Auteur/autrice : JNR-CPL

« Frères d’ombre », le livre-hommage aux résistants du groupe « Ceux de Lucien-Sampaix »

« Frères d’ombre », le livre-hommage aux résistants du groupe « Ceux de Lucien-Sampaix »

C’est un nouvel éclairage sur la seconde guerre mondiale dans le sud-ouest. Cet ouvrage de Serge Ruaud revient sur l’histoire de jeunes résistants qui, en Dordogne et en Corrèze, se sont opposés à l’ennemi et au gouvernement de Vichy. Un récit fondé sur des archives et des témoignages.

Ils s’étaient baptisés « Ceux de Lucien-Sampaix », en hommage à un journaliste du journal l’Humanité fusillé par les Allemands. Le 29 janvier 1944, ils signent l’une des actions les plus spectaculaires de la résistance en Dordogne. A la nuit tombée, ils traversent les rails de la gare de Périgueux. Direction le dépôt des locomotives. Quatorze d’entre elles exploseront cette nuit-là.

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La Résistance sur le Lévézou en 1944

La Résistance sur le Lévézou en 1944

À l’occasion des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le PETR Syndicat mixte du Lévézou a lancé un projet ambitieux pour transmettre l’histoire de la Résistance locale et honorer la mémoire des combats et sacrifices de 1944. Entre juin et août 1944, le Lévézou fut le théâtre d’affrontements entre les maquisards et les troupes d’occupation, marqués par de violents combats et des représailles contre les civils.

Ce projet s’est articulé autour de quatre axes majeurs, mêlant mémoire, culture et transmission aux générations futures.

1. Valorisation des stèles commémoratives du Lévézou

Pour préserver et mettre en lumière les lieux de mémoire, une carte dépliante a été créée. Elle retrace les événements de 1944 en indiquant les sites des combats, ainsi que les lieux marqués par les exactions des troupes nazies en retraite. Un outil pédagogique essentiel pour explorer l’histoire locale.

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L’extraordinaire épopée du Guinéen Addi Bâ dans la résistance vosgienne

L’extraordinaire épopée du Guinéen Addi Bâ dans la résistance vosgienne

En 2017, le cinéma s’intéresse à la vie d’Addi Bâ, résistant longtemps oublié. Le film est tourné au Fort d’Uxegney, au Palais du Gouvernement à Nancy, à Gérardmer, Senones, Rambervillers, Fraize, avec une belle distribution : Marc Zinga, Alexandra Lamy, Louane, Pierre Deladonchamps…

Soixante ans après les faits, l’action du jeune Guinéen Addi Bâ est enfin reconnue. Il entre dans la Résistance après avoir combattu dans l’armée française (jusqu’à la « débâcle » et l’armistice) au sein d’un corps de Tirailleurs sénégalais. Autour de Tollaincourt, dans la région de Lamarche, il organise des équipes de résistants et participe à la création du premier maquis vosgien, aidé par la population et par son charisme et sa gentillesse. C’est principalement grâce aux enquêtes et à la détemination de deux hommes que l’histoire d’Addi Bâ sort des oubliettes : le colonel Maurice Rives et le journaliste Etienne Guillermond, auteur de plusieurs ouvrages sur ce « héros vosgien » et originaire de Tollaincourt. Etienne Guillermond sera ce soir à Neufchâteau, à 19h, à l’invitation de la Ligue des droits de l’homme, pour une rencontre-débat précédée de la projection du film « Nos patriotes ».

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La famille de Gaulle remet le manuscrit de l’appel du 18 juin à l’État : « Ce texte fait partie du patrimoine du pays », approuve un biographe du général

La famille de Gaulle remet le manuscrit de l’appel du 18 juin à l’État : « Ce texte fait partie du patrimoine du pays », approuve un biographe du général

« Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. » C’est par ses mots que le général De Gaulle, parti à Londres chercher le soutien du Royaume-Uni, incite les Français à ne pas renoncer, alors que quatre jours plus tard, le maréchal Pétain signait l’Armistice avec les Allemands.

La famille du général de Gaulle va remettre jeudi 12 juin à l’État le manuscrit de son appel du 18 juin 1940, a annoncé vendredi la maison d’enchères Artcurial. « Je trouve ça très bien parce que, à partir du moment où c’est l’État qui possède ce manuscrit, ça le met à l’abri des aléas de succession… On ne sait jamais ce qui peut arriver dans une famille, même très illustre », confie l’historien et biographe du général, Éric Roussel, joint par franceinfo.

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Journée nationale de la Résistance et Rallye Citoyen

Journée nationale de la Résistance et Rallye Citoyen

La cérémonie de la Journée Nationale de la Résistance, célébrée le 27 mai, a exceptionnellement eu lieu ce jeudi 5 juin à L’Aigle (Orne) parallèlement au Rallye Citoyen.

A l’occasion de la Journée nationale de la Résistance, jeudi 5 juin, près de 300 élèves du lycée Napoléon et des collèges Dolto, Foch et Molière, à L’Aigle (Orne) ont participé au Rallye Citoyen, un moyen ludique de tester leurs connaissances sur les institutions.

Lors de chaque atelier, les groupes étaient invités à répondre à onze questions sur des thématiques différentes.

Parallèlement, les élèves de la classe Défense assuraient la collecte des résultats tout au long de la journée.

Leur avenir est compromis : ces élèves de l’Orne manifestent devant leur lycée
Munis d’un plan et d’horaires à respecter, les élèves ont arpenté la ville, en passant par la mairie, la police municipale, la médiathèque, l’UNA, l’office du tourisme… « C’est amusant, on apprend des choses », raconte Inaya, élève du collège Molière.

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S’opposer au nazisme au cœur du Reich, histoire de la Résistance des Alsaciens

S’opposer au nazisme au cœur du Reich, histoire de la Résistance des Alsaciens

Si l’Alsace est longtemps restée en dehors des récits sur la Résistance, les Alsaciens ne sont pas restés silencieux face à l’annexion. Depuis les années 2000, les historiens redécouvrent ces trajectoires d’hommes et de femmes qui se sont opposés au nazisme.

Le 14 avril 1942, Marcel Weinum, un étudiant strasbourgeois de 18 ans, est décapité à Stuttgart. Condamné à mort par les nazis pour avoir tenté d’assassiner le gauleiter Robert Wagner à Strasbourg l’année précédente, il est une des rares figures de résistant connue en Alsace. Le fondateur du groupe de La Main noire n’est, toutefois, pas le seul Alsacien à s’être opposé au régime nazi.

Dès l’automne 1940, quelques semaines seulement après la défaite de l’armée française, des groupes clandestins s’organisent. Cheftaine des guides de France, Lucienne Welschinger fonde avec plusieurs amies, toutes engagées dans le scoutisme, l’équipe Pur-Sang. Dans un premier temps, elles fournissent une aide matérielle aux prisonniers de guerre français détenus en Alsace. Mais rapidement, elles mettent à profit leurs connaissances des itinéraires de randonnée dans les Vosges pour organiser des évasions vers la France.

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