France: vers une meilleure reconnaissance du rôle des étrangers dans la résistance à l’occupation nazie
En France, un pas de plus dans la reconnaissance du rôle des étrangers dans la Résistance a été franchi. Szlama Grzywacz, résistant juif polonais, fusillé en 1944 au Mont-Valérien, a été reconnu « mort pour la France » par l’État français samedi 18 février. Une démarche qui repose la question de la panthéonisation de Missak Manouchian, chef partisan pendant l’Occupation.
Une reconnaissance qui survient après des années d’oubli pour Szlama Grzywacz, et survient à l’occasion d’un colloque organisé au Sénat sur le rôle des Arméniens, Polonais et Espagnols dans la Résistance française.
Jean-Pierre Sakoun, président de l’association Unité Laïque, à l’origine de ce colloque, salue cette reconnaissance et espère surtout qu’elle ouvrira la voie à la panthéonisation prochaine de Missak Manouchian. Il a signé dans le quotidien Libération avec l’historien Denis Peschanski, spécialiste de l’occupation, une tribune intitulée « Derrière la panthéonisation de Missak Manouchian, l’armée des ombres des étrangers morts pour la France ».