Auteur/autrice : JNR-CPL

Participez au Gala du 80ème anniversaire de la Libération des Déportés CONCERT DE LA LIBERTE

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A vos agendas !
Participez au Gala
du 80ème anniversaire
de la Libération des Déportés
CONCERT DE LA LIBERTE
Mardi 18 mars 2025 | 20h
Théâtre du Châtelet à Paris
Informations et réservations : https://www.afmd.org
Sur les traces en Creuse de l’historien et résistant Marc Bloch, bientôt panthéonisé

Sur les traces en Creuse de l’historien et résistant Marc Bloch, bientôt panthéonisé

Après l’annonce de la panthéonisation de Marc Bloch le week-end dernier par Emmanuel Macron, la fierté envahit le Bourg-d’Hem. C’est dans cette commune de la Creuse que l’historien et résistant a vécu et où il repose.

Au bout d’une allée du cimetière du Bourg-d’Hem en Creuse, le caveau familial des Bloch est encerclé de tombes. Sur ce caveau en granit gris, aucune plaque mais deux mots dorés gravés : « dilexit véritatem », en français « aimer la vérité ». C’est ici que Marc Bloch repose, aux côtés de six proches à lui.

Depuis l’annonce de la panthéonisation du résistant et historien Marc Bloch, samedi 23 novembre, la question de l’avenir des cendres se pose. « Partir à Paris c’est laisser sa famille et il était très attaché à elle », estime Claudine, une habitante d’une commune voisine. « Ce serait quand même mieux parce qu’il reste ici d’autant qu’il est d’ici ». Marc Bloch est né à Lyon mais il venait régulièrement en été dans la maison familiale située dans le hameau des Fougères. « C’est ici qu’il a écrit L’étrange défaite », souligne Robert Deschamps, la maire de la commune. Cet ouvrage est le plus connu de l’historien, il cherche à comprendre les raisons de la débâcle française en juin 1940. Derrière la grille rouillée se dévoile une bâtisse, elle appartient toujours à la famille Bloch.

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Série « La guerre des ondes (1939-1945) » Épisode 5/6 : Les points de fixation

Série « La guerre des ondes (1939-1945) » Épisode 5/6 : Les points de fixation

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, les propagandes croisées de Radio Londres, Radio-Paris et Radio-Vichy jalonnent l’évolution du conflit. De la question des otages à celle du Service du travail obligatoire, retour, en archives, sur quelques points de fixation.
Avec
Laurent Douzou Professeur émérite d’histoire contemporaine à Sciences Po Lyon et à l’université Lumière Lyon 2
À l’été 1941, avec la Résistance qui s’organise, les attentats se multiplient contre des Allemands sur le sol hexagonal. En riposte, de plus en plus de Français sont pris en otage et nombre d’entre eux sont fusillés pour l’exemple. Sur les ondes de la BBC, on s’en fait l’écho. S’ensuivent une série de prises de parole sur les chaînes de radio des différents camps.Le Service du travail obligatoire (STO) fait suite à un dispositif connu sous le nom de « Relève » qui consiste à libérer un prisonnier pour tout Français qui partirait travailler en Allemagne. Ce système, basé sur le volontariat, n’ayant pas rencontré le succès, partir travailler en Allemagne devient obligatoire, et des centaines de milliers de jeunes Français sont sommés de soutenir l’effort de guerre de l’ennemi. Le principe est présenté différemment sur Radio-Vichy et Radio-Paris. Sur le thème du STO comme sur celui des otages, les radios, plongées dans la guerre, passent quatre années à tenter de convaincre et de gagner les consciences à leur camp.`

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Il réhabilite la mémoire de son arrière-grand-père résistant, tué par un des ses camarades en 1944

Il réhabilite la mémoire de son arrière-grand-père résistant, tué par un des ses camarades en 1944

Le 8 octobre 1944, Max Bourgoin, résistant communiste de Joigny (Yonne), se faisait tuer par un autre résistant. 80 ans plus tard, son arrière-petit-fils, Johann Bourgoin, a retracé seul les circonstances de sa mort. Ce samedi, un plaque commémorative a été inaugurée, devant le marché couvert.
Johann Bourgoin, à côté d’un portrait colorisé de son arrière-grand-père, le résistant Max Bourgoin. © Radio France – Clément Viron
« Qui était Max Bourgoin ? » Cette question, Johann Bourgoin l’a posée à son grand-père quand il avait dix ans, alors qu’il devait réaliser un travail d’école portant sur la Seconde Guerre mondiale. « Aussitôt, j’ai vu ses yeux se remplir de larmes et sa gorger se nouer, raconte l’homme de 31 ans. Normalement, on ne voit jamais son grand-père pleurer et c’est aussi pour lui que je fais ça : rendre hommage et redonner honneur à son papa. »
Le 8 octobre 1944, à Joigny (Yonne), Max Bourgoin, résistant communiste et électricien, se faisait tuer par un de ses camarades des Forces françaises de l’intérieur (FFI), devant le marché couvert. 80 ans plus tard, au même endroit, une plaque commémorative est inaugurée en son hommage. Johann Bourgoin achève ici sa quête, celle de réhabiliter son aïeul.

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Les femmes dans la Résistance

Les femmes dans la Résistance

Publié le 18/09/2024|Modifié le 31/07/2024

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine et des 80 ans de la Libération de la France, plongez dans l’histoire des femmes dans la Résistance.

Présentation de l’exposition

De quoi parle l’exposition ?

Entre 1940 et 1944 c’était la guerre. Les militaires nazis ont envahi la France.

Beaucoup d’hommes et de femmes leur ont résisté.
C’étaient des Résistants et des Résistantes.
Les historiens ont surtout évoqué les hommes Résistants après la guerre.
Pourtant les femmes ont été aussi très importantes pendant la Résistance française.
Par exemple :
  • les femmes aidaient des juifs poursuivis par les nazis à s’enfuir à l’étranger,
  • elles soignaient des Résistants blessés,
  • elles aidaient les Résistants à communiquer entre eux en faisant passer des messages en cachette…

Les historiens s’intéressent aujourd’hui au rôle des femmes dans la Résistance.

C’est ce que présente cette exposition.

Qui présente cette exposition ?

C’est la Fondation de la Résistance qui présente cette exposition.
D’anciens Résistants et des historiens créent la Fondation de la Résistance en 1993 pour :

  • continuer à faire des recherches et mieux comprendre l’histoire,
  • apprendre aux gens pourquoi et comment s’est passée la Résistance,
  • aider à se rappeler ce que les Résistants ont fait pour la France.
La Fondation de la Résistance se trouve 30 boulevard des Invalides – 75007 Paris
Pour plus d’informations, cliquez sur : fondationresistance.org ou museedelaresistanceenligne.org
À la mémoire de Madeline Riffaud

À la mémoire de Madeline Riffaud

Veuillez trouver ci-dessous les dernières informations qui nous sont parvenues :
La cérémonie se déroulera mercredi 20 novembre au cimetière du Montparnasse.
Le lieu de rassemblement est à l’entrée principale du cimetière à 14h15 (3 bd Edgar Quinet Paris 14e).
Les fleurs peuvent être livrées avant 14h.
Soyons nombreux à l’accompagner. Ce sera le plus bel hommage que nous pourrons lui rendre.

Mort de Madeleine Riffaud, sentinelle d’un siècle de tempêtes

Mort de Madeleine Riffaud, sentinelle d’un siècle de tempêtes

La résistante, poétesse et journaliste, qui couvrit pour l’Humanité les guerres d’Algérie et du Vietnam, s’est éteinte à l’âge de 100 ans.

Une héroïne s’en est allée. Son legs : tout un siècle de combats. Madeleine Riffaud, poétesse, résistante, ancienne journaliste à l’Humanité, est décédée ce mercredi 6 novembre. Elle était un personnage de roman, à l’existence tramée par la lutte, l’écriture, trois guerres et un amour. Une vie d’une folle intensité, après l’enfance dans les décombres de la Grande guerre, depuis ses premiers pas dans la résistance jusqu’aux maquis du Sud-Vietnam.

Dans son appartement parisien, la vieille dame, front plissé, traits durs, regard perçant malgré la cécité, dépliait d’elle-même un récit sûr, précis, ponctué du pépiement des oiseaux qui l’entouraient, dans leurs grandes volières. Vêtue de noir, ses longs cheveux toujours nattés de côté, elle fumait, en se remémorant l’intime et l’histoire, et jusqu’à la première blessure, longtemps enfouie dans l’oubli, un viol enduré alors qu’adolescente, elle devait passer la ligne de démarcation pour rejoindre le sanatorium. La tuberculose était tombée sur elle comme un malheur de plus, dans l’exode, alors que sa famille fuyait Paris occupé.

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