Mois : février 2023

À Châteaulin, bientôt des plaques dignes de ce nom pour les héros de la Résistance Réservé aux abonnés

À Châteaulin, bientôt des plaques dignes de ce nom pour les héros de la Résistance Réservé aux abonnés

À Châteaulin et Port-Launay, les grands noms de la Résistance française, lors de la Seconde Guerre mondiale, auront, sous l’impulsion de l’Anacr, des plaques de rues neuves et plus modernes.

Elle veut sortir de l’ombre les quelques noms de la Résistance française qui ont ferraillé face à l’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale, dans le pays de Châteaulin. Plus que jamais, l’Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (Anacr) poursuit son travail de mémoire en collectant archives, coupures de presse, clichés… Une mission d’autant plus essentielle que se profilent en 2024 les 80 ans de la Libération. Nul doute que la section châteaulinoise, forte de 27 adhérents (en hausse malgré le décès de quatre membres l’an passé) continuera d’éclairer la mémoire de ces héros.

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Meilleurs films sur la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, classés

Meilleurs films sur la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, classés

Il y a beaucoup de films sur la Seconde Guerre mondiale, mais certains des meilleurs films jamais réalisés concernent la Résistance française. Bien que le gouvernement français tombe au printemps 1940, la Résistance continue à combattre les nazis et les collaborateurs. Il en est résulté d’innombrables héros anonymes qui ont risqué leur vie chaque jour pour résister au nazisme et aider les Alliés à combattre les puissances de l’Axe, et il y a une myriade d’histoires à raconter sur ces âmes courageuses. Voici quelques-uns des meilleurs films sur la Résistance française de la Seconde Guerre mondiale.

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Jean Pasdeloup, 99 ans, le dernier des combattants de la Résistance en Eure-et-Loir

Jean Pasdeloup, 99 ans, le dernier des combattants de la Résistance en Eure-et-Loir

A 99 ans, cet enfant de Maillebois est le dernier maquisard eurélien encore vivant, à avoir participé aux combats de la Résistance française, notamment lors de l’assaut du Mont Valérien.

Jean Pasdeloup, originaire de Maillebois, est le dernier combattant de la Résistance encore vivant, en Eure-et-Loir. Ce maquisard de 99 ans, qui vit dans une résidence senior, à Vernouillet, est un soldat, contrairement à sa “sœur d’armes” de Thivars, Simone Segouin, disparue mardi 21 février 2023.

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Qui était Simone Segouin, dernière résistante d’Eure-et-Loir, morte à 97 ans ?

Qui était Simone Segouin, dernière résistante d’Eure-et-Loir, morte à 97 ans ?

Simone Segouin s’était engagée dans la résistance eurélienne à seulement 18 ans en 1944, et avait fui les honneurs le reste de sa vie. Elle est décédée ce mardi 21 février à Courville-sur-Eure, à l’âge de 97 ans.

Une page de l’Histoire se tourne. Ce mardi 21 février, L’Écho républicain a appris le décès, à 97 ans, de Simone Segouin, survenu à Courville-sur-Eure. Cultivant une certaine discrétion, loin des honneurs et des fastes cérémoniels, elle avait pourtant participé, dès ses 18 ans, à la Résistance en Eure-et-Loir.

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Réflexion sur les images clandestines des camps de la mort

Réflexion sur les images clandestines des camps de la mort

Depuis 20 ans, Christophe Cognet mène une réflexion sur les images clandestines des camps de la mort auxquelles il a consacré plusieurs articles, un livre et quatre films documentaires.
Son livre « Éclats, prises de vue clandestines des camps nazis », publié aux Editions du Seuil et cité dans Le Monde des Livres parmi les 5 meilleurs essais de 2019, a été écrit pendant la préparation d’𝐀 𝐏𝐀𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐔𝐆𝐋𝐄𝐒.
Ce film, construit comme une enquête historique, part sur les traces des déportés, au courage inouï, qui ont pris des photographies des camps de concentration et d’extermination, au péril de leur vie, pour en témoigner au reste du monde.
Un geste de cinéma puissant en salle dès le 15 mars.
Premier panneau d’une fresque, bientôt installée dans un parc qui portera son nom dans la Ville d’Annemasse .

Premier panneau d’une fresque, bientôt installée dans un parc qui portera son nom dans la Ville d’Annemasse .

Mila Racine, dans la forêt entre Annemasse et la Suisse.
Premier panneau d’une fresque, bientôt installée dans un parc qui portera son nom dans la Ville d’Annemasse .
Merci à la mairie et aux élus, via la médiathèque, d’avoir proposé ce fabuleux projet à The Tribe !
« Mila est la deuxième enfant de Georges et Berthe (Bassia) Hirsch dont le patronyme francisé devient Racine. Elle a un frère aîné Emmanuel et une sœur cadette Sacha. En 1926, la famille, fuyant le régime bolchevique, s’installe à Paris. Lors de la défaite de 1940, elle se réfugie à Toulouse et s’établit peu après à Luchon.
Mila Racine œuvre dans la Résistance du 5 janvier 1942 au 21 octobre 1943 (Toulouse, Gurs, Saint-Gervais, Nice, Annemasse) sous la responsabilité de Tony Gryn. Jeune de la WIZO (Women International Zionist Organisation) repliée à Toulouse puis à Luchon, elle apporte assistance aux internés des camps, spécialement à Gurs.
En 1942, elle gagne Saint-Gervais, en Haute-Savoie, où elle dirige un groupe local du Mouvement de jeunesse sioniste (MJS) qui vient d’être créé pour venir en aide aux Juifs en danger. Elle part ensuite pour Annecy. Elle fait partie des fondateurs de la filière clandestine vers la Suisse, dont son frère Emmanuel dit « Mola », travaillant en étroite collaboration avec Georges Loinger, est l’organisateur. Après l’armistice de Cassibile signé par l’Italie avec les Alliés en septembre 1943, les Juifs de la zone alpine se réfugient à Nice. Mila Racine entreprend alors de conduire des convois d’enfants et d’adultes vers Annemasse pour leur faire traverser la frontière suisse.
Le 21 octobre 1943, le convoi qu’elle dirige avec Roland Epstein est intercepté par les Allemands à Saint-Julien-en-Genevois, et conduit à Annemasse à la prison de l’hôtel Pax, siège de la Gestapo. Le choc de cette arrestation paralyse le travail de l’organisation pendant une longue période.
Le maire d’Annemasse, Jean Deffaugt, parvient à faire libérer quelques enfants, dont un bébé de quatorze mois. Il propose à Mila un plan d’évasion, mais elle refuse, craignant des représailles sur les enfants.
Ayant tu son identité juive, Marie Anne Racine est détenue à la prison Montluc de Lyon, puis déportée, via Compiègne, vers le camp de Ravensbrück, avant d’être transférée à Mauthausen pour réparer les voies ferrées détruites par les bombardements alliés. Arrivée le 7 mars 1945 à Amstetten, elle y meurt le 20 lors d’un bombardement.
Roland Epstein reviendra lui de déportation.
La mémoire de Mila Racine est associée à celle de Marianne Cohn, qui prit sa relève dans le convoyage des Juifs. Elle aussi connut une fin prématurée en raison de ces activités. »
Le réseau de renseignement CND Castille Musée de la Résistance et de la déportation de Lorris Lorris

Le réseau de renseignement CND Castille Musée de la Résistance et de la déportation de Lorris Lorris

Le réseau de renseignement CND Castille Musée de la Résistance et de la déportation de Lorris, 19 mars 2023, Lorris.

Le réseau de renseignement CND Castille Dimanche 19 mars, 14h30 Musée de la Résistance et de la déportation de Lorris
6€ plein tarif, 2€ tarif réduit
Présentation du réseau de résistance CND Castille et de ses membres loirétains handicap moteur mi

Musée de la Résistance et de la déportation de Lorris Esplanade Charles de Gaulle, Lorris Lorris 45260 Loiret
02 38 94 84 19 http://www.museelorris.fr/ https://www.facebook.com/museedepartementaldelorris

CND Castille était l’un des plus importants réseaux de renseignement de la Résistance française et travaillait pour les services londoniens du général de Gaulle. Dirigé par le colonel Rémy, il comptait environ 1500 membres enregistrés dans l’Hexagone et en Belgique.
Discrète, mais efficace, une petite « Agence » CND fonctionnait dans le Loiret, avec, entre autres accrédités, l’aviatrice Adrienne Bolland, son mari Ernest Vinchon et Jean Pelletier ; ce dernier réalisant tous les microfilms des documents transmis à Londres.
Cette conférence retracera l’itinéraire de ces résistants dans notre département.

Derrière la panthéonisation de Missak Manouchian, l’armée des ombres des étrangers morts pour la France

Derrière la panthéonisation de Missak Manouchian, l’armée des ombres des étrangers morts pour la France

16 novembre 1943 : à proximité de la gare d’Evry-Petit-Bourg, Missak Manouchian, chef militaire des FTP-MOI de la région parisienne, et son supérieur, Joseph Epstein, chef militaire des FTPF, sont arrêtés par la police française suite à une très longue filature. En quelques jours, les groupes armés immigrés communistes parisiens sont décimés par une vague d’arrestations. Les Allemands organiseront un grand procès en février 1944, connu aujourd’hui comme «le procès de l’Affiche rouge», du nom de cette affiche de propagande collée sur les murs de la capitale. Mais sur nombre d’entre elles, des passants avaient ajouté «des martyrs», «morts pour la France». Le 21 février, vingt-deux accusés étaient exécutés au Mont Valérien. La seule femme jugée, Olga Bancic, fut guillotinée en Allemagne.

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France: vers une meilleure reconnaissance du rôle des étrangers dans la résistance à l’occupation nazie

France: vers une meilleure reconnaissance du rôle des étrangers dans la résistance à l’occupation nazie

En France, un pas de plus dans la reconnaissance du rôle des étrangers dans la Résistance a été franchi. Szlama Grzywacz, résistant juif polonais, fusillé en 1944 au Mont-Valérien, a été reconnu « mort pour la France » par l’État français samedi 18 février. Une démarche qui repose la question de la panthéonisation de Missak Manouchian, chef partisan pendant l’Occupation.

Une reconnaissance qui survient après des années d’oubli pour Szlama Grzywacz, et survient à l’occasion d’un colloque organisé au Sénat sur le rôle des Arméniens, Polonais et Espagnols dans la Résistance française.

Jean-Pierre Sakoun, président de l’association Unité Laïque, à l’origine de ce colloque, salue cette reconnaissance et espère surtout qu’elle ouvrira la voie à la panthéonisation prochaine de Missak Manouchian. Il a signé dans le quotidien Libération avec l’historien Denis Peschanski, spécialiste de l’occupation, une tribune intitulée « Derrière la panthéonisation de Missak Manouchian, l’armée des ombres des étrangers morts pour la France ».

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