Mois : mai 2021

Il y 78 ans, nous vivions les débuts de La Résistance

Il y 78 ans, nous vivions les débuts de La Résistance

L’Indépendant vous propose une nouvelle chronique « C’était aujourd’hui… » où régulièrement, on vous partage le récit d’un événement majeur de l’Histoire s’étant déroulé aujourd’hui.

C’était aujourd’hui… Le 27 mai 1943

Alors que l’Occupation allemande gronde en France depuis déjà 3 ans, Le Général De Gaulle, depuis Londres, décide en décembre 1940 la création d’un organisme libre et pluraliste qui reconnaisse sa légitimité, alors que Philippe Pétain s’autoproclame “chef de l’État français” depuis Vichy.

Il confie le projet à Jean Moulin, figure historique de la Résistance française et délégué personnel officiel du général De Gaulle sur le territoire français.

La première mission est d’unifier l’ensemble des mouvements de Résistance intérieure. En effet, au lendemain de l’appel du 18 Juin 1940, de nombreux mouvements de Résistance se sont formés mais malheureusement, pour la plupart, leur organisation laisse à désirer et le cloisonnement de chacun entrave le bon déroulé de leurs opérations.

Le miracle se produit enfin le 27 mai 1943. Dans l’appartement du 6e arrondissement de Paris de René Corbin, haut fonctionnaire français, se tient la toute première réunion clandestine du Conseil National de la Résistance, présidée par Jean Moulin en personne.

Sont présents tous les représentants des 8 grands mouvements de la résistance, les représentants des deux grands syndicats d’avant-guerre et les représentants des six principaux partis politiques de la Troisième République.

Robert Chambeiron, résistant, homme politique français et ami de Jean Moulin dira de cette réunion “en métropole, avant le 27 mai, il y avait des résistances ; après, il y a la Résistance.”

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Michel Duru, ancien résistant et directeur du musée de la Résistance de Blois, est mort

Michel Duru, ancien résistant et directeur du musée de la Résistance de Blois, est mort

Michel Duru, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, est mort à l’âge de 95 ans. En 1944, il participe à la libération du Loir-et-Cher, avant de co-fonder 50 ans plus tard le musée de la Résistance de Blois.

Il n’avait que 16 ans lorsqu’il est entré dans la Résistance, espionnant des cadres de la Gestapo du Loir-et-Cher. Michel Duru, ancien résistant, est mort ce mercredi 26 mai, à l’âge de 95 ans, a annoncé la mairie de Blois. Figure locale, il avait participé à la fondation du musée de la Résistance blésois en 1995, avant d’en être le directeur entre 2000 et 2008.

Il passe la première moitié de l’Occupation dans un internat privé, bercé par la propagande des fidèles du maréchal Pétain. En juillet 1943, de retour à Blois et âgé de 17 ans, il est initié à la Résistance par un agriculteur, engagé au Parti communiste. Six mois plus tard, il est présenté au chef des résistants du pays de La Chaussée-Saint-Victor, village tout proche de Blois. « J’avais très envie de participer à une aventure », raconte-t-il dans un documentaire, publié sur le site « Les Résistances », initié par France 3, l’Ina et les production Kien.

D’espion à combattant
L’aventure de Michel Duru commence par de petits renseignements : coup du sort, sa maison est située juste en face de celle d’un architecte, proche de cadres de la Gestapo du Loir-et-Cher, dont il se charge de rapporter les visites aux réseaux clandestins.

Il participe ensuite à la libération de La Chaussée et de Blois en août 1944 avec les Forces françaises de l’intérieur sous les ordres du commandant Judes. Avant de défiler, le 18 juin 1945, sur les Champs-Elysées dans les rangs de la Nouvelle armée française.

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Journée nationale de la Résistance à Saint-Paul : la ville rend hommage à Germaine Tillion

Journée nationale de la Résistance à Saint-Paul : la ville rend hommage à Germaine Tillion

La ville de Saint-Paul célèbre ce jeudi 27 mai 2021, la Journée nationale de la Résistance. « Cette date fait référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance organisée le 27 mai 1943 » indique la mairie. « Un rendez-vous fixé à Paris au premier étage du 48 rue du Four. Jean Moulin, délégué du général de Gaulle, instaurait ce conseil afin d’unifier les divers mouvements de Résistance » ajoute la ville de Saint-Paul dont nous publions le communiqué ci-dessous. (photos : mairie de Saint-Paul)

Ce rendez-vous permet également de rappeler aux jeunes générations l’engagement des hommes et des femmes qui se sont levés contre l’occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy. C’est le cas de la grande résistante française, Germaine Tillion, morte en 2008.

Saint-Paul rend hommage à cette ancienne ethnologue déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 21 octobre 1943. Arrêtée en août 1942, elle perd sa mère, résistante comme elle, déportée et gazée en mars 1945. Dès sa libération, Germaine Tillion, s’emploie à rassembler et à classer des documents concernant l’histoire du camp de Ravensbrück.

Avant sa déportation, cette figure de la Résistance fut incarcérée pendant un an à la prison de la Santé puis à Fresnes pour ses activités de résistante. La commune tient à publier en intégralité la lettre écrite à ses juges allemands depuis sa cellule de Fresnes.

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Journée de la Résistance (14) : hommage à Gilbert Lecor

Journée de la Résistance (14) : hommage à Gilbert Lecor

À travers un moment de recueillement, le devenir de la stèle Gilbert Lecor à Sainte-Marguerite-des-Loges (Calvados) a été évoqué. La municipalité voudrait officialiser ce lieu de mémoire.

Dans le cadre de la journée nationale de la Résistance, une cérémonie du souvenir s’est tenue à la stèle de Gilbert Lecor, à quelques mètres de l’herbage où fut tué le jeune Résistant, le 21 août 1944. Le maire délégué de Sainte-Marguerite-des-Loges, Yohann-Cédric Tellier, a donné lecture du message de la ministre Geneviève Darrieussecq, rappelant que ce jour correspondait à la première réunion du conseil national de la Résistance (CNR), le 27 mai 1943. Deux gerbes ont ensuite été déposées à la stèle. « Gilbert Lecor est le seul Résistant tué lors de la libération du canton de Livarot. Il avait à peine 17 ans », a souligné le général Joël Coignard.

« Perpétuer le souvenir »

Le 21 octobre 1967, sur la D268 a été dévoilée une stèle à sa mémoire au lieu-dit Les Manies, dans la commune de Sainte-Marguerite-des-Loges. Il s’agit d’une initiative de la famille et de l’amicale des anciens du réseau Buckmaster, du nom du colonel britannique chargé d’organiser les réseaux de renseignements en France. « Cette stèle résulte d’une souscription, elle n’est pas cadastrée. Elle est sur le domaine public et on espère que la municipalité va faire le nécessaire pour officialiser ce lieu de mémoire et ainsi perpétuer le souvenir. » Une démarche qui permettrait que ce lieu soit entretenu par les services techniques de Livarot-Pays-d’Auge.

Le président de l’amicale des anciens du réseau Buckmaster, Patrick Hautechaud, a donné des informations sur cette association, qui a connu jusqu’à 380 membres et qui va disparaître, faute d’adhérents. « J’ai rencontré le préfet. Nous allons vers la dissolution. Nous allons fusionner avec la fondation des descendants des Médaillés de la Résistance, qui dépend de la chancellerie. »

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JNR 2021 – Bretagne

JNR 2021 – Bretagne

Cette année pour la journée nationale de la Résistance, j’ai décidé de rendre hommage à l’engagement des communistes à Brest à travers les deux figurent du parti ayant dirigés la région Bretagne des premiers jours de l’année 1941 aux derniers jours de l’année 1942. Ces deux hommes implanteront les groupes O.S (puis F.T.P) en janvier et le Front national à Brest en mai 1941, il y a 80 ans tout juste. La méthodologie employée par l’action frontale coûtera chère en vie humaine à ce mouvement. Les brestois ne seront pas épargnés, dénombrant de nombreux fusillés ou déportés.
JNR 2021 – Paris

JNR 2021 – Paris

Dans la cadre de la Journée nationale de la Résistance, Jérôme Coumet et moi- même nous avons rendu hommage à l’engagement des hommes et des femmes qui ont refusé tout à la fois la collaboration et l’Occupation.
Nous avons accordé une place particulière à des figures du 13e comme l’abbé Georges Hénocque (aumônier dans l’arrondissement), Celestino Alfonso (qui habitait rue de Tolbiac) qui était l’un des compagnons d’arme de Missak Manouchian, ou encore le conseiller municipal communiste René Le Gall, figure du syndicalisme CGT du bâtiment, fusillé comme otage.
Aujourd’hui, les valeurs de la Résistance sont menacées. On voit resurgir de plus en plus de campagnes de dénigrement, l’apologie de Vichy, le racisme est quotidien. Cela signifie que les valeurs humanistes ne sont pas acquises pour toujours. Nous devons nous unir, lutter avec fermeté et sans concession contre les résurgences du nazisme et du racisme ».
Nous reviendrons l’année prochaine sur la Résistance dans le 13e arrondissement à l’occasion de la semaine que nous ne manquerons pas d’organiser autour du 27 mai 2022.

JNR 2021 À PARIS

JNR 2021 À PARIS

la Journée Nationale de la Résistance 2021 va se tenit une novelle fois dans des conditions bien particulières. Gestes barrières et limitations de participation comprise
Cela nous conduit à renouveller notre appel au fleurissement de proximité de tous les lieux portant mémoire de la Résistance, des femmes et des hommes qui s’y sont engagés, de toutes les victimes de la répression et des persécutions.
A Paris, voici les différentes initiatives que le comité de pilotage de la JNR a réussi en installer ou celles à auxquelles il s’associe.
Avant la cérémonie rue du Four une plaque sera dévoilée au 88 avenue Wagram, dans cet immeuble se sont tenues des réunions clandestines du fonctionnement du CNR.
Voici la suite de la journée :