EN IMAGES – Ils créent un roman photo pour immortaliser un événement majeur de la résistance en Dordogne

EN IMAGES – Ils créent un roman photo pour immortaliser un événement majeur de la résistance en Dordogne

80 ans après, une trentaine de passionnés de l’association Regards réalise un roman-photo pour reconstituer une attaque de résistants périgourdins contre un convoi allemand en février 1944. Le dernier shooting a eu lieu ce dimanche 21 avril à Saint-Geyrac (Dordogne).

Clément et Matthias sont couchés dans les broussailles, bérets sur la tête, fusils dans les mains. Ils sont à fond dans leur rôle de résistants. Ces lycéens de 16 ans participent à la création du roman-photo « La Panique », qui reconstitue, 80 ans après, un événement majeur de la résistance en Dordogne. Le dernier jour de shooting a eu lieu ce dimanche 21 avril à Saint-Geyrac.

Une attaque des résistants sur un convoi allemand
Des passionnés d’histoire, et surtout de la Seconde Guerre mondiale, se sont réunis dans l’association Regards. Ils ont décidé de raconter, en images, la journée du 14 février 1944. Ce jour-là, un groupe de résistants attaque un convoi allemand à Sainte-Marie-de-Chignac. Des soldats nazis sont tués, d’autres blessés. L’attaque déclenche une vague d’actions de la résistance périgourdine pour chasser les nazis de Dordogne.

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Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep04 Ma chance

Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep04 Ma chance

Entré dans la Résistance à 16 ans, Robert Birenbaum aurait dû intégrer les FTP-MOI pour mener la lutte armée. Mais le jour de son admission, en novembre 1943, tous les membres du groupe dirigé par Missak Manouchian ont été arrêtés, mettant un terme à la lutte armée à Paris.

« Quand je pense à des gars comme Manouchian, Rayman, tous ces gars qui ont été fusillés, c’est eux qui ont tout fait!J’ai pleuré pour entrer chez eux, pendant des semaines, des mois, je voulais être aux Francs-Tireurs. J’ai obtenu l’autorisation d’entrer dans leur groupe le jour où ils se sont fait prendre. »

Chargé du recrutement des combattants au sein du Parti Communiste, Robert Birenbaum n’a donc jamais participé à la lutte armée. Une seule fois, il a connu la peur, un jour d’août 1943, alors qu’il devait remettre des faux-papiers à un camarde à Joinville le Pont et que tous les deux ont été arrêté par les gendarmes.

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Deuxième Guerre mondiale : quand les guérilleros espagnols organisaient la première brigade de résistance armée de l’Aude… et de France

Deuxième Guerre mondiale : quand les guérilleros espagnols organisaient la première brigade de résistance armée de l’Aude… et de France

Fils de l’une des chevilles ouvrières de ce mouvement, Raymond Hernando raconte comment les républicains espagnols fuyant le franquisme et réfugiés dans le département, notamment à Carcassonne, contribuèrent à allumer la flamme de la lutte contre l’occupant nazi.

En février 1939, les réfugiés espagnols républicains, communistes ou anarchistes fuyant l’arrivée au pouvoir de Franco se comptent déjà par centaines de milliers dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales (avec les conditions d’accueil inhumaines qui leur furent réservées). C’est dans ce contexte que furent créées cette même année les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) : constitués d’Espagnols (250 à chaque fois), ces groupes deviennent pour le gouvernement français un vivier de main-d’œuvre gratuite, affectés pour effectuer des travaux ou d’intérêt général ou stratégiques dans les zones frontalières ou dans des camps militaires. Antonio Hernando Villacampa faisait partie de l’un d’eux : en 1940, il se trouvait le long de la ligne Maginot au moment de l’invasion allemande.

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Quatrième publication de la série « Objet du mois » : « Groupe de FFI à Ménilmontant »

Quatrième publication de la série « Objet du mois » : « Groupe de FFI à Ménilmontant »

Voici la quatrième publication de la série « Objet du mois » qui vous présente un objet ou un document situé dans une des salles de notre musée. L’oeuvre choisie pour ce mois d’avril est une photographie d’un « Groupe de FFI à Ménilmontant » réalisée par Robert Doisneau.
Vous pouvez la retrouver dans l’exposition temporaire du musée « Robert Doisneau, l’esprit de Résistance ». #robertdoisneau #aamrn
#museedelaresistancenationale 🔥📸
 

Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

En juillet 1944, l’armée allemande lance une violente offensive pour démanteler le maquis du Vercors. Parmi les résistants, de nombreux étrangers participent à ces combats. Historiens et passionnés tentent de retrouver les traces de l’incroyable parcours de ces hommes nés de l’autre côté de la Méditerranée et qui ont marqué l’histoire de la Résistance sur les plateaux du Vercors. Reportage.

Publié le : 15/04/2024 – 10:38

Les commémorations des 80 ans de la libération de la France seront lancées mardi 16 avril par Emmanuel Macron à Vassieux-en-Vercors. Dans ce village de la Drôme, quasiment rasé en juillet 1944 lors des combats entre résistants et l’armée allemande, le chef de l’État s’attardera peut-être sur les tombes d’Abdesselam Ben Ahmed, d’Ahmed Ben Ouadoudi ou de Samba N’dour. Ces trois combattants étrangers reposent dans la nécropole qui abrite les tombes de 187 maquisards et civils morts sur le plateau du Vercors en juillet 1944.

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« On défendait la peau de la France » : Daniel Huillier est l’un des derniers résistants du maquis du Vercors

« On défendait la peau de la France » : Daniel Huillier est l’un des derniers résistants du maquis du Vercors

À 96 ans, Daniel Huillier est l’un des derniers témoins de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. Engagé dans le maquis du Vercors durant son adolescence, il partage aujourd’hui son histoire alors qu’Emmanuel Macron est en visite, ce mardi 16 avril, à Vassieux-en-Vercors pour les 80 ans de la Libération.

« Il est difficile pour moi de me mettre en avant« , prévient Daniel Huillier. « On n’a fait que notre devoir, c’est tout« . Aujourd’hui âgé de 96 ans, l’actuel président de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors avait 16 ans lors de la Seconde Guerre mondiale. « Je n’ai jamais eu peur, confie-t-il à France 3 Alpes. On défendait notre peau, la peau de la France« .

« La Résistance a commencé dans le Vercors fin 40, début 41« , souligne l’ancien maquisard qui se souvient de cette période qui a marqué sa vie à jamais.

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Qu’est-ce que la mémoire de la Résistance ?

Qu’est-ce que la mémoire de la Résistance ?

Un Président honore la Résistance. Mais honore-t-il aussi leur histoire de résistance à l’autorité et à la loi ?
Même un journaliste politique extrêmement fatigué peut comprendre pourquoi Emmanuel Macron commémore la Résistance aux Glières, puis à Vassieux-en-Vercors. Aucun sujet n’est plus consensuel de l’extrême gauche à l’extrême droite. A bien y regarder, aujourd’hui peu de monde défend la collaboration, et même les pétainistes d’hier se présentent comme résistants. Certains l’ont d’ailleurs été, je crois même un président de la République…

Mais c’est une autre histoire. Car la leçon de cette histoire, la leçon de la Résistance est une question : quelle leçon retenir de la Résistance ? Quelle leçon retenir pour le temps présent ? Or, il y a quelque chose d’étrange à voir un président de la République honorer un symbole de désobéissance civile, puisque la Résistance était d’abord un refus de respecter les lois promulguées en l’occurrence non pas par la République française mais par l’Etat français.

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Le carnet d’un résistant déporté retrouvé 79 ans plus tard dans une machine à coudre : l’histoire insolite d’une précieuse découverte

Le carnet d’un résistant déporté retrouvé 79 ans plus tard dans une machine à coudre : l’histoire insolite d’une précieuse découverte

C’est un témoignage vieux de 79 ans. Un petit carnet rempli de notes et découvert dans le tiroir d’une machine à coudre. Celui de Paul Duval, un résistant français déporté et mort en 1945 dans le camp de concentration de Floha.

La découverte est aussi inattendue que précieuse. En octobre 2023, Enzo Delpech et Charlotte Leroy, tous deux chargés de recherche et de médiation pour la ville de Cahors, reçoivent ce carnet. Il avait été retrouvé par un bénévole Emmaüs dans le tiroir d’une machine à coudre Singer récupérée lors d’une collecte. “Il avait tout de suite remarqué les numéros de matricule sur la couverture”, raconte Charlotte Leroy. “Ça l’a interloqué et il l’a donné l’association du musée de la résistance, de la déportation et de la libération du Lot avec lequel nous travaillons.”

Le témoignage de plusieurs mois de déportation
Ce carnet, long d’une dizaine de centimètres, est constitué d’une couverture en aluminium. “L’enveloppe semble taillée dans une gamelle de déporté car elle est faite de la même matière”, souligne la chargée de recherche. “Sur le verso, il y est gravé le nom de plusieurs camps avec en face, son numéro de matricule.”

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