceux du Chambon

#VendrediLecture

Dernière lecture que je vous conseille, une très belle BD sur le destin de deux enfants cachés. Basé sur les souvenirs et les archives personnelles d’Étienne Weil, qui les a confiés au scénariste Matz, cet album est son histoire, celle d’une famille ordinaire cernée par les dangers, confrontée à des drames mais aussi à la bonté, et déterminée à surmonter les épreuves. Cet album est aussi un hommage à ceux du Chambon, habitants d’une ville distinguée, fait exceptionnel, comme Juste parmi les Nations par Yad Vashem, Institut International pour la mémoire de la Shoah : « Le vieil homme que je suis aujourd’hui s’émeut bien sûr de retrouver l’enfant qu’il était alors, mais plus encore de ressentir l’immense faculté qu’a l’être humain de cultiver le courage,la bonté, le dévouement, le regard sur l’autre. Merci à ceux du Chambon qui ne sont plus là, merci à ceux du Chambon d’aujourd’hui ».

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance (ADVR).

Lundi 20 décembre, 16 heures,  Mairie du 20°, salle des mariages.

Au terme d’une passionnante enquête, Stéphanie Trouillard nous fera découvrir  André Godet, son grand-oncle, jeune maquisard breton fusillé en juillet 1944.

 

La Resistance des Alsaciens

La Resistance des Alsaciens

Conférence sur la Résistance des habitants de Brumath et des environs durant la Seconde Guerre mondiale

Vendredi 19 novembre 2021 à la médiathèque Les Triboques de Brumath, j’ai présenté différents parcours de résistants et résistantes devant une soixantaine de personnes réunies pour l’occasion. J’ai inséré ces parcours dans l’histoire de la Résistance alsacienne mettant en relief ses spécificités notamment dans ses formes : aide aux prisonniers de guerre évadés, contre-propagande, évasion de la Wehrmacht… J’ai été très touché par les familles de plusieurs résistants venues me voir à la fin. Une belle soirée remplie d’échanges fructueux et d’émotions.

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Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

[ Le coup de ❤️ de…]
Ce mois-ci découvrez le coup de cœur d’Antoine, chargé des collections.
Le livre « Retracer le parcours d’un résistant » est à retrouver à l’accueil du musée.
« Cet ouvrage, aussi précieux qu’attendu, propose à l’intention des néophytes comme des historiens les plus aguerris, une présentation particulièrement efficace des nombreuses sources mobilisables pour retracer les parcours d’un ou d’une résistante.
Il est parfois si difficile de s’y retrouver dans la véritable jungle que constituent les archives de la Seconde Guerre mondiale qu’il semble impensable qu’un tel ouvrage, véritable boussole des fonds, ne soit pas apparu plus tôt.
Méthodique, sobre et bien écrit il fait déjà parti des outils indispensables à toute personne souhaitant se lancer dans l’étude du parcours d’un grand-oncle déporté-interné ou d’un résistant localement connu.
Il complète efficacement l’immense travail mené par la Fondation de la Résistance à travers son service AERI via le Musée de la Résistance en ligne, vaste encyclopédie dédiée à la Résistance intérieure française. »
Informations générales : Fabrice Bourrée, « Retracer le parcours d’un résistant – Guide d’orientation dans les fonds d’archives » , coll. Guides de généalogie, Archives et Culture; Paris, 2020. 13€
Les résistants des « Flèches Noires »

Les résistants des « Flèches Noires »

|Souvenons-nous|
Il y a 80 ans, les résistants des « Flèches Noires » basés à Mayenne sont arrêtés le 20 et 21 novembre 1941. Spécialisé dans le renseignement, ce groupe est constitué de François CHEMIN, son fils Auguste CHEMIN, Paul DEROUET, Joseph PEIGNAUD, René DEDIENNE et Charles SINDIC. Ces derniers se rassemblent clandestinement chez le couple CHEMIN, 92 rue Paul Lintier à Mayenne. Victime d’une dénonciation, le groupe est démantelé et jugé à Angers le 29 février 1942 par le tribunal de guerre allemand. Quatre des résistants sont fusillés et le reste du groupe (dont l’épouse et la fille de deux résistants, Mmes CHEMIN et PEIGNAUD) est déporté en Allemagne. Ces derniers survivent à la déportation mais rentrent avec de lourdes séquelles.