Mois : mars 2019

Conférence – La mémoire oubliée de la Seconde Guerre mondiale

Conférence – La mémoire oubliée de la Seconde Guerre mondiale

La mémoire oubliée de la Seconde Guerre mondiale
Vendredi 29 mars, 18 h
Avec Stéphanie Trouillard, journaliste pour France 24, auteure de l’ouvrage Mon oncle de l’ombre : Enquête sur un maquisard breton.

Pendant des décennies, le souvenir d’André Gondet, un résistant tué en juillet 1944, s’est perdu au sein desa famille. A travers son livre Mon oncle de l’ombre, sa petite-nièce a décidé de briser le silence. Qui était cet homme dont son grand-père ne prononçait pas le nom ? Quel était son combat ? Pendant cinq ans, la jeune femme arpente les salles d’archives et interroge des témoins de cette période. En se lançant sur les traces de ce héros ordinaire, elle se rend compte qu’un voile a été jeté sur la mémoire sensible de la Seconde Guerre mondiale. Soixante-dix ans après, les hommes et les femmes se libèrent enfin de ce poids. Le passé ne demande qu’à parler.

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André Gondet,héros retrouvé du maquis de Saint-Marcel : une enquête familiale

André Gondet,héros retrouvé du maquis de Saint-Marcel : une enquête familiale

Grâce à l’enquête de sa petite nièce, André Gondet, un résistant breton oublié reçoit la médaille de la Résistance 75 ans après sa mort et reprend sa place dans sa famille. 

Le 18 juin prochain (2019), seront célébrés les 75 ans de la bataille du maquis de Saint-Marcel. A l’été 1944, plus de 3000 résistants se regroupent dans la campagne de cette petite commune du Morbihan et vont obtenir la première victoire significative face à l’occupant sur le territoire français.

S’en suivent malheureusement d’atroces représailles contre la population et la Résistance alors que les troupes américaines se font attendre. Parmi les victimes, André Gondet, un jeune membre des Forces Françaises de l’Intérieur. Il allait à coup sûr tomber dans l’oubli sans les recherches menées récemment par sa petite nièce. Stéphanie Trouillard raconte son travail dans un livre « Mon oncle de l’ombre, enquête sur un maquisard breton » (éditions Skol Vreiz). 

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Ce jour là | Le 15 mars 1944

Ce jour là | Le 15 mars 1944

Le programme du Conseil National de la Résistance, appelé « Les jours heureux par le CNR », est adopté à l’unanimité par l’ensemble des mouvances politiques représentées au CNR. Ce court texte d’une dizaine de feuillets comprend deux parties, un « plan d’action immédiate » concernant l’action de la résistance intérieure à mener dans la perspective de la libération, suivi d’un second volet comportant les « mesures à appliquer dès la libération du territoire ». Les premières ont trait à l’épuration et seront suivies à plus long terme de réformes. Parmi celles-ci, des nationalisations mais aussi la création de la sécurité sociale. Il y est également question de la mise en place du suffrage universel. On se rappelle davantage cette seconde partie, la plupart de ces propositions ayant effectivement été adoptées par le gouvernement provisoire de la République Française entre 1944 et 1946.

Légende : Journal Libération, édition zone Sud, n° spécial de mai 1944 consacré au programme du Conseil national de la Résistance, adopté le 15 mars 1944. Plus d’informations : http://museedelaresistanceenligne.org/media1330-Le-journal-iLibA#fiche-tab

 

Maquis Saint-Marcel : l’histoire du résistant André Gondet refait surface

Maquis Saint-Marcel : l’histoire du résistant André Gondet refait surface

Stéphanie Trouillard ne connaissait rien de l’histoire de son arrière grand oncle. Seul un portrait d’André Gondet s’affichait sur les murs du domicile familial. Elle a décidé d’en savoir plus et enquêté sur le passé de son aïeul. Un reportage d’E. Pinault, B. Van Wassenhove, P. Chalumeau, N. Berthier, D. Mérieux, J. Ruelle, J. Le Quiniou / avec Stéphanie Trouillard, Auteure « Mon Oncle de l’ombre » – Jean-Claude Guil; Fils de FFI fusillé – Commandant Tristan Leroy, Conservateur musée de la Résistance bretonne – St Marcel – Général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération

74e anniversaire de la libération des camps de Buchenwald et de Dora

74e anniversaire de la libération des camps de Buchenwald et de Dora

74e anniversaire de la libération des camps de Buchenwald et de Dora

Le Jeudi 11 Avril 2019

Discours et fleurissement du monument de l’Association française
Buchenwald-Dora et Kommandos – Père Lachaise à 15H30

Rendez-vous à 15h15 devant l’entrée de la rue des Rondeaux – côté Place Gambetta

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Ravivage de la Flamme – Arc de Triomphe à 18H30

En présence de la Musique des Gardiens de la Paix de la Préfecture de Police de Paris

Rendez-vous à 17H30 sur les Champs-Elysées
(en haut de l’avenue des Champs-Elysées côté avenue Friedland devant l’escalier d’accès au musoir)

La Retirada, il y a 80 ans : gros plan sur le réseau Ponzan

La Retirada, il y a 80 ans : gros plan sur le réseau Ponzan

À l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de la Retirada, le docteur Robert Arnal, le président de la régie des patrimoines, Patrick Berlureau, et Placer Thibon-Marey (universitaire) convient le plus grand nombre à la conférence hommage qu’ils donneront samedi, à 15 h 15, à l’auberge du Montcalm, à Auzat. Au préalable, Robert Arnal remettra, à 15 heures, comme le lui avait demandé son ami Julio Carreras, le dernier anarcho-syndicaliste d’Auzat (décédé en 2018), le drapeau de la CNT (Confédération nationale du travail) Auzat à la maison des patrimoines, où désormais il sera exposé. Clandestine jusqu’en 1944, la CNT comptera jusqu’à 400 membres dans le Vicdessos. Samedi, les conférenciers décriront cet esprit anarcho-syndicaliste, ses actions en Espagne, son rôle dans la Résistance en France et les actions militaires menées dans l’après-guerre. L’année 2019 est marquée par les commémorations de cet anniversaire qui rappellent les événements vécus début 1939 par près d’un demi-million de femmes, d’hommes et d’enfants, qui, après la chute de la IIe République espagnole, emprunteront la route de l’exil. Pour notre territoire frontalier, porte d’entrée de nombreux réfugiés, cet événement constitue un épisode majeur de l’histoire de la haute Ariège. Robert Arnal s’exprimera aussi sur «le réseau Ponzan», l’un des plus importants réseaux d’évasion des Pyrénées, en lien avec la Résistance française et les services des renseignements français et britannique. Le réseau passera plus de 1 500 personnes (résistants, juifs, aviateurs…) par-delà la frontière. Réfugié en France après la guerre d’Espagne, Francisco Ponzan sera interné au camp du Vernet. Il s’en évadera grâce à la complicité de l’Ariégeois Jean Bénazet et mettra tout en œuvre pour libérer des prisonniers… Appréhendé en 1943, à Toulouse, par la police française, il sera emprisonné à la prison Saint-Michel jusqu’au 17 août 1944. Ce même jour, il sera fusillé à Buzet (Tarn), avec cinquante autres victimes.

La conférence sera ponctuée de danses, poésies, chants et suivie d’un apéritif tapas. Entrée gratuite.

Vernissage de l’exposition « Les graffitis, ultimes témoignages des fusillés du Mont-Valérien »

Vernissage de l’exposition « Les graffitis, ultimes témoignages des fusillés du Mont-Valérien »

L’exposition « Les graffitis, ultimes témoignages des fusillés du Mont-Valérien » présente les 31 graffitis encore présents dans la chapelle.
31 graffitis, 31 traces, témoignages des politiques répressives mises en place pendant l’occupation allemande et des parcours d’engagements.

Cette première exposition temporaire réalisée au mémorial du Mont-Valérien, est consacrée à ces témoignages, exceptionnels objets mémoriels, patrimoniaux, historiques et profondément révélateurs de qui étaient ces hommes, de leurs croyances individuelles et de leurs engagements collectifs.
Objets sensibles et uniques, les graffitis disent à la fois les espérances et les croyances de ceux qui se battaient du côté de la vie et sont révélateurs de l’organisation de la répression et des persécutions raciales.

Mercredi 27 mars | 18h | Mémorial du Mont-Valérien
Entrée gratuite | Inscription nécessaire

Chateaubriant – Atelier concert – CNRD 2019

Chateaubriant – Atelier concert – CNRD 2019

Les rendez-vous musicaux du service éducatif

Hommage à Fernand Devaux
Lundi 25 mars 2019 à 14h – Site de Pierrefitte-sur-Seine à l’auditorium

Fernand Devaux est décédé le 30 mai 2018. Déporté politique, il est enregistré à Auschwitz le 8 juillet 1942. Il a tout juste vingt ans. Il portait le matricule 45472.
Survivant de l’enfer concentrationnaire, il témoignait auprès du public scolaire accompagné par les membres de l’association Mémoires vives. Il insistait sur la solidarité qu’il avait rencontrée dans les camps, une force de résilience pour les déportés. Il avait assisté, ému, au concert de l’an dernier.

Fernand DEVAUX (Crédit © Patrice Morel / AMRC)

Par ce programme musical, le service éducatif des Archives nationales veut rendre hommage à un homme engagé qui a accompagné les élèves dans leurs projets sur le thème de l’univers concentrationnaire.

Sous la direction de Yohann Recoules, des collégiens interprèteront Le Chant des partisans, Le Chant des marais et l’Avé Maria de Charles Gounod. Enfin, le public entendra la création F. Devaux du compositeur Pierre Chépélov sur un texte original d’élèves du collège Joliot Curie de Stains.

Notes

Pour ses rendez-vous musicaux, le service éducatif des Archives nationales propose plusieurs concerts intégrant des séances jeunes publics, autour de répertoires inédits ou méconnus. Préparés par des étudiants ou de jeunes professionnels dans le cadre de résidences pédagogiques, ces concerts sont accompagnés par la présentation in situ de documents issus des fonds des Archives nationales.