Mois : novembre 2024

Il réhabilite la mémoire de son arrière-grand-père résistant, tué par un des ses camarades en 1944

Il réhabilite la mémoire de son arrière-grand-père résistant, tué par un des ses camarades en 1944

Le 8 octobre 1944, Max Bourgoin, résistant communiste de Joigny (Yonne), se faisait tuer par un autre résistant. 80 ans plus tard, son arrière-petit-fils, Johann Bourgoin, a retracé seul les circonstances de sa mort. Ce samedi, un plaque commémorative a été inaugurée, devant le marché couvert.
Johann Bourgoin, à côté d’un portrait colorisé de son arrière-grand-père, le résistant Max Bourgoin. © Radio France – Clément Viron
« Qui était Max Bourgoin ? » Cette question, Johann Bourgoin l’a posée à son grand-père quand il avait dix ans, alors qu’il devait réaliser un travail d’école portant sur la Seconde Guerre mondiale. « Aussitôt, j’ai vu ses yeux se remplir de larmes et sa gorger se nouer, raconte l’homme de 31 ans. Normalement, on ne voit jamais son grand-père pleurer et c’est aussi pour lui que je fais ça : rendre hommage et redonner honneur à son papa. »
Le 8 octobre 1944, à Joigny (Yonne), Max Bourgoin, résistant communiste et électricien, se faisait tuer par un de ses camarades des Forces françaises de l’intérieur (FFI), devant le marché couvert. 80 ans plus tard, au même endroit, une plaque commémorative est inaugurée en son hommage. Johann Bourgoin achève ici sa quête, celle de réhabiliter son aïeul.

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Les femmes dans la Résistance

Les femmes dans la Résistance

Publié le 18/09/2024|Modifié le 31/07/2024

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine et des 80 ans de la Libération de la France, plongez dans l’histoire des femmes dans la Résistance.

Présentation de l’exposition

De quoi parle l’exposition ?

Entre 1940 et 1944 c’était la guerre. Les militaires nazis ont envahi la France.

Beaucoup d’hommes et de femmes leur ont résisté.
C’étaient des Résistants et des Résistantes.
Les historiens ont surtout évoqué les hommes Résistants après la guerre.
Pourtant les femmes ont été aussi très importantes pendant la Résistance française.
Par exemple :
  • les femmes aidaient des juifs poursuivis par les nazis à s’enfuir à l’étranger,
  • elles soignaient des Résistants blessés,
  • elles aidaient les Résistants à communiquer entre eux en faisant passer des messages en cachette…

Les historiens s’intéressent aujourd’hui au rôle des femmes dans la Résistance.

C’est ce que présente cette exposition.

Qui présente cette exposition ?

C’est la Fondation de la Résistance qui présente cette exposition.
D’anciens Résistants et des historiens créent la Fondation de la Résistance en 1993 pour :

  • continuer à faire des recherches et mieux comprendre l’histoire,
  • apprendre aux gens pourquoi et comment s’est passée la Résistance,
  • aider à se rappeler ce que les Résistants ont fait pour la France.
La Fondation de la Résistance se trouve 30 boulevard des Invalides – 75007 Paris
Pour plus d’informations, cliquez sur : fondationresistance.org ou museedelaresistanceenligne.org
À la mémoire de Madeline Riffaud

À la mémoire de Madeline Riffaud

Veuillez trouver ci-dessous les dernières informations qui nous sont parvenues :
La cérémonie se déroulera mercredi 20 novembre au cimetière du Montparnasse.
Le lieu de rassemblement est à l’entrée principale du cimetière à 14h15 (3 bd Edgar Quinet Paris 14e).
Les fleurs peuvent être livrées avant 14h.
Soyons nombreux à l’accompagner. Ce sera le plus bel hommage que nous pourrons lui rendre.

Mort de Madeleine Riffaud, sentinelle d’un siècle de tempêtes

Mort de Madeleine Riffaud, sentinelle d’un siècle de tempêtes

La résistante, poétesse et journaliste, qui couvrit pour l’Humanité les guerres d’Algérie et du Vietnam, s’est éteinte à l’âge de 100 ans.

Une héroïne s’en est allée. Son legs : tout un siècle de combats. Madeleine Riffaud, poétesse, résistante, ancienne journaliste à l’Humanité, est décédée ce mercredi 6 novembre. Elle était un personnage de roman, à l’existence tramée par la lutte, l’écriture, trois guerres et un amour. Une vie d’une folle intensité, après l’enfance dans les décombres de la Grande guerre, depuis ses premiers pas dans la résistance jusqu’aux maquis du Sud-Vietnam.

Dans son appartement parisien, la vieille dame, front plissé, traits durs, regard perçant malgré la cécité, dépliait d’elle-même un récit sûr, précis, ponctué du pépiement des oiseaux qui l’entouraient, dans leurs grandes volières. Vêtue de noir, ses longs cheveux toujours nattés de côté, elle fumait, en se remémorant l’intime et l’histoire, et jusqu’à la première blessure, longtemps enfouie dans l’oubli, un viol enduré alors qu’adolescente, elle devait passer la ligne de démarcation pour rejoindre le sanatorium. La tuberculose était tombée sur elle comme un malheur de plus, dans l’exode, alors que sa famille fuyait Paris occupé.

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Disparition de Madeleine Riffaud : l’interview de Jean-David Morvan

Disparition de Madeleine Riffaud : l’interview de Jean-David Morvan

L’interview de Jean-David Morvan
Madeleine Riffaud et Jean-David Morvan (Prix René Goscinny du meilleur scénariste 2022)
“Nous sommes dans un partage unique”
Associé à Madeleine Riffaud, Jean-David Morvan a décidé de raconter, avec Madeleine résistante, la vie de celle-ci dans la Résistance. Le jury du Prix Goscinny a décerné le prix du meilleur scénariste au premier volume de cette superbe série. Les deux auteurs reviennent sur cette récompense remise lors du dernier Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, en mars 2022
Disparition de Madeleine Riffaud : « On l’appelait Rainer (1939-1945) »

Disparition de Madeleine Riffaud : « On l’appelait Rainer (1939-1945) »

On l’appelait Rainer (1939-1945)
Madeleine Riffaud
Julliard 13 Mai 1994
Littérature > Biographie / Témoignage littéraire > Autobiographie / Mémoires / Journal intime
À propos
« J’avais dix-huit ans en 1942. Dans les rangs des Francs-Tireurs et Partisans français, mon nom était Rainer. » Madeleine Riffaud dont on connait les grands reportages et le témoignage toujours d’actualité « Les linges de la nuit » sur les hôpitaux parisiens, nous révèle aujourd’hui la vie quotidienne d’un groupe d’étudiants sous l’occupation nazie dans le premier maquis de France : Paris.
Introuvables depuis longtemps, restés secrets jusqu’à la Libération, les écrits de la petite Rainer, découverte en 1945 par Pablo Picasso et Paul Eluard nous sont rendus ici.
Document rare pour le cinquantième anniversaire de la Libération de Paris, ces pages écrites dans le combat et la prison nous font découvrir une jeunesse qui n’avait pas vingt ans lors du débarquement allié en Normandie et pouvait à la fois mener la lutte armée, tenir bon sous la torture, écrire des poèmes et aussi des lettres d’amour.
Entretiens, biographie de Gilles Plazy.