Auteur/autrice : JNR-CPL

Histoire des mouvements de Résistance face à l’Allemagne nazie

Histoire des mouvements de Résistance face à l’Allemagne nazie

Découvrez nos séries et sélections d’émissions autour de l’organisation des mouvements de résistance en Europe, durant la Seconde guerre mondiale, face à l’Allemagne nazie, et des figures marquantes du combat résistant de Jean Moulin à Geneviève de Gaulle.

Laissez-vous guider par une aventure sonore autour de la Résistance française et européenne (1939-1944) grâce à une sélection d’émissions phares de Radio France, pour saisir au plus près de la réalité les grandes étapes du combat résistant.

Qu’est-ce que « résister »et comment on devenait-on résistant

Dans la série Faire acte de résistance attachée à l’émission Le Cours de l’histoire, Xavier Mauduit propose de mener une réflexion autour de l’acte de résistance des plus jeunes. Quel sens donne-t-on à la résistance quand on n’a pas encore 20 ans, et quand on voit d’autres soldats s’emparer de son pays ? Mieux comprendre aussi comment la vie quotidienne sous les premiers temps de l’occupation prépare progressivement les esprits à la résistance. Comment la présence obsessionnelle de l’occupant, que l’on soit en zone libre ou en zone occupée, conditionne une partie de la population à chasser l’occupant en suscitant progressivement différentes formes de résistance. On parcourt l’ensemble des logiques de l’engagement au sein de la résistance intérieure et extérieure.

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L’organisation de la Résistance française

L’organisation de la Résistance française

Depuis l’appel fondateur du général de Gaulle à Londres le 18 juin 1940 à la création du Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943, en passant par l’unification des différents mouvements le 27 janvier 1943.

Épisodes

Épisode 1 : L’Appel et la Résistance !
Aujourd’hui émission spéciale en direct… le moment clé de notre histoire, entre le 13 juin et le 22 juillet 1940 : la France va se déchirer, à partir de là certains vont faire le choix de résister, d’autres se résigneront. Invité Laurent Douzou, Professeur émérite des universités Sciences po Lyon.

Épisode 2 : Jean Moulin et l’unification des mouvements de Résistance
Aux heures sombres de l’Occupation, des femmes et des hommes se rassemblèrent dans la clandestinité pour libérer la France. Un exploit du à la rencontre de deux rebelles : Charles De Gaulle, général exilé à Londres pour mener le combat, et dans l’ombre, Jean Moulin l’unificateur et chef de cette Résistance hétéroclite.

Épisode 3 : Le C.N.R – Les jours heureux et le programme merveilleux
Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, la Glorieuse Histoire du Conseil National de la Résistance : le fameux CNR, ou comment un groupe d’hommes a rédigé clandestinement, en pleine occupation allemande, une série de grandes mesures politiques et sociales qui influent encore sur nos vies.

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A voir sur la plage d’Argelès-sur-Mer !
Du mercredi 14 février au lundi 22 avril
Monolithe – Plage Nord
Gratuit
Exposition
Mémoires du camp d’Argelès sur le sable
À l’occasion des 85 ans de l’ouverture du camp d’Argelès-sur-Mer, une exposition de 50 photographies, issues de nombreux fonds, rappelle son histoire. C’est ici-même, plage Nord, que le camp d’Argelès fut installé à la hâte en février 1939, lors de la Retirada. Délimité par des barbelés, il fut fermé en juin 1942. Durant ces trois ans et demi, plus de 170.000 hommes, femmes et enfants transitèrent par ce camp sur le sable ; des Républicains espagnols mais aussi d’autres “indésirables” dont des nomades français, des Juifs étrangers et des apatrides. Découvrez leur(s) mémoire(s).
A partir du 14 février et jusqu’au 22 avril, la ville d’Argelès-sur-Mer et le Mémorial du camp vous proposent de revoir l’exposition « 50 photographies du camp » sur la plage nord face au Monolithe.
L’année 2024 marque les 85 ans de la création du camp et de l’exil républicain espagnol, mais également les 25 ans de travail initié par notre commune – en partenariat avec l’association FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode) – sur la récupération de cette Mémoire démocratique et de l’histoire du camp.
Une année symbolique, donc, que l’équipe municipale souhaite commémorer fortement grâce, entre autres, à cette exposition de photographies d’époque du camp, in situ, sur le lieu même où il fut installé.
La Retirada nous rappelle un épisode terrible de notre histoire, préfiguration du second conflit mondial et qui a marqué notre mémoire régionale.
Cette Espagne Républicaine qui nous est chère à Argelès-sur-Mer, parce que notre population a partagé ce drame. Elle a accueilli des centaines de réfugiés espagnols. Chez nous, les mots « Républicains espagnols » et « Retirada » ont un sens fort, très fort ! Cela fait partie de notre patrimoine culturel, de notre ADN.
Pour la ville d’Argelès-sur-Mer, il est essentiel de faire œuvre pédagogique, de ne pas oublier, de faire connaître cette histoire récente, intimement liée à notre territoire, qui fut longtemps passée sous silence. Il s’agit de transmettre la Mémoire de femmes, d’enfants et d’hommes dont le seul tort fut d’avoir voulu vivre libres.
Cette exposition sera libre d’accès à tous : scolaires, promeneurs, habitants, visiteurs occasionnels et touristes.
Nous vous attendons nombreux pour découvrir ou redécouvrir cette exposition qui inscrit notre ville dans une dynamique mémorielle – saluée dans notre département et au plus haut niveau Outre-Pyrénées – dont l’actualité nous montre tous les jours l’urgente nécessité.
Argelès-sur-Mer n’oublie pas !
15 mars 1944 : « Les jours heureux », le programme du Conseil national de la Résistance

15 mars 1944 : « Les jours heureux », le programme du Conseil national de la Résistance

Le 15 mars 1944, tous les membres du Conseil national de la Résistance approuvent à l’unanimité le Programme d’action de la Résistance, également connu sous le nom de « programme du CNR ». Ce document établit les directives pour les actions à entreprendre en vue de la Libération, ainsi que les réformes nécessaires pour la reconstruction du pays après la guerre.

ée de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n’a pas d’autre raison d’être que la lutte quotidienne sans cesse intensifiée. Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération. Ce n’est, en effet, qu’en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi unanimes de la nation, que la France retrouvera son équilibre moral et social et redonnera au monde l’image de sa grandeur et la preuve de son unité.

Aussi les représentants des organisations de la Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du CNR, délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidé de s’unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste.

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L’exposition « Les juifs de France dans la Shoah » inaugurée

L’exposition « Les juifs de France dans la Shoah » inaugurée

Vendredi dernier a eu lieu au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation en Ariège le vernissage de l’exposition « Les juifs de France dans la Shoah ». Cette exposition, gracieusement prêtée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), revient sur les grandes étapes de la persécution des juifs de France, sous l’Occupation lors de la Seconde Guerre Mondiale. Vingt panneaux, réalisés par le Mémorial de la Shoah, présentent cette période tragique : les premières mesures d’exclusions antijuives d’octobre 1940 instituées par le régime de Vichy, l’internement dans des camps en France, puis la déportation systématique et massive dans les camps étrangers, ainsi que la mise en œuvre de la « Solution finale » par le IIIe Reich.

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Ces résistantes derrière l’Affiche rouge

Ces résistantes derrière l’Affiche rouge

Après la panthéonisation de Mélinée et Missak Manouchian, l’historien Denis Peschanski revient sur le rôle longtemps méconnu mais ô combien important des femmes et des étrangers dans la Résistance.

On parle peu des femmes dans la Résistance, pourquoi sont-elles à ce point rendues invisibles ?
Denis Peschanski1. Pour trois raisons au moins. D’abord et avant tout à cause de leur statut dans la société. À l’époque plus encore qu’aujourd’hui bien entendu. Ensuite, dans le cas de la lutte armée, elles ne se servent pas, en général, des armes à feu et comme elles passent inaperçues, elles transportent les armes sur les lieux des attentats, cachées dans un cabas ou une poussette. Mais ce sont les hommes qui tirent. Il y a bien sûr des exceptions, mais telle est la règle. Au demeurant, elles jouent aussi leur peau en faisant cela. Enfin, troisième raison, avant la guerre elles n’ont toujours pas le droit de vote ; elles s’impliquent donc moins que les hommes dans la vie politique et sont peu présentes dans les partis. L’engagement reste une affaire d’hommes. Elles n’obtiendront le droit de vote qu’en avril 1944, en partie d’ailleurs grâce à leur action pendant la Résistance.

À partir de quand commence-t-on à parler du rôle des femmes dans la Résistance ?
D. P. J’ai l’habitude de dire, à propos de la mémoire collective et notamment pour la Seconde Guerre mondiale, qu’il n’y a pas un moment particulier où une histoire émerge, mais que plusieurs mémoires « fortes » et « faibles » coexistent. Dans le cas de ce conflit, on a vu apparaître alternativement la figure du Résistant, celle du Français veule ou collabo, celle de la victime juive ou encore le régime de Vichy, sans que jamais l’une ou l’autre de ces figures ne soit totalement effacée.

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Conférence

Conférence

Venez assister gratuitement à cette conférence de Gisele Provost sur un sujet d’actualité…la résistance et la déportation le jeudi 21/3 à 18h à la salle des fêtes d’Entraigues. Une dédicace se fera à la fin avec la possibilité d’acheter le livre sur place.