Exposition « 1945, le rapatriement des prisonniers de guerre, déportés travailleurs et réfugiés » à l’Hôtel de Ville de Caen
IL Y A 77 ANS !
Une cérémonie émouvante
Symbole de la résistance unie en Corrèze, le Mémorial Corrézien de la Résistance, de la Déportation et des Martyrs dispose désormais de son drapeau qui prendra rang dans les grandes cérémonies départementales.
Le drapeau de la MCRDM prendra rang dans les grandes cérémonies départementales
Sa présentation a eu lieu le 8 mars au pied de la Croix de Lorraine à double fut, symbole de l’union de la Résistance française, installée depuis près de 20 ans sur l’aire de la Corrèze à Vitrac-sur-Montane.
Salima Saa, préfète de la Corrèze, J.-J. Lauga, Conseiller départemental en charge de l’action mémorielle, ainsi que l’ensemble des autorités civiles et militaires, étaient présents à l’invitation de J.-P. Valery, président de l’association.
Afin de transmettre le devoir de mémoire et faire vivre le souvenir, des écoles du RPI Vitrac-Eyrein-Sarran ont pris part à cette cérémonie en ravivant les flammes de l’espoir sur le site du mémorial et en lisant un message du Mémorial retraçant l’histoire de cette association et rappelant ses valeurs républicaines.
Dans son discours, J.-P. Valery a insisté sur le symbole fort que représente l’acquisition et la présentation de ce drapeau, orné du sigle MCRDM, de la Croix de Lorraine et de l’année 2004 : année d’organisation en Corrèze de la première cérémonie commémorative de la Résistance unie, de la Déportation et des Martyrs, qui se tient annuellement chaque 10 septembre.
La présence d’un piquet d’honneur de l’École de gendarmerie de Tulle a été saluée par les autorités et le public nombreux venu assister à cet instant commémoratif.
Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz
Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz, Jacqueline Teyssier déportée et survivante d’Auschwitz est décédée
Survivante des camps de concentration, Jacqueline Teyssier s’en est allé à 98 ans. A Besançon (Doubs), la rescapée n’avait jamais cessé de témoigner auprès des jeunes des heures sombres de la Seconde Guerre mondiale.
Elle a rendu son dernier souffle. Alors que la guerre fait rage en Ukraine. Alors que des réfugiés sont à nouveau sur les routes… Jacqueline Teyssier, présidente de l’association des déportés du Doubs, était connue de plusieurs générations de collégiens et lycéens. Dans les établissements, elle venait régulièrement parler de la déportation. Son tatouage de matricule encore visiblement sur le bras.
1,1 million de victimes ont trouvé la mort à Auschwitz, au sud de la Pologne. Jacqueline Teyssier avait eu la chance de faire le voyage retour. Elle faisait partie des déportés « Nacht und Nebel ».
Des valises de déportés, vestiges d’un sombre passé celui du camp de concentration d’Auschwitz en Pologne. • © MAXPPP
17 mai 1944, cette jeune juive parisienne est arrêtée à Bobigny par la milice française, pour résistance. Elle et sa famille sont emmenées dans le camp de concentration d’Auschwitz. Sa mère n’y survivra pas.
Juste avant la libération du camp d’Auschwitz par les Soviétiques, le 27 janvier 1945, Jacqueline Teyssier est transférée à Bergen-Belsen, un camp en Allemagne. Elle y contracte le typhus. Elle ne sortira des camps de la mort qu’en juin 1945. À son retour, elle ne pèse que 28 kilos. Les médecins disent à son père qu’elle ne survivra pas.
IL Y A 77 ANS !
Hommage à Corentin Cariou.
Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris
Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris, 20 mars 2022, Lorris.
Conférence La France Libre et les Compagnons du Loiret
le dimanche 20 mars à Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris
Etienne JACHEET, délégué départemental de la Fondation de la France Libre, évoque les composantes de la France Libre au sein desquelles ont combattu les treize Compagnons de la Libération du Loiret distingués par le général de Gaulle. Il retrace la création de l’Ordre de la Libération et évoque les “1061 Compagnons” de cet ordre prestigieux.
Conférence sur les Compagnons de la Libération du Loiret
Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris Esplanade Charles De Gaulle, Lorris
Une bannière commémore la remise de la médaille de la Résistance à Brest en 1960
« Reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et ses complices depuis le 18 juin 1940. »
Créée par le Général de Gaulle en 1943, la médaille de la Résistance française n’a été attribuée qu’à une petite quantité de villes, dont trois villes finistériennes : Plougasnou, l’île de Sein et Brest. Laquelle a été distinguée le 31 mars 1947, il y a 75 ans, et a reçu la médaille le 7 septembre 1960, au cours d’une rencontre entre le Général de Gaulle et le maire de l’époque, Georges Lombard.
« Nous n’oublions pas »
« C’est pour ne jamais oublier que nous avons voulu orner le fronton de l’hôtel de ville d’une bâche commémorative, a expliqué ce 16 mars François Cuillandre, maire de Brest. On y voit d’ailleurs l’échange de médaille entre le Général de Gaulle et Georges Lombard. Il me semble important, encore plus dans les circonstances internationales actuelles, de dire que nous n’oublions rien. »
Un discours partagé par Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants : « On voit encore aujourd’hui que ni la paix ni la démocratie ne sont des valeurs acquises et universellement partagées… On rappelle par cette bâche l’importance de la mémoire. »
Des commémorations à venir
Pour commémorer le 75e anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance française, une cérémonie sera organisée le 1er avril, à 11 h 30, au Monument aux morts, sur l’esplanade du Général Leclerc, et en présence des associations patriotiques et d’anciens combattants.
L’opération nationale du “Printemps des cimetières” se déroulera quant à elle les 20, 21 et 22 mai avec comme thématique “Les mémoires de guerre”. Dans ce cadre, un temps fort se tiendra le 21 mai, au cimetière de Saint-Martin, autour de la thématique “De l’arrivée des Allemands à la libération de notre ville, Brest résiste”.