A l’occasion du 80e anniversaire de la libération de Caen, la ville rend hommage à une femme libre et engagée. Star des années folles, Joséphine Baker, qui avait choisi la France comme patrie, était aussi une résistante dans les forces françaises libres.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions – Rédaction Culture
Publié le 17/06/2024 12:35
Temps de lecture : 3 min
L’exposition Joséphine Baker, libre et engagée à l’hôtel de ville de Caen (France 3)
On connaît tous son jeu de jambes et ses danses endiablées. Joséphine Baker fut la meneuse des célèbres Folies Bergère en 1926. Mais derrière l’artiste extravagante qui a bousculé les conventions avec sa célèbre ceinture de bananes, Joséphine Baker est également une femme engagée.
Dès 1940, elle rentre dans la Résistance française. L’occasion pour la ville de Caen qui fête le 80e anniversaire de sa libération de rendre hommage à cette femme exceptionnelle dans une exposition, Joséphine Baker, libre et engagée, jusqu’au 3 novembre à l’hôtel de ville.
Tout au long de la guerre l’artiste, interdite de se produire sur scène par Vichy, sert activement la France Libre du Général de Gaulle, comme espionne puis comme ambassadrice. « Elle choisit de s’engager parce que c’est une femme d’idéal, elle était une grande résistante, c’est la raison pour laquelle nous avons fait le choix de cette affiche où on la voit en uniforme. Elle a été une espionne au service des Alliés et notamment de la couronne britannique », raconte Patrick Nicolle, Maire-Adjoint en charge de la culture de la ville de Caen.
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