Mois : janvier 2020

« Les Enfants du 209,rue Saint Maur, Paris 10e » !

« Les Enfants du 209,rue Saint Maur, Paris 10e » !

« Les Enfants du 209,rue Saint Maur, Paris 10e » !
Sur Arte le Lundi 27 janvier à 22 h 35
Au terme d’une longue enquête, Ruth Zylberman a retrouvé les habitants d’un immeuble parisien dont l’enfance avait été saccagée sous l’Occupation. Alliant rigueur historique et créativité visuelle, un film documentaire magnifique.
Avant-guerre, avant que Vichy ne recense les juifs – étrangers et français –, avant que leurs biens ne soient spoliés, avant la rafle du Vel d’Hiv’ de juillet 1942 et les déportations vers Auschwitz, à quoi ressemblait la vie au 209, rue Saint-Maur ? Chassés d’Allemagne ou ayant fui les pogroms d’Europe centrale, un tiers des habitants de cet immeuble du 10e arrondissement est de confession juive. Chez les Diamant, ils sont huit : les parents, trois enfants nés en Pologne et trois en France. Aujourd’hui installée à Tel-Aviv, Odette est la seule survivante. Chez les Baum, des deux enfants, Marguerite et Albert, seul ce dernier a survécu. Depuis Melbourne, en Australie, Berthe Rolider évoque la pièce unique qu’elle partageait avec père et mère. Chez les Goldszstajn, si René, âgé de 19 mois au moment des rafles, peut encore témoigner, c’est à la concierge, Mme Massacré, qu’il le doit. Sa mère l’a jeté dans ses bras lors de son arrestation en 1944, raconte « Miquette », la petite-fille de la gardienne. Les Osman, eux, ont eu le temps de confier Henry, 5 ans, à une organisation clandestine juive. Après cinq familles d’accueil, il a pu fonder sa propre famille aux États-Unis. Au 209, il y avait aussi Jeanine Dinanceau, dont le père a caché Thérèse et ses parents dans une pièce de 6 mètres carrés jusqu’à la Libération. Courageux quand on a comme lui un fils dans la LVF (Légion des volontaires français). Certains s’en souviennent aussi, l’inspecteur Migeon, qui habitait là, a frappé à plusieurs portes pour prévenir de l’arrivée de ses collègues…

 

Communiste, juive, résistante, elle témoigne sur RFI

Communiste, juive, résistante, elle témoigne sur RFI

La marche du Monde www.rfi.fr, à partir d’aujourd’hui Diffusé dimanche 26 janvier à 11 h 10 sur l’antenne de RFI
Paulette Sliwka-Sarcey a plus de 95 ans et a vécu l’horreur de la déportation à Auschwitz-Birkenau, en 1943. Un témoignage saisissant sur l’univers concentrationnaire.

«Nous , nous étions un groupe, une organisation. Il y avait toujours quelqu’un pour soutenir l’autre. Pour survivre, et témoigner. » Paulette Sarcey, au micro de Valérie Nivelon, raconte ses années de résistance et de déportation. Et c’est bouleversant, tant sa voix sonne clair, tant ses souvenirs sont précis dans l’horreur, mais aussi dans la pudeur. Ses paroles sont pour RFI le moyen de célébrer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz.

Paulette Sarcey est née en 1924 à Paris, dans le quartier de Belleville, de parents juifs polonais persécutés pour leurs opinions communistes dans leur pays d’origine. Elle joue dans la rue, elle participe aux patronages fondés par son père et d’autres militants. Quand les nazis débarquent à Paris, elle refuse de porter l’étoile jaune. Et entre dans la clandestinité, avec un groupe de militants, dont Henri Krasucki, alors son compagnon. Ils étaient 27 membres : ils ne sont plus que 6, à son retour d’Auschwitz, en 1945. Leurs missions : balancer des tracts dans les cinémas, saboter des entreprises…

Et ce que raconte Paulette Sarcey, c’est la façon dont elle a survécu, après que son réseau a été trahi : par la solidarité avec les membres de son groupe, d’abord à Drancy, puis dans le convoi, le 23 juin 1943, qui envoie ces hommes, ces femmes et ces enfants vers l’horreur. Mais elle dit aussi la force de la solidarité quand l’espoir est réduit à néant, les sabotages dans le camp, les dons de nourriture aux plus faibles, les chaussures et la gamelle qu’on doit protéger pour survivre. Avec au cœur cette force du collectif, qui se renoue à l’intérieur du camp. Elle évoque son hébétude devant la liberté retrouvée, aussi. Et cette force de combattre, qui la porte jusqu’à aujourd’hui.

L’intégralité de l’entretien avec Paulette Sarcey ainsi que le film Cité de la Muette, qui en reprend quelques extraits, sortiront en DVD fin janvier dans une coédition Ciné-Archives et Périphérie.
Caroline Constant

Ils ont distribué des tracts, cassé des portraits du maréchal Pétain, se sont montrés solidaire avec les juifs et ont contribué à préparer le débarquement des Alliés… Malgré leur courage et leur sacrifice au nom d’une société plus humaine, l’histoire de ces jeunes Français prêts à mourir est aujourd’hui occultée. Entretien avec David André, sur son film Les lycéens, le traître et les nazis, présenté en compétition au Festival international du documentaire (Fipadoc) de Biarritz.

RFI : Vous avez sciemment intitulé votre documentaire Les lycéens, le traître et les nazis, sachant qu’on avait beaucoup entendu parler des nazis, très souvent aussi de la collaboration et des traîtres si l’on pense aux histoires des femmes tondues après la Libération, mais très peu de la résistance lycéenne. Pourquoi ce sacrifice ultime d’une centaine de jeunes est pratiquement tombé dans l’oubli ?

David André : Je ne sais pas pourquoi cette histoire de lycéens n’a pas encore été traitée jusqu’à aujourd’hui. C’est étrange, parce que c’est quand même l’histoire importante et majeure d’un grand réseau de résistance lycéenne contre les nazis sous l’Occupation à Paris. Donc, je suis un peu étonné qu’il n’y a pas eu de film avant moi. Il y a eu quelques livres écrits par des historiens du Centre de la France, puisque c’est là qu’a eu lieu la tragédie. Ces historiens m’ont dit que cette tragédie de La Ferté-Saint-Aubin s’est passée le même jour que le grand massacre commis par le régiment SS « Das Reich » à Oradour-sur-Glane [624 hommes, femmes et enfants tués, NDLR], le 10 juin 1944. C’est peut-être la raison pour laquelle on ne se souvient pas de cette histoire de lycéens résistants massacrés.

Qu’était ce Corps franc Liberté ?

Dans les réseaux de résistance, il y avait des secteurs « Intelligence » : le renseignement, l’espionnage, qui faisaient remonter beaucoup de données, notamment à Londres. Et puis, il y avait des secteurs « Action », avec des gens prêts à faire des sabotages, à se battre, à prendre les armes dans des conditions très risquées. Les corps francs étaient des unités destinées à prendre un jour des armes. Le jour où il y aurait le soulèvement général, il fallait être prêt. Et ces lycéens faisaient partie d’un de ces Corps franc Liberté. Ils étaient jeunes : 15, 16, 17 ans, mais formés à la clandestinité et à la lutte armée.

Votre film commence avec des images spectaculaires du débarquement des Alliés. Est-ce que c’était facile de trouver des images de lycéens de cette époque ?

C’était très difficile, puisque, évidemment, les lycéens de l’époque n’avaient pas d’iPhones… Il y a très peu d’images, à part de quelques images de la propagande du régime de Vichy qui collaborait avec l’Allemagne et parlait du « redressement national de la jeunesse », etc. Donc, il n’y a pas d’images. C’était toute la difficulté de ce projet. Comment raconter cette histoire extraordinaire, alors qu’il n’y a que très peu d’images. Pour cela, j’ai eu recours à un dispositif de création afin de redonner vie à l’histoire de ce réseau de lycéens résistants.

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Centre de la Résistance à Blois : les 9 rendez-vous du début d’année 2020

Centre de la Résistance à Blois : les 9 rendez-vous du début d’année 2020

Le Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire (CRDM) a été inauguré le 9 novembre 2019 à Blois. Il a dévoilé sa programmation du premier trimestre 2020.

S’il est ouvert au public depuis le 21 septembre 2019, le Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire (CRDM), a été inauguré en grande pompe le samedi 9 novembre 2019, en présence de Christiane Hessel, la veuve de Stéphane Hessel, résistant et diplomate, auteur d’Indignez-vous !

Un comité de programmation avait alors été mis en place « afin de faire le lien entre les différents acteurs de la culture sur la ville et le département », explique Yves Olivier, conseiller municipal délégué au CRDM.

Soucieux  » d’élargir le champ des connaissances « , ce comité vient de dévoiler le programme du premier trimestre 2020 du lieu d’expositions avec deux axes principaux : l’instauration d’un rendez-vous un jeudi par mois et la participation aux grands événements qui rythment la vie culturelle blésoise – Bd Boum, Les Rendez-vous de l’histoire ou encore la Semaine Elles.

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EXPOSITION TEMPORAIRE  » LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE « 

Imaginée comme si elle était l’adaptation d’un vrai journal intime, la série « Les enfants de la Résistance » est une bande dessinée d’une grande rigueur historique. Les auteurs, Vincent Dugomier et Benoît Ers, évoquent des grandes étapes de la Seconde Guerre mondiale telles que les ont diversement vécues les Françaises et les Français.

> Jusqu’au 23 février 2020.
Yves Olivier, conseiller municipal délégué au centre de la Résistance, devant les planches de la bande dessinée " Les enfants de la Résistance ". L'exposition est visible jusqu'au 23 février 2020.
Yves Olivier, conseiller municipal délégué au centre de la Résistance, devant les planches de la bande dessinée  » Les enfants de la Résistance « . L’exposition est visible jusqu’au 23 février 2020.
© Photo NR, Adrien Planchon

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CONFÉRENCE  » LA REPRÉSENTATION DE LA RÉSISTANCE DANS LA BANDE DESSINÉE « 

La bande dessinée aborde désormais de front tous les thèmes. La manière de relater en BD des récits liés à la Résistance intérieure entre 1939 et 1945 a évolué au fil des années. Ainsi, Hervé Cannet, plus connu dans le monde du neuvième art sous le nom de  » Erwann Tancé  » va essayer de montrer les différentes facettes de la BD qui va du roman graphique à la biographie, et qui souligne «  le rôle des maquis, des parachutages, des femmes et de la répression « .

> Jeudi 23 janvier 2020 à 18 h 30.
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RENCONTRE AVEC HÉLÈNE STAES, RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE DE LA FONDATION DE LA RÉSISTANCE

Dans le cadre du concours national de la Résistance et de la déportation, le CRDM propose aux lycéens trois rendez-vous pour leur permettre d’illustrer le thème de l’année 2019/2020  » 1940 entrer en résistance, comprendre, refuser, résister « , dont cette rencontre est le premier.

Hélène Staes, professeure d’histoire en charge des activités pédagogiques de la Fondation de la Résistance à Paris, proposera aux élèves les enjeux de la question et les axes à travailler, en proposant un éventail de ressources documentaires. Si cet atelier est d’abord destiné aux élèves qui préparent le concours, il est néanmoins ouvert à toute personne intéressée par le sujet.

> Mercredi 22 janvier à 15h30.

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RENCONTRE/CONFÉRENCE  » UN VILLAGE FRANÇAIS : UNE HISTOIRE À HAUTEUR D’HOMMES ET DE FEMMES « 

Bernard Papin, maître de conférences à l’université Sorbonne nouvelle, se penchera sur la série télévisée française  » Un village français «  et sur la mise en scène fictionnelle des phases majeures de la résistance à l’occupant. Il s’attardera sur un épisode singulier : la transposition dans le  » village français  » (saison V, épisode 10) du défilé des maquisards à Oyonnax le 11 novembre 1943 dont voici la bande annonce ci-dessous.

> Jeudi 30 janvier 2020 à 18 h 30. Réservation conseillée.
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PROJECTION DU FILM « MA VIE DESSINÉE »

De 1923 à 1955, Arnaud de Roquefeuil, riche propriétaire terrien du Cotentin, a chroniqué sa vie sous forme de bande dessinée, en couleurs aquarellées. Il a ainsi raconté des événements intimes mais aussi la grande histoire, celle de la Seconde Guerre mondiale, qu’il a traversée depuis sa mobilisation sur la ligne Maginot jusqu’à son arrestation comme résistant en 1944. Les dessins, enrichis d’images d’hier et d’aujourd’hui, sont rendus vivants par les voix de Michel Bouquet et Guillaume de Tonquédec.

> Mercredi 19 février 2020 à 15 h et 18 h 30.
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LA COMPAGNIE l’INTRUSE PRÉSENTE  » NATHALIE LIT ELZBIETA »

Nathalie Kiniecik propose d’entrer dans l’univers singulier d’Elzbieta, illustratrice et écrivaine franco-polonaise, notamment de littérature jeunesse et à qui l’on doit les albums Flou-Flou et Musette, Petit-Gris

> Jeudi 27 février 2020 à 16 heures.

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PROJECTION DU FILM  » LA DERNIÈRE D’ENTRE ELLES « 

A partir du récit de 40 pages rédigé par sa grand-mère Fernande après son retour de déportation à Auschwitz-Birkenau, et du témoignage de Rosette, dernière survivante du groupe Fernande, Pierre Goetschel reconstitue ce que fut l’expérience concentrationnaire de ces femmes. Projection en présence du réalisateur.

> Jeudi 12 mars 2020 à 18 h30.

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CONFÉRENCE  » LES FEMMES DANS LA RÉSISTANCE « 

Cédric Delaunay, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée Descartes de Tours et chargé de cours à l’université François Rabelais de Tours – et qui, rappelle Yves Olivier, fait partie du comité scientifique du Centre de la Résistance – donnera une conférence dans le cadre de la Semaine Elles du 6 au 15 mars 2020.

> Samedi 14 mars 2020 à 16 heures.

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JEU DE SOCIÉTÉ  » RÉSEAUX »

Les jeunes, et les moins jeunes d’ailleurs, pourront venir découvrir comment fonctionnaient les réseaux clandestins, et prendre conscience des risques encourus par les résistants comme de leurs actes héroïques. Dans Réseaux, les joueurs incarnent les chefs de réseaux de Résistance de l’ancienne Seine-et-Oise pendant la Seconde Guerre mondiale. Le but : déstabiliser les troupes d’occupation allemandes en opérant des missions de sabotage, de propagande, d’espionnage et d’attaque.

> Mercredi 18 mars 2020. Entrée dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée au 02.54.44.67.40.
Rencontre avec l’historien Nikolaus Wachsmann

Rencontre avec l’historien Nikolaus Wachsmann

Le Rectorat de l’Académie de Paris  et l’Union des Associations de mémoire des Camps nazis vous invitent

Le lundi 2 mars 2020 à 14.00 dans le Grand Salon de La Sorbonne, 47 rue des Ecoles 75005 Paris

A une rencontre avec l’historien

NIKOLAUS WACHSMANN

Professeur d’histoire contemporaine à Birkbeck College, Université de Londres

Autour de son livre

Gallimard, 2017

Renseignements et inscription auprès de l’Association française Buchenwald Dora

contact@buchenwald-dora.fr ou  01 43 62 62 04

75e anniversaire de la libération des camps d’extermination (sur France Culture)

75e anniversaire de la libération des camps d’extermination (sur France Culture)

Programmation exceptionnelle dès le jeudi 23 janvier sur France Culture et franceculture.fr

avec la participation notamment de Christophe Cognet réalisateur et scénariste, pour son ouvrage Éclats : prises de vue clandestines des camps nazis

Armand Bulwa : rescapé du camp de Buchenwald, il publie un livre de mémoires, «Après le bois de hêtres» aux éditions L’Archipel

et avec Olivier Lalieu,  historien au Mémorial de la Shoah à Paris

Le directeur du Mémorial de Buchenwald déplore la hausse des provocations d’extrême-droite

Le directeur du Mémorial de Buchenwald déplore la hausse des provocations d’extrême-droite

Le directeur du Mémorial du camp de concentration allemand de Buchenwald déplore une hausse des provocations d’extrême-droite. Contestation des réalités historiques lors des visites et messages dans les Livres d’Or sont de plus en plus courants, de manière orchestrée.

Les fours crématoires à Buchenwald.
Les fours crématoires à Buchenwald. | REUTERS / KAI PFAFFENBACH

Le directeur du Mémorial du camp de concentration allemand de Buchenwald, Volkhard Knigge, a déploré jeudi une recrudescence des provocations perpétrées par des visiteurs d’extrême droite qui relativisent l’ampleur des crimes commis par les nazis.

Il y a de plus en plus de perturbations ciblées et préparées des visites guidées, s’est inquiété Volkhard Knigge dans le quotidien régional allemand Neue Westfälische, alors que des dirigeants du monde entier sont réunis jeudi en Israël pour marquer le 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz (Pologne) par l’Armée rouge le 27 janvier 1945.

Messages dans les livres d’Or

Dans les livres d’Or se trouvent de plus en plus de messages dans lesquels le nazisme et les camps de concentration sont jugés bons et utiles pour les Allemands, a également regretté cet historien qui dirige le mémorial depuis 1994.

Des militants d’extrême-droite se glissent parmi les groupes de visiteurs et attendent le moment opportun pour nier l’Holocauste ou mettre en doute le nombre de victimes, a-t-il expliqué.

Ces interventions sont souvent filmées afin que les vidéos soient ensuite diffusées dans ces groupuscules extrémistes, selon lui.

Formation des employés

Ces incidents, a-t-il assuré, sont un indice à prendre au sérieux que quelque chose se rompt en terme de conscience historique, de sensibilité humaine et d’orientation politique et démocratique.

En réaction, les employés du Mémorial de Buchenwald ont été formés pour pouvoir répondre à ce genre d’incidents, a-t-il souligné.

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CONFÉRENCE « POLICES ET POLICIERS SOUS L’OCCUPATION »

CONFÉRENCE « POLICES ET POLICIERS SOUS L’OCCUPATION »

LES RENDEZ-VOUS DU MONT-VALÉRIEN

QUATRIÈME ÉDITION

CONFÉRENCE DE JEAN-MARC BERLIÈRE
POLICES ET POLICIERS SOUS L’OCCUPATION
MERCREDI 5 FÉVRIER À 18H30

Conférence d’ouverture de cette quatrième édition des Rendez-Vous du Mont-Valérien, l’intervention de Jean-Marc Berlière, historien, spécialiste de l’histoire des polices, portera sur le sujet à la fois complexe mais nécessaire Polices et policiers sous l’Occupation. Issus de plus de 30 années de recherches, les travaux de Jean-Marc Berlière permettront d’aborder ce pan de notre Histoire, délicat, encombré d’idées reçues et d’en cerner les nuances.

Polices et policiers sous l’Occupation

L’État français, autoritaire, antidémocratique et antisémite, porteur d’un projet idéologique fondé sur l’exclusion de « l’antifrance », a porté un intérêt constant à la police qui constituait – avec la Justice – un des seuls instruments régaliens dont il disposait pour affirmer sa souveraineté face à l’occupant. Il va donc réformer cet instrument hérité de la IIIe République et charger polices et policiers de missions inédites en contradiction avec les principes républicains. Confrontés à cette dérive des missions et des pratiques, comment ont réagi des policiers acculturés au « devoir d’obéissance » et au respect de la loi ?

L’intervenant

Jean-Marc Berlière est professeur émérite d’histoire contemporaine. Historien des polices, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Polices des temps noirs (Perrin, 2018) préfacé par Patrick Modiano et Policiers français sous l’Occupation (2e édition, Perrin / Tempus, 2011)

Présentation de l’exposition | Désobéir pour sauver, des policiers et des gendarmes
« Justes parmi les nations »

Hommage aux 68 policiers et gendarmes « Justes parmi les Nations » et à leurs nombreux collègues restés à ce jour anonymes, cette exposition révèle les parcours de ces hommes et ces femmes dont les chemins se sont croisés aux heures les plus sombres de notre Histoire. Elle invite à réfléchir sur la responsabilité de l’État français dans la répression antisémite et la déportation des Juifs de France.

Inscription

« Les rendez-vous du Mont-Valérien » sont organisés par le Mémorial du Mont-Valérien (Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées), la Préfecture des Hauts-de-Seine, avec le soutien de l’Éducation nationale et l’Association des professeurs d’Histoire et de Géographie.

Retenez la date !

Retenez la date !

Nous avons le plaisir de vous inviter à nous retrouver sur le nouveau site du Musée de la Résistance nationale, à l’espace Aimé Césaire, 40 quai Victor Hugo, à Champigny-sur-Marne, le samedi 29 février prochain, à 10h.

Nous aurons la joie de vous faire découvrir notre nouvelle muséographie. Retenez la date !

Nous vous préciserons très prochainement le programme de cette journée et des indications de transport en commun et d’hébergement.

Dans l’attente du plaisir de vous retrouver pour cet important moment dans la vie de notre association, nous vous adressons nos plus sincères salutations amicales.

Lucienne Nayet, présidente du Musée de la Résistance nationale
Georges Duffau-Epstein, Président des amis du Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne

POUR EN SAVOIR PLUS