Mois : septembre 2021

« Contre vents et marées » : les jeunes résistants nordistes se racontent au cinéma

« Contre vents et marées » : les jeunes résistants nordistes se racontent au cinéma

Quatre résistants nordistes expliquent à un réalisateur lillois, et à de jeunes lycéens, ce qui a forgé leur conscience et leur engagement précoce pendant la Seconde Guerre mondiale. Un documentaire sobre et essentiel.

 

Les plus attentifs ou les plus impatients savaient que Contre vents et marées devait sortir sur les écrans le mercredi 22 septembre. Ce fut le cas, mais dans les salles parisiennes dans un premier temps. Ce film documentaire mettra quelques jours de plus pour parvenir jusque dans le nord de la France… où il devrait trouver un écho démultiplié. Il est en effet question de quatre résistants de la Seconde Guerre mondiale, qui ont résidé dans la région, et qui racontent leur engagement.

D’abord devant le réalisateur du film, Jean-Philippe Jacquemin, un Lillois très tôt habité par l’imaginaire de la Résistance grâce aux récits qu’en faisait sa grand-mère.

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hâtellerault : inlassable témoin de l’horreur des camps, Renée Moreau s’éteint à 102 ans
Grande figure châtelleraudaise de la Résistance, Renée Moreau s’est éteinte ce vendredi 24  septembre 2021 à l’âge de 102 ans. La disparition d’un des derniers témoins de l’horreur des camps.

Inlassable témoin de l’horreur des camps, Rénée Moreau, grande figure châtelleraudaise de la Résistance, s’est éteinte ce vendredi 24  septembre 2021 à la résidence retraite de Senillé, où elle vivait depuis quelques années. Elle venait de fêter ses 102 ans.
Renée Moreau est née en 1919 dans une famille modeste à Buxeuil. Titulaire d’un certicat d’études, elle a travaillé comme employée de maison, puis comme vendeuse à Paris, avant d’entrer à la Manufacture d’armes de Châtellerault.

En 1940, elle est entrée dans la Résistance. Très active, elle a organisé avec d’autres une grande manifestation du personnel de la Manu le 26 novembre 1942 pour protester contre l’envoi de travailleurs en Allemagne. Dénoncée par un collègue, elle a été arrêtée en février 1943 avec quatorze autres résistants de la Manu.

Deux ans en enfer

Tout d’abord incarcérée à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, où elle a été battue au cours de nombreux interrogatoires, elle a été conduite en mars 1943 au fort de Romainville puis à Compiègne et, enfin, déportée au camp de Ravensbrück avec le «convoi des 19.000», où elle a découvert l’insoutenable réalité des camps. Transférée début 44 à Neubrandeburg puis à l’usine souterraine de la Valbau, elle s’est évadée au printemps 1945 à la faveur de l’arrivée de l’Armée rouge. Elle est revenue à Châtellerault en juin de la même année, pesant moins de quarante kilos.

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« Désolé, Eric Zemmour, mais on compte de nombreux ‘Mohamed’ dans la Résistance »

« Désolé, Eric Zemmour, mais on compte de nombreux ‘Mohamed’ dans la Résistance »

Habitant de la région lyonnaise, Kamel Mouellef parcourt la France à la recherche des combattants « indigènes » oubliés. Il a publié deux BD à partir de cette quête. Dans une tribune que nous publions ci-dessous, il réagit aux propos d’Eric Zemmour qui souhaite interdire les « Mohamed » et autres prénoms étrangers.

M. Eric Zemmour veut interdire le prénom « Mohamed » et tous les prénoms étrangers. J’ai du mal à comprendre. Pourquoi s’est-il embarqué là-dedans ? Veut-il nous emmener dans une guerre civile ?

Comme beaucoup d’autres avant lui, le candidat putatif à l’élection présidentiel oublie ce que tous les « Mohamed » ont apporté à la France, particulièrement en ce battant pour ce pays pour lequel ils n’avaient bien souvent pas la nationalité.

Cette histoire ne date pas d’hier. Ça a commencé avec la Guerre de Crimée, ça s’est poursuivi avec la guerre contre les Prussiens en 1870 et ça a culminé lors des deux guerres mondiales et la guerre d’Indochine.

Mon arrière-grand-père, Alouache, tirailleur algérien, a combattu à Verdun où il a été gazé. Il est finalement mort au front en juillet 1918.

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5 personnalités méconnues mises en avant par le « Panthéon des oubliés »

5 personnalités méconnues mises en avant par le « Panthéon des oubliés »

Pour les Journées du Patrimoine, SOS Racisme a inauguré une statue visant à rendre hommage aux personnalités peu connues de l’histoire de France. Des militant·es antiracistes, des féministes, des artistes, des intellectuel·les, ou encore des figures de la Résistance forment ce « Panthéon des oubliés ».

Madeleine Pelletier, Abdelkader Ibn Muhieddine, Pierre Seel… Ces noms ne vous disent peut-être rien, et c’est précisément ce contre quoi SOS Racisme entend lutter. À l’occasion des Journées du Patrimoine, SOS Racisme a inauguré ce week-end une statue rendant hommage aux personnalités méconnues de l’histoire de France. Une quinzaine d’associations prennent également part au projet. Installée temporairement place de la République à Paris, la statue est en quelque sorte un « Panthéon des oubliés ».

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Ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

Ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

Le 24 septembre 1944, il y a 77 ans aujourd’hui, les nazis effectuent une énorme rafle dans six villages de la vallée du Rabodeau, en représailles des actions du Groupe Mobile Alsace-Vosges, du 1er RCV-FFI et des SAS britanniques.
453 hommes, de 18 à 50 ans, de Moussey, Belval, La Petite Raon, Le Puid, Le Saulcy et Le Vermont sont arrêtés.
D’abord détenus au château de Belval où certains sont torturés, ils partent à pied le lendemain vers le camp de sûreté de Schirmeck. Jules Py, 61 ans, maire de Moussey, refusant d’abandonner ses administrés, ouvre la marche. Il paiera de sa vie son dévouement.
Les hommes passent la nuit dans une usine désaffectée à Fouday et arrivent le 26 à Schirmeck.
Début octobre 1944, ils sont déportés à Dachau. Beaucoup seront envoyés ensuite dans différents camps du système concentrationnaire nazi.
317 ne reverront jamais les Vosges.
(Photo : plaque commémorative à La Petite Raon)
Hommage à Jean De VOGÜÉ

Hommage à Jean De VOGÜÉ

Cérémonie aujourd’hui Place de Lévis de dévoilement de la plaque commémorative en Hommage à Jean De VOGÛE, Résistant, membre du Comité d’action militaire du Conseil National de la Résistance, acteur majeur de la Libération de Paris ( http://museedelaresistanceenligne.org/media3257-Jean-de-VogA) avec la participation de /
– Laurence PATRICE (chargée de la mémoire et du monde ccmbattant de la Mairie de Paris), représentant Anne HIDALGO,
– Geoffroy BOULARD (Maire du 17eme arrondissement de Paris)
– la famille de Jean de VOGÛE,
– Sylvie ZAIDMAN, directrice du Musée de la Libération de Paris,
– Jean Rol Tanguy, Président du Comité parisien de Libération,
– représentants du Musée de la Résistance Nationale.