Mois : mars 2022

Exposition « 1945, le rapatriement des prisonniers de guerre, déportés travailleurs et réfugiés » à l’Hôtel de Ville de Caen

Exposition « 1945, le rapatriement des prisonniers de guerre, déportés travailleurs et réfugiés » à l’Hôtel de Ville de Caen

Photos du vernissage de l’exposition « 1945, le rapatriement des prisonniers de guerre, déportés travailleurs et réfugiés » à l’Hôtel de Ville de Caen. Réalisée par le SHD/DAVCC et la mairie de Caen, avec comme partenaires, le Mémorial de la Shoah, les archives départementales du Calvados, les archives municipales de Caen, les Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation du Calvados, ainsi que les collectionneurs et amis, Yves Mongold et François Robinard.
Un remerciement particulier à la division iconographique du SHD, qui a fourni un nombre considérable de visuels et au SHD de Rochefort pour les trois vitrines où sont exposées de rarissimes tenues portées par un prisonnier de guerre, un travailleur STO et une déportée le jour de leur rapatriement en France.
Le vernissage s’est déroulé le 15 mars, en présence du maire de Caen, M. Joël Bruneau, de madame Nathalie Genet-Rouffiac, chef du Service historique de la Défense, de monsieur Bertrand Fonck, chef du centre historique et du chef de cabinet du préfet du Calvados et du professeur Jean Quellien. De nombreux élus et représentants d’associations du monde combattant et mémoriel étaient présents pour visiter cette exposition dont le thème n’est que très rarement abordé dans le cadre de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
L’exposition permet de découvrir comment dans une Europe ravagée par la guerre et avec des moyens très limités, le ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, dirigé par Henri Frenay, avec l’aide des alliés, a réussi à rapatrier plus de 1600 000 victimes françaises et étrangères entre les mois de mars et décembre 1945.
Cette exposition est présentée à l’Hôtel de Ville de Caen, salle du scriptorium, du 14 mars au 9 mai 2022.
IL Y A 77 ANS !

IL Y A 77 ANS !

Texte du message de la journée de la déportation du 24 avril
La Journée Nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation est chaque année l’occasion de rappeler des événements que l’humanité a condamnés et que nul ne souhaite voir se reproduire. Il y a 77 ans prenait fin en effet le système concentrationnaire et génocidaire nazi dont le monde découvrait l’horreur, à mesure de la progression des Armées alliées et des récits des survivants. Ce système fut l’instrument de la destruction d’une grande partie des populations juives et tsiganes d’Europe. Il fut aussi le lieu de détention et de martyre de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, déportés pour leur résistance à l’occupant, pour raison politique, du fait de leurs origines, de leur religion, voire de leur orientation sexuelle, ou dans le cadre de rafles de représailles. Confrontés à la mort omniprésente, à la déshumanisation programmée, à la terreur, aux souffrances incessantes que la faim, la maladie et la brutalité de leurs gardes leur infligeaient, nombre de déportés surent pourtant organiser une résistance et une solidarité exemplaires que beaucoup payèrent de leur vie mais qui sauva de nombreux autres. Sortis de cet enfer, fidèles aux serments qu’ils prononcèrent à la Libération, aux idéaux de Liberté, de Fraternité et de Paix, de nombreux survivants prirent une part active à la construction d’une Europe nouvelle, voulue pacifique et solidaire, et militèrent inlassablement pour que partout dans le monde soient respectés les droits de l’Homme et la démocratie. La résurgence d’idéologies porteuses d’exclusions, les tentatives de réécriture de l’Histoire nous font aujourd’hui obligation de poursuivre leur combat et d’entretenir les valeurs qu’ils ont portées, dans un monde marqué par les guerres, la pauvreté, les inégalités, le dérèglement climatique, qui jettent sur les routes d’un exil souvent sans issue et mortifère, des milliers d’êtres humains en détresse. Dans un monde où l’on voit ressurgir le spectre des dictatures, des replis nationalistes et des frontières qui se ferment, l’espoir pour l’avenir réside dans la pérennité de ce combat.
Ce message a été rédigé conjointement par La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis, L’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)
Une cérémonie émouvante

Une cérémonie émouvante

Une cérémonie de présentation du drapeau de la MCRDM a eu lieu au mémorial Corrézien de la Résistance, de la déportation et des Martyrs.

Symbole de la résistance unie en Corrèze, le Mémorial Corrézien de la Résistance, de la Déportation et des Martyrs dispose désormais de son drapeau qui prendra rang dans les grandes cérémonies départementales.

Le drapeau de la MCRDM prendra rang dans les grandes cérémonies départementales

Sa présentation a eu lieu le 8 mars au pied de la Croix de Lorraine à double fut, symbole de l’union de la Résistance française, installée depuis près de 20 ans sur l’aire de la Corrèze à Vitrac-sur-Montane.

Salima Saa, préfète de la Corrèze, J.-J. Lauga, Conseiller départemental en charge de l’action mémorielle, ainsi que l’ensemble des autorités civiles et militaires, étaient présents à l’invitation de J.-P. Valery, président de l’association.

Afin de transmettre le devoir de mémoire et faire vivre le souvenir, des écoles du RPI Vitrac-Eyrein-Sarran ont pris part à cette cérémonie en ravivant les flammes de l’espoir sur le site du mémorial et en lisant un message du Mémorial retraçant l’histoire de cette association et rappelant ses valeurs républicaines.

Dans son discours, J.-P. Valery a insisté sur le symbole fort que représente l’acquisition et la présentation de ce drapeau, orné du sigle MCRDM, de la Croix de Lorraine et de l’année 2004 : année d’organisation en Corrèze de la première cérémonie commémorative de la Résistance unie, de la Déportation et des Martyrs, qui se tient annuellement chaque 10 septembre.

La présence d’un piquet d’honneur de l’École de gendarmerie de Tulle a été saluée par les autorités et le public nombreux venu assister à cet instant commémoratif.

Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz

Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz

Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz, Jacqueline Teyssier déportée et survivante d’Auschwitz est décédée

Survivante des camps de concentration, Jacqueline Teyssier s’en est allé à 98 ans. A Besançon (Doubs), la rescapée n’avait jamais cessé de témoigner auprès des jeunes des heures sombres de la Seconde Guerre mondiale.

Elle a rendu son dernier souffle. Alors que la guerre fait rage en Ukraine. Alors que des réfugiés sont à nouveau sur les routes… Jacqueline Teyssier, présidente de l’association des déportés du Doubs, était connue de plusieurs générations de collégiens et lycéens. Dans les établissements, elle venait régulièrement parler de la déportation. Son tatouage de matricule encore visiblement sur le bras.
1,1 million de victimes ont trouvé la mort à Auschwitz, au sud de la Pologne. Jacqueline Teyssier avait eu la chance de faire le voyage retour. Elle faisait partie des déportés « Nacht und Nebel ».

Des valises de déportés, vestiges d’un sombre passé celui du camp de concentration d’Auschwitz en Pologne. • © MAXPPP
17 mai 1944, cette jeune juive parisienne est arrêtée à Bobigny par la milice française, pour résistance. Elle et sa famille sont emmenées dans le camp de concentration d’Auschwitz. Sa mère n’y survivra pas.

Juste avant la libération du camp d’Auschwitz par les Soviétiques, le 27 janvier 1945, Jacqueline Teyssier est transférée à Bergen-Belsen, un camp en Allemagne. Elle y contracte le typhus. Elle ne sortira des camps de la mort qu’en juin 1945. À son retour, elle ne pèse que 28 kilos. Les médecins disent à son père qu’elle ne survivra pas.

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15 mars 1944 : Adoption du Programme du Conseil National de la Résistance (CNR) aussi appelé « Les Jours Heureux ».
Ce programme comprend « un plan d’action immédiat » mais aussi des « mesures à appliquer dès la libération du territoire » (une liste de réformes sociales et économiques).
Ce programme est très influencé par les communistes. Il prévoit notamment le rétablissement du suffrage universel, la nationalisation de l’énergie (création d’Électricité de France en 1946), des assurances (AGF en 1945) et des banques (Crédit lyonnais en 1945, Société générale en 1946) et également la création de la Sécurité sociale.
IL Y A 77 ANS !

IL Y A 77 ANS !

Texte du message de la journée de la déportation du 24 avril
IL Y A 77 ANS !
La Journée Nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation est chaque année l’occasion de rappeler des événements que l’humanité a condamnés et que nul ne souhaite voir se reproduire. Il y a 77 ans prenait fin en effet le système concentrationnaire et génocidaire nazi dont le monde découvrait l’horreur, à mesure de la progression des Armées alliées et des récits des survivants. Ce système fut l’instrument de la destruction d’une grande partie des populations juives et tsiganes d’Europe. Il fut aussi le lieu de détention et de martyre de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, déportés pour leur résistance à l’occupant, pour raison politique, du fait de leurs origines, de leur religion, voire de leur orientation sexuelle, ou dans le cadre de rafles de représailles. Confrontés à la mort omniprésente, à la déshumanisation programmée, à la terreur, aux souffrances incessantes que la faim, la maladie et la brutalité de leurs gardes leur infligeaient, nombre de déportés surent pourtant organiser une résistance et une solidarité exemplaires que beaucoup payèrent de leur vie mais qui sauva de nombreux autres. Sortis de cet enfer, fidèles aux serments qu’ils prononcèrent à la Libération, aux idéaux de Liberté, de Fraternité et de Paix, de nombreux survivants prirent une part active à la construction d’une Europe nouvelle, voulue pacifique et solidaire, et militèrent inlassablement pour que partout dans le monde soient respectés les droits de l’Homme et la démocratie. La résurgence d’idéologies porteuses d’exclusions, les tentatives de réécriture de l’Histoire nous font aujourd’hui obligation de poursuivre leur combat et d’entretenir les valeurs qu’ils ont portées, dans un monde marqué par les guerres, la pauvreté, les inégalités, le dérèglement climatique, qui jettent sur les routes d’un exil souvent sans issue et mortifère, des milliers d’êtres humains en détresse. Dans un monde où l’on voit ressurgir le spectre des dictatures, des replis nationalistes et des frontières qui se ferment, l’espoir pour l’avenir réside dans la pérennité de ce combat.
Ce message a été rédigé conjointement par La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis, L’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)
Hommage à Corentin Cariou.

Hommage à Corentin Cariou.

Aujourd’hui avec Camille Naget nous avons rendu hommage à Corentin Cariou, élu communiste du 19e, fusillés par les allemands le 7 mars 1942 à à Moulin-sous-Touvent dans la forêt de Carlepont et à l’ensemble des résistants prisonniers et fusillés par les allemands à Compiègne.
La majorité d’entre eux étaient des communistes parisiens.
Merci aux camarades de l’Oise, l’anacr, la fndirp, l’UD CGT de l’Oise pour l’organisation des 80 ans de cette comomeration.
Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris, 20 mars 2022, Lorris.

Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret
le dimanche 20 mars à Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris
Etienne JACHEET, délégué départemental de la Fondation de la France Libre, évoque les composantes de la France Libre au sein desquelles ont combattu les treize Compagnons de la Libération du Loiret distingués par le général de Gaulle. Il retrace la création de l’Ordre de la Libération et évoque les “1061 Compagnons” de cet ordre prestigieux.

Conférence sur les Compagnons de la Libération du Loiret

Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris Esplanade Charles De Gaulle, Lorris

Une bannière commémore la remise de la médaille de la Résistance à Brest en 1960

Une bannière commémore la remise de la médaille de la Résistance à Brest en 1960

« Reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et ses complices depuis le 18 juin 1940. »

Créée par le Général de Gaulle en 1943, la médaille de la Résistance française n’a été attribuée qu’à une petite quantité de villes, dont trois villes finistériennes : Plougasnou, l’île de Sein et Brest. Laquelle a été distinguée le 31 mars 1947, il y a 75 ans, et a reçu la médaille le 7 septembre 1960, au cours d’une rencontre entre le Général de Gaulle et le maire de l’époque, Georges Lombard.

« Nous n’oublions pas »

« C’est pour ne jamais oublier que nous avons voulu orner le fronton de l’hôtel de ville d’une bâche commémorative, a expliqué ce 16 mars François Cuillandre, maire de Brest. On y voit d’ailleurs l’échange de médaille entre le Général de Gaulle et Georges Lombard. Il me semble important, encore plus dans les circonstances internationales actuelles, de dire que nous n’oublions rien. »

Un discours partagé par Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants : « On voit encore aujourd’hui que ni la paix ni la démocratie ne sont des valeurs acquises et universellement partagées… On rappelle par cette bâche l’importance de la mémoire. »

Des commémorations à venir

Pour commémorer le 75e anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance française, une cérémonie sera organisée le 1er avril, à 11 h 30, au Monument aux morts, sur l’esplanade du Général Leclerc, et en présence des associations patriotiques et d’anciens combattants.

L’opération nationale du “Printemps des cimetières” se déroulera quant à elle les 20, 21 et 22 mai avec comme thématique “Les mémoires de guerre”. Dans ce cadre, un temps fort se tiendra le 21 mai, au cimetière de Saint-Martin, autour de la thématique “De l’arrivée des Allemands à la libération de notre ville, Brest résiste”.

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