Mois : février 2020

Prochaine ouverture de l’exposition 1940 : les Parisiens dans l’exode

Prochaine ouverture de l’exposition 1940 : les Parisiens dans l’exode

OUVERTURE JEUDI 27 FÉVRIER

80 ans après l’exode de 1940 et pour sa première exposition dans son nouveau lieu, le musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur cette tragédie française et européenne.

Printemps 1940 en France : huit millions de personnes fuient l’avancée des armées allemandes. Deux millions de Parisiens rejoignent le flot chaotique de ces civils sur les routes. En quelques jours, toute la structure sociale et politique du pays disparaît.

Films d’époque, témoignages, dessins – d’enfants notamment – et archives, plongent le visiteur dans cette période singulière de l’histoire. Au fil de l’exposition il découvre le sentiment d’urgence qui saisit les Parisiens et leur départ en catastrophe pour se retrouver dans la masse de réfugiés qui déferle sur les routes.
Pour en savoir +
museeliberation-leclerc- moulin.paris.fr

TARIFS
Plein 6€  / Réduit 4€
Achetez vos billets en ligne

VENIR AU MUSÉE

4 avenue du colonel Henri Rol-Tanguy
75 014 Paris

Métro : Denfert-Rochereau

Du mardi au dimanche de 10h à 18h

CONFÉRENCES
AUTOUR DE L’EXPOSITION

Mercredi 25 mars / 14h
L’exode de mai-juin 1940 : du repli à la panique
Avec Eric Alary, Fabrice Virgili et Jacky Tronel

Jeudi 14 mai / 14h
Les enfants de Paris dans la guerre
Avec Lindsay Dodd, Camille Mahé et Antoine Rivière.

Mercredi 3 juin
Le statut des réfugiés au XXe siècle
En présence d’un représentant de la CIMADE

Message de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020

Message de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020

Message de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020

Il y a soixante quinze ans, au printemps 1945, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l’agonie.
La moitié d’entre eux devait encore périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n’ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d’horreur.
Les survivants de ce drame du genre humain, par leur esprit de résistance, leur volonté et leur profond attachement à préserver leur dignité, ont surmonté des conditions inhumaines malgré la présence et la menace permanentes de la mort.
Le 1er octobre 1946 s’achevait le procès de Nuremberg qui fondait la notion de « crime contre l’humanité » et posait les bases du droit pénal international.
De tout cela, rien ne doit être oublié…
Et pourtant, si les déportés ont su montrer dans les pires circonstances que la résistance face au crime demeurait toujours possible, leur persévérance à témoigner partout et auprès de tous ne suffit pas à faire disparaître la haine, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et le rejet des différences.
Combattre sans relâche les idéologies qui affaiblissent notre modèle républicain et prônent le retour à l’obscurantisme et au fanatisme,
Promouvoir la tolérance,
Investir dans l’éducation morale et civique des jeunes générations.
C’est le message des déportés, qui veulent faire de la journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, une journée d’hommage, de recueillement, et plus encore, d’engagement personnel.
La période dramatique de la déportation rappelle en effet cruellement que les êtres humains sont responsables de l’avenir qu’ils préparent à leurs enfants, et qu’ils partagent une même communauté de destin.
Ce message a été rédigé conjointement par :
La Fédération Nationale des Déportés, internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis,
L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés, de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)

Exposition « Les enfants de la résistance » Médiathèque Marcel Pagnol Loon-Plage

Exposition « Les enfants de la résistance » Médiathèque Marcel Pagnol Loon-Plage

Exposition « Les enfants de la résistance » du samedi 25 avril au samedi 9 mai à Médiathèque Marcel Pagnol
Ludique et adaptée à un jeune public (8-12 ans), l’exposition explique de manière didactique les grands thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale et la Résistance en France et en Belgique.
Devoir de mémoire 39/45
Médiathèque Marcel Pagnol 60 b rue Georges Pompidou 59279 Loon-Plage Loon-Plage Nord

Laurent Galandon : « L’art pendant l’occupation »

Laurent Galandon : « L’art pendant l’occupation »

En situant son histoire pendant l’occupation, en soulignant la cohabitation entre la police française et la Gestapo, Laurent Galandon offre une profondeur supplémentaire à son polar. « Retour de flammes » se démarque également par sa plongée dans le milieu du cinéma d’occupation. Un premier tome très réussi.

« Retour de flammes » mêle trois histoires (des incendies, un meurtre et une mystérieuse voisine) qui semblent toutes liées au cinéma. Qu’est-ce qui vous a donné envie de construire votre récit autour de ce thème ?
Laurent Galandon. Comme beaucoup de scénaristes, je suis amateur de cinéma. Ensuite, dans une vie professionnelle antérieure, j’ai aussi été exploitant d’une salle de cinéma. Cela m’amusait donc de me replonger dans cet univers de l’exploitation cinématographique. C’est aussi un sujet propice pour construire une histoire qui parle de l’art pendant l’Occupation.

Est-ce que, comme dans « Retour de flammes », il y a eu des actes de résistance contre les films de propagande allemande ?
L.G. Il y a eu quelques tentatives d’incendies de films allemands, mais l’histoire racontée dans l’album est une vraie fiction. « Retour de flammes » ne s’appuie pas sur des faits réels. Ce sont davantage des faits qui auraient pu se passer.

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A Vernon, Jean-Paul Lefebvre-Filleau raconte les femmes résistantes

A Vernon, Jean-Paul Lefebvre-Filleau raconte les femmes résistantes

Pourquoi avez-vous eu envie de mettre à l’honneur les femmes résistantes ?

Jean-Paul Lefebvre-Filleau : Particulièrement motivé pour effectuer des recherches sur le second conflit mondial, je pense qu’il était temps de rappeler le sacrifice de ces femmes héroïques qui sont les arrière-grands-mères, les grands-mères ou les mères de très nombreux Français d’aujourd’hui.

Quelle est la particularité de ces femmes par rapport aux hommes qui sont entrés dans la Résistance ? Quels sont leurs atouts ?

De par leurs qualités intrinsèques, elles ont pu œuvrer dans tous les emplois de la Résistance, d’autant que l’occupant allemand, animé par une certaine misogynie, se méfiait moins des femmes, « leur charme, leur intuition, leur tact étaient des atouts dont elles usaient et abusaient… à bon escient », comme l’affirme ma préfacière, Odile de Vasselot, du réseau Comète. Cette misogynie ambiante existait également du côté des Alliés. Par exemple, le numéro 2 de l’Intelligence Service (britannique), Sir Claude Dansey, a longtemps cru que le réseau Alliance était dirigé par un homme et non par une femme, Marie-Claude Bridou épouse Fourcade (après guerre), alias Hérisson. Ce n’est qu’en 1943 qu’il a découvert la véritable identité de Hérisson. C’est vrai que les hommes étaient les plus nombreux au sein de la Résistance, surtout en 1944. Avant le débarquement allié en Normandie, on estimait le nombre des résistants de tous sexes entre 300 000 et 500 000 dont 15 à 16 % de femmes, ce qui explique qu’elles n’ont pas pu toujours jouer tous les premiers rôles dans la lutte contre le nazisme.

Le sujet des femmes dans la Résistance a déjà été traité, qu’apportez-vous de plus dans ce livre ?

Je ne suis pas d’accord. L’historiographie de la Résistance a été écrite par des hommes qui ont relaté essentiellement les exploits des hommes. Ce n’est que récemment, notamment avec la sortie du film Lucie Aubrac et d’une ou deux séries télévisées que le rôle des femmes dans la Résistance a été mis en exergue. Dans quelques rares films, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, leur action, aux côtés des hommes, est plus effacée, avec une exception pour le film « L’armée des ombres ». Dans ce film, tiré du livre de Joseph Kessel dont la rédaction est achevée à Londres en septembre 1943, le personnage de Mathilde emprunte des traits à Lucie Aubrac, mais il s’agit néanmoins d’une fiction magnifiquement réalisée par Jean-Pierre Melville. Cela dit, même ce film met davantage en avant deux héros masculins joués, pour l’un par Lino Ventura, pour l’autre par Paul Meurisse qui semble être l’incarnation du chef de la Résistance en France.

Vous avez choisi de présenter ces héroïnes sous forme de portrait, pourquoi ? Quelles sont vos sources ?

J’ai estimé que choisir le portrait était le meilleur moyen de les faire revivre auprès du lecteur dans leurs actions résistantes, dans leur environnement social et familial, d’exposer au lecteur leurs difficultés, leurs souffrances, leurs doutes aussi. Pour cela, il était nécessaire de s’appuyer sur des sources fiables : outre les souvenirs rédigés par des résistants et des résistantes, hélas peu nombreux, des archives officielles comme l’Armée de terre, le service historique de la Défense, les archives nationales, départementales, municipales, la Bibliothèque nationale, la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, la Chancellerie de la Légion d’honneur, les archives des conflits contemporains, la Fondation pour la mémoire de la déportation, le musée de la Résistance et de la Déportation, des archives familiales…

Certaines sont connues comme Lucie Aubrac, d’autres le sont moins, comment avez-vous sélectionné ces femmes ?

J’ai choisi un éventail de résistantes issues des milieux socio-professionnels, politiques et religieux les plus représentatifs. Je leur devais bien cela car je ne pouvais pas, malheureusement, évoquer le souvenir de toutes, c’est-à-dire plusieurs milliers d’entre elles.

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Le lieutenant Vassili Porik aurait fêté aujourd’hui son 100e anniversaire mais en 1944, à l’âge de 22 ans, cet officier soviétique qui commandait un bataillon de résistants en France a été fusillé par les nazis.

Vassili Porik est le seul officier soviétique à avoir reçu le titre de Héros de l’Union soviétique pour avoir participé aux activités militaires en France pendant la Seconde Guerre mondiale, raconte à Sputnik Sergueï Dybov, directeur de l’association Mémoire russe.

Le bataillon de résistance soviétique sous le commandement du lieutenant de l’Armée rouge Vassili Porik, qui s’était enfui d’un camp allemand, a agi pendant la guerre dans la banlieue de la ville de Lens. Cette unité a mené 300 opérations réussies et a fait dérailler 10 trains. Le 25 avril 1944, le jeune lieutenant a été capturé et fusillé.

«Porik est le seul officier soviétique à avoir reçu le titre de Héros de l’Union soviétique pour des activités militaires sur le territoire français. Il est également l’un des rares héros de la Résistance à avoir reçu des récompenses à l’époque soviétique. Par miracle, il est parvenu à surmonter le voile de méfiance qui entourait les prisonniers de guerre. Cela signifie que sa biographie, sa vie et ses exploits étaient irréprochables. Aujourd’hui, il aurait eu 100 ans», partage Sergueï Dybov.

Le directeur scientifique de la Société militaire historique russe, Mikhaïl Miagkov, pense que le destin de Vassili Porik est devenu le symbole du courage et de l’invincibilité des officiers soviétiques.

Survivre et se battre

Ilia Vassiliev, directeur de la fondation dédiée à la mémoire d’Alexandre Petcherski, affirme aussi que Vassili Porik etait un symbole marquant de la Résistance.

«C’est un exemple important pour l’histoire, notamment aujourd’hui qu’il ne reste pratiquement plus de témoins en vie. Son exemple montre clairement comment les prisonniers de guerre détenus dans des conditions insupportables se battaient contre le système nazi brutal et, qui plus est, gagnaient», remarque-t-il.

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Visites guidées et exposition « 1940, la Bataille de France » Musée de la résistance et de la déportation de Picardie Tergnier

Visites guidées et exposition « 1940, la Bataille de France » Musée de la résistance et de la déportation de Picardie Tergnier

Visites guidées et exposition « 1940, la Bataille de France » le samedi 16 mai à Musée de la résistance et de la déportation de Picardie
Le 80e anniversaire de la Seconde Guere mondiale sera un moment fort de la transmission de l’histoire contemporaine et de la mémoire. Le département de l’Aisne fut un département en première ligne de ce conflit, depuis l’invasion allemande jusqu’au moment fédérateur de la libération. Les combats et les actions héroiques furent nombreux souvent au prix de la vie des patriotes refusant la défaite. L’année 2020 sera ainsi marqué par la commémoration de la Bataille de France et de l’Appel du Général De Gaulle du 18 juin 1940. Le musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie vous propose deux visites guidées sur le thème « 1940 » ainsi qu’une exposition sur l’aviation de reconnaissance à l’origine de la défaite de 1940. réservation des visites guidées prévues à 20 heures et 22 heures
Parcourez le musée de la résistance et de la déportation de Picardie au cours de cette exposition riche en histoire
Musée de la résistance et de la déportation de Picardie 5 place Carnegie, 02700 Tergnier, Aisne, Hauts-de-France, France Tergnier Aisne

Visites guidées Exposition ‘Laure Diebold, Marie Hackin, Héroïnes oubliées’, 23 février 2020-23 février 2020, Schirmeck,.

Visites guidées Exposition ‘Laure Diebold, Marie Hackin, Héroïnes oubliées’, 23 février 2020-23 février 2020, Schirmeck,.

Visites guidées Exposition ‘Laure Diebold, Marie Hackin, Héroïnes oubliées’ 2020-02-23 – 2020-02-23
Schirmeck Bas-Rhin Schirmeck

Le Mémorial Alsace-Moselle organise des visites guidées GRATUITES plusieurs dimanches par mois pour l’exposition « Laure Diebold, Marie Hackin, Héroïnes oubliées ». Elles se déroulent à 15h00 pour 25 personnes maximum (sur inscription : mel.alvesrolo@gmail.com ).

L’exposition :
1038 compagnons de la Libération. 6 femmes. Une Mosellane, une Alsacienne. Mais qui connaît les noms de ces deux résistantes hors du commun ?
Laure Diebold, l’alsacienne, Marie Hackin, la mosellane, toutes deux distinguées de la plus haute médaille de la Résistance française : la Croix de la Libération. Ces deux femmes ont connu un destin incroyable, et pourtant sont rapidement tombées dans l’oubli. Pour les faire revivre et entretenir leur mémoire, le Mémorial Alsace-Moselle a organisé cette exposition.

+33 3 88 47 45 50