Mois : mars 2018

Musée de la Résistance en ligne

Musée de la Résistance en ligne

Deux nouveautés :

1 – Une base de données de près de 6500 faits de Résistance recensés en Ile-de-France.

 

http://www.museedelaresistanceenligne.org/evenement.php.

 

2 – A l’occasion du 75e anniversaire de la création de la médaille de la Résistance découvrez les médailles de la Résistance instituées en Europe de l’Ouest, du Nord et du Sud, dans les pays d’Europe centrale et en URSS et également quelques distinctions instituées pour récompenser ceux qui prirent part à la lutte contre les Japonais notamment aux Philippines, dans les Indes néerlandaises ou au Laos.

 

http://www.museedelaresistanceenligne.org/expo.php?expo=122

Rencontre et Dédicace avec Antoine Capet

Rencontre et Dédicace avec Antoine Capet

Le jeudi 12 avril, dans les salons de la Fondation de la Résistance, nous aurons l’honneur d’accueillir Antoine Capet, professeur émérite de la civilisation britannique à l’Université de Rouen, et auteur du Dictionnaire Churchill, paru aux éditions Perrin. Au cours de sa conférence, il reviendra sur les rapports du « Vieux Lion » avec Charles de Gaulle et sa vision de la Résistance en France.

Deuxième conférence des « Rendez-vous du Mont-Valérien » édition 2018

Deuxième conférence des « Rendez-vous du Mont-Valérien » édition 2018

Le 11 avril prochain se tiendra la deuxième conférence des « Rendez-vous du Mont-Valérien » édition 2018. À cette occasion, nous recevrons Annette Wieviorka qui interviendra sur le sujet « Résistance et mémoires communistes autour du Mont-Valérien ».

La conférence d’inauguration de cette deuxième édition des « Rendez-vous du Mont-Valérien », réalisée avec succès par Christian Ingrao, a posé le cadrage chronologique, historique et géographique nécessaire pour la compréhension de cette période de l’histoire. Cette deuxième rencontre permettra de se concentrer plus spécifiquement sur le Mont-Valérien et ses mémoires, notamment la mémoire communiste.

En tant que spécialiste de la Shoah et de l’histoire des Juifs au XXème siècle mais aussi grâce à ces travaux réalisés sur le communisme dans la Résistance, Annette Wieviorka mettra en lumière les parcours de ces hommes et ces femmes, ces résistants. Son intervention permettra de contextualiser leurs combats et de comprendre les enjeux de ce que voulait dire « être communiste » dans la Résistance.

« Les Rendez-vous du Mont-Valérien » sont organisés par l’ONACVG et le ministère des Armées (DPMA) en partenariat avec la préfecture des Hauts-de-Seine et avec le soutien de l’Education Nationale et de l’Association des Professeurs d’Histoire-Géographie.

11 avril 2018 | 18h30 | Préfecture des Hauts-de-Seine (Nanterre)
Entrée libre | Inscription obligatoire
Renseignements : communication@mont-valerien.fr ;
Inscriptions (indiquer : prénom et nom, date et lieu de naissance) : pref-protocole@hauts-de-seine.gouv.fr

Exposition“ Etrangers et réfugiés en Ardèche pendant la guerre 39/45”

Exposition“ Etrangers et réfugiés en Ardèche pendant la guerre 39/45”

A travers 18 panneaux, composés de documents d’archives et de photographies, l’exposition raconte quelques histoires de ces étrangers et réfugiés en Ardèche. Des histoires de familles, de personnes qui construisent la grande Histoire.

Située en zone libre, le département de l’Ardèche accueille bon nombres de réfugiés. Principalement des italiens et des espagnols qui fuient les régimes fascistes de Franco et de Mussolini. En 1940, au pic de l’affluence, ils sont 150 000 en Ardèche. Mais, le département est aussi une terre où l’application des règles du régime de Vichy sont bien appliquées. Les étrangers et les réfugiés ont l’obligation de se déclarer en mairie. Ils sont ensuite envoyés pour la majorité d’entre eux au travail obligatoire. Les autres sont internés dans des camps comme celui d’Alboussière réservé aux anciens qui ne sont plus en capacité de travailler.

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Conférence-débat de Robert Gildea : « Résistance française, résistance communiste, résistance juive ? »

Conférence-débat de Robert Gildea : « Résistance française, résistance communiste, résistance juive ? »

Mardi 20 mars à 18h*

Conférence-débat de Robert Gildea, Professeur d’histoire à Oxford, spécialiste de l’histoire des résistances en France et en Europe

« Résistance française, résistance communiste, résistance juive ? »

Le mythe de la Résistance française fut d’abord militaire, national et masculin à l’image du Général de Gaulle. Venu à Toulouse le 16 septembre 1944, le Général, voyant les républicains espagnols défiler, demanda à Serge Ravanel, de son vrai nom Asher, chef des FFI de la région de Toulouse, “Qu’est- ce que ces espagnols qui viennent nous emmerder et défilent avec les FFI” ?
Selon Robert Gildea “il conviendrait de parler moins de la Résis- tance française que de la Résistance en France”. L’historien britan- nique plaide pour une mémoire plurielle de la Résistance qui insiste sur la contribution essentielle des communistes, des étrangers des juifs, des femmes à l’histoire nationale.

Pour réserver : mrjmoi@mrj-moi.com ou 06 08 86 77 10 *14 rue de Paradis Paris 10e – code 5694

 

 

 

Séance CINÉ HISTOIRE : « Un résistant méconnu : André Kirschen ou la guerre à 15 ans »

Séance CINÉ HISTOIRE : « Un résistant méconnu : André Kirschen ou la guerre à 15 ans »

Auditorium de l’Hôtel de Ville
Jeudi 29 mars 2018 à 14h30

André Kirschen arrive en France en 1930, à l’âge de 4 ans , avec ses parents et son frère ainé âgé de 9 ans. Issu d’une famille juive roumaine bourgeoise (son père est ingénieur radiologue réputé ). Il est le neveu de Bernard Natan, le producteur de cinéma qui a créé « Pathé Natan »

André se passionne très tôt pour la politique, puisqu’il assiste à 12 ans aux débats d’un club d’extrême gauche « Les amis du front populaire et des volontaires de la liberté ». A 14 ans, avec son frère ils adhèrent à  « l’union des lycéens et étudiants communistes » alors que ses parents ne sont pas communistes. André est très vite convaincu que les manifestations et diffusion de tracts contre l’occupation nazie ne suffisent pas et demande à entrer à l’Organisation Spéciale, bras armé du parti communiste. A 15 ans il tire sur un officier allemand, puis participe à plusieurs opérations. Il est arrêté à la suite de l’attentat manqué de la salle Wagram le 9 mars 1942.

Il sera un des vingt-sept accusés du fameux procès de la Maison de la Chimie en avril 1942, seul homme à ne pas être condamné à mort en raison de son jeune âge car la loi allemande interdisait les condamnations à mort avant 16 ans. Il sera déporté en forteresse en Allemagne, à l’isolement complet pendant trois ans !

Son père et son frère seront fusillés au Mont Valérien comme parents de terroriste, et sa mère déportée à Auschwitz dont elle ne reviendra pas.

A la Libération, il reprend ses études et se spécialise en histoire et en psychologie. Après de petits métiers, il crée une maison d’édition. A sa retraite il entreprend de recherches historiques qui l’amènent à publier Le procès de la Maison de la Chimie, un livre consacré à l’industrie cinématographique : Pathé Natan, la véritable histoire, puis un livre dénonçant Louis Ferdinand Céline.

Les images filmées du procès ont été retrouvées quarante ans plus tard, et le film de Frank Cassenti en utilise de larges extraits. Le film est réalisé à partir des entretiens d’André Kirschen avec son ami l’écrivain Gilles Perrault, auteur notamment de l’Orchestre rouge,(1967 Fayard) et du Dictionnaire amoureux de la résistance (Fayard 2014). Dans le film apparait également Pierre Daix, compagnon de combat des frères Kirschen.

Le film sera projeté en présence de son réalisateur, et avec la participation exceptionnelle de Gilles Perrault.

(Un « bonus » sera également projeté : la parole d’André Kirschen lors de la séance de Ciné Histoire en mai 2004, consacrée à l’inauguration de la cloche de Pascal Convert, dédiée aux fusillés du Mont Valérien)

Entrée libre sur inscription obligatoire dans la mesure des places disponibles en écrivant à cinehistoire2@gmail.com

Parution : « Les Enfants de la Résistance » Tome 4 : « L’Escalade « 

Parution : « Les Enfants de la Résistance » Tome 4 : « L’Escalade « 

François, Lisa et Eusèbe ont accompli la plus grande victoire du « LYNX » en détruisant l’usine de recyclage de cuivre. Mais leur contact avec la résistance est abattu, et l’heure est plus grave que jamais. Ils doivent maintenir le réseau qu’il a mis en place, et surtout le développer en assurant le bon acheminement d’un émetteur-récepteur, lequel leur permettrait de communiquer avec Londres !

Sortie : Février 2018, aux Éditions Le Lombard

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Communiqué des administrateurs du MRN

Communiqué des administrateurs du MRN

23 février 2018 Musée de la Résistance nationale

Champigny-sur-Marne, le 23 février 2018

Lucienne Nayet, présidente du réseau des Musées de la Résistance nationale vient d’être victime d’une opération de propagande odieuse et violente sur un site négationniste et antisémite de la mouvance néo-nazie très active sur Internet.
Un rédacteur de ce site a piraté et détourné un article de presse rendant compte d’une rencontre de Lucienne Nayet avec des collégiens. Cette intervention concernait l’histoire de son « enfance cachée » pendant la Seconde Guerre mondiale et de la persécution menée par les nazis et le régime de Vichy en France occupée.

Ce type d’opération s’inscrit dans une stratégie de provocation visant à donner le plus large écho possible à des discours de haine et de violence qui sans cela auraient du mal à trouver un auditoire en dehors des nostalgiques de l’ordre nazi et des adeptes d’une vision raciste du monde.

Tous les adhérents de l’association Musée de la Résistance nationale, reconnue d’utilité publique pour son action pédagogique et mémorielle permanente, sont indignés par l’opération dont a été victime leur présidente et l’assurent de leur totale solidarité et de leur amitié. Ils l’accompagneront dans toutes les démarches qu’elle a entreprises afin de faire interdire ce site et de faire condamner ses rédacteurs, ses hébergeurs, ses financeurs. Une plainte a ainsi été déposée.

Face à la haine, il faut toujours trouver la force de résister. Le travail d’histoire reste le meilleur rempart face aux « assassins de la mémoire ». Le réseau du Musée de la Résistance nationale s’est engagé dans cette voie aux côtés de l’ensemble des associations, des fondations et des musées de la Résistance et de la Déportation.

Toutes et tous, défenseurs des droits humains, attachés aux valeurs démocratiques et aux principes républicains, nous devons demeurer vigilants et lutter contre la propagation de ces discours en France et dans le monde.

Les Administrateurs du MRN