Journée nationale en souvenir des déportés – 2021
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« Vous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui vont mourir »
Guy Môquet, 17 ans
Il y a quatre-vingts ans, 27 patriotes français, détenus au camp de Choisel, ont été fusillés par les Allemands dans la carrière de Châteaubriant, le mercredi 22 octobre 1941 entre 15h50 et 16h10. Militants de la CGT et/ou du PCF, ce tragique évènement marqua un tournant dans l’histoire de l’Occupation, en commençant à faire basculer une grande partie de l’opinion publique en faveur de la Résistance.
Cette exécution de masse généra immédiatement une vague d’émotion qui peu à peu s’étendit dans tout le pays ainsi que dans le monde libre. Aux yeux de leurs camarades de lutte, ces otages furent considérés comme des héros, morts pour la France. Soyons nombreuses et nombreux à leur rendre hommage en cette année anniversaire mais aussi face à la montée du fascisme polissé…
En route pour le 80e anniversaire !
Retrouvons-nous toutes et tous, le dimanche 17 octobre 2021, à partir de 13h30, à la Sablière, la Carrière des fusillés (44110 Châteaubriant) pour commémorer ce tragique événement, pour la 80e fois.
En savoir +
Amicale de Châteaubriant Voves Rouillé Aincourt
Carine Niles
ENCHÈRES. Du 28 avril au 4 mai, Sotheby’s disperse en ligne les dernières reliques artistiques du collectionneur, mécène et marchand d’art décédé en novembre dernier.
Par Arthur Frydman
Récemment disparu, Daniel Cordier, ancien compagnon de la Libération et secrétaire de Jean Moulin, fut également l’un des marchands d’art et collectionneurs les plus actifs de l’après-guerre. En 2018, la maison Sotheby’s dispersait à Paris la première partie de la collection de l’auteur d’Alias Caracalla. Une vente en « gants blancs » (100 % des lots trouvèrent preneur) qui totalisa plus de 4 millions d’euros d’adjudications. Pour autant, la collection du vénéré combattant de la résistance française ne s’arrêtait pas là.
Il lui restait, en effet, des centaines d’œuvres d’art qui tapissaient les murs de son appartement. « Daniel a toujours eu un besoin presque maladif d’accumuler des objets, d’en acquérir et d’en découvrir de nouveaux. C’était un vrai collectionneur, boulimique. Il lui était intolérable de vivre les murs nus », souligne Olivier Fau, senior director, spécialiste international des ventes chez Sotheby’s et mandataire de la succession Daniel Cordier.
Une valise ayant appartenu à Jean Moulin et qui a servi à transporter des documents secrets de la France libre, durant la Seconde guerre mondiale, a été donnée à la municipalité de Béziers. Dans la ville natale de ce héros de la Résistance, une foule d’éléments historiques retrace sa vie.
C’est un enfant de Béziers devenu un héros national. Ici, on rencontre souvent Jean Moulin. Si son image est familière, ses objets le sont un peu moins. Une valise vient d’être donnée récemment par la petite fille de Daniel Cordier, l’ancien secrétaire de Jean Moulin, à la municipalité de Béziers, ville natale du chef de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale.
Ce bagage a accompagné le héros dans ses missions pour la France libre. La valise est d’un gris métallique, légère et fragile, elle est faite en carton. Jean Moulin avait confié cette valise à Daniel Cordier avant son arrestation en 1943. Difficile de savoir ce qu’elle a pu contenir, mais cette valise est chargée d’histoire.
Jean Moulin a aussi beaucoup combattu par les mots, il a également dessiné sous le nom de Romanin. La ville de Béziers a dans ses réserves près de 600 dessins.
Le documentaire « Colette », qui suit une retraitée caennaise sur les traces de son frère, résistant déporté dans un camp de concentration allemand en 1943, a remporté l’Oscar du meilleur film documentaire court à Los Angeles, dans la nuit de dimanche à lundi.
Le film documentaire « Colette », qui suit une retraitée caennaise sur les traces de son frère, résistant déporté dans un camp de concentration allemand en 1943, a remporté l’Oscar du meilleur film documentaire court à Los Angeles, dans la nuit de dimanche à lundi.
Ce message a été rédigé conjointement par
La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD)
et les Associations de mémoire des camps nazis,
L’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)
Le programme du CNR dans la dynamique de construction de la nation résistante
Claire Andrieu
Dans Histoire@Politique 2014/3 (n° 24), pages 5 à 23
L’histoire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), de sa genèse et de son devenir dans la vie politique de la France libérée, offre l’occasion de réexaminer la dichotomie théorique entre la nation et la Résistance. Dans ce domaine, l’historiographie a évolué. Depuis les années 1980, la thèse du « mythe résistancialiste » s’est installée peu à peu. Développée dans l’ouvrage fondateur d’Henry Rousso, Le syndrome de Vichy [1][1]Henry Rousso, Le syndrome de Vichy. 1944-198…, Paris, Seuil,…, elle fait maintenant partie des vérités établies transmises dans les manuels scolaires. Nécessairement simplifiée par ces filtres, elle a abouti à la création d’une mémoire historique générationnelle pour laquelle la Résistance est une construction mémorielle d’après-guerre plutôt qu’une réalité. Mises en position de montrer leur savoir, les générations nouvelles mettent tranquillement en doute l’existence de la Résistance. Bien que contrebalancée par d’autres vecteurs pédagogiques et culturels, une forme de révisionnisme s’installe. Cette situation historiographique n’a pas manqué de susciter des réponses. Les plus directes sont celles de Pierre Laborie et de Laurent Douzou, dont les travaux récents montrent que l’idée d’un « mythe résistancialiste » qui aurait dominé les trente années suivant la Libération est une construction datée et discutable [2][2]Pierre Laborie, Le chagrin et le Venin. La France sous….
2L’histoire du programme du CNR et de son destin dans les années de Libération apporte à ce débat des éléments de réponse. Les résistants étaient eux-mêmes soucieux de représenter la nation. Le premier d’entre eux, le général de Gaulle, était conscient du risque de dichotomie. Recevant pour la première fois, le 6 septembre 1944, les membres du CNR, il leur dit sans fard : « Il y a la Résistance, Messieurs, mais il y a la Nation. Ensuite il faut que la Nation sente que la Résistance l’exprime, car on n’impose pas ses idées à la Nation, c’est la Nation qui vous les impose [3][3]Jacques Lecomte-Boinet, représentant de Ceux De La Résistance…. » Même si l’on fait la part du caractère tactique du propos exprimé dans ce contexte, il manifeste clairement une problématique vécue.
3Or l’exemple du programme du CNR montre non seulement la bonne insertion de la Résistance dans la nation, mais son intégration dans le courant transnational de modernisation de l’État, dont le retour à la paix et à la liberté allait permettre l’épanouissement en Europe. Le CNR a contribué à la construction d’une Résistance, nationale parce que démocrate, et transnationale parce que moderne, et dont la victoire, rendue possible par les Alliés, a déterminé la rupture économique et sociale de 1944-1946. Dans ce domaine, loin d’être une parenthèse dans la vie politique française, la Résistance a imprimé une marque durable sur les structures économiques et sociales de la nation. Cette marque n’aurait pas tenu plus de trente ans si elle avait été le fait d’une minorité coupée de la population.
La dynamique de construction de la Résistance
4Le programme du CNR est un élément parmi d’autres dans la dynamique de construction de la Résistance à l’échelle nationale. Il ne l’a pas créée mais il y a fortement contribué. Cette dynamique unitaire ou cette réaction en chaîne, quelle est-elle ?
5La Résistance unifiée telle qu’elle se manifeste par la création du CNR en 1943 est le fruit d’un long travail d’unification par en bas, qui a commencé sur le terrain dès 1941. C’est ainsi par exemple qu’en zone sud, les journaux clandestins créés en 1940, – Liberté, de François de Menthon et de Pierre-Henri Teitgen, et Vérités, d’Henri Frenay –, fusionnent à la fin de 1941 pour donner Combat, et qu’ensuite, en janvier 1943, les mouvements Combat, Franc-Tireur et Libération (sud) se fédèrent, cette fois sur l’impulsion de la France libre, pour former les Mouvements unis de Résistance (MUR). En août 1943, les MUR accueillent encore quatre autres mouvements, de zone nord ceux-là : Défense de la France, Résistance, Lorraine et Voix du Nord. L’ensemble de ces mouvements et journaux constituent le Mouvement de libération nationale [4][4]Sur ces différents mouvements, voir François Marcot (dir.) avec….
6Le fait même que la Résistance se soit construite par rapprochements successifs et fédération progressive de groupes distincts, est un indicateur de l’impetus social à la base qui poussait à la résistance et à l’unité. On peut prendre comme contre-exemple les groupes collaborationnistes qui, eux, n’ont pas réussi à unir leurs forces, et l’ont d’ailleurs rarement tenté. En 1942-1943, Marcel Déat essaya de créer un Front révolutionnaire national (FRN) autour du Rassemblement national populaire (RNP) qu’il dirigeait, en fédérant des groupes collaborationnistes. Lancé en septembre 1942, le Front se défit dès le mois de mai 1943 avec le départ des francistes qui refusaient de se subordonner au RNP [5][5]Philippe Burrin, La dérive fasciste. Doriot, Déat, Bergery,…. La Résistance aussi a connu les difficultés et les conflits liés à la part de subordination entraînée par la fusion ou la fédération, mais elle a pu surmonter ces crises du fait de la poussée sociale à la base en faveur de l’unité face à l’occupant. Les alliances et les fusions internes à la Résistance révèlent ainsi la dynamique sociale qui sous-tend la Résistance.
7Naturellement, la transformation d’une pluralité de groupes résistants en une Résistance nationale a aussi été le fait de la France libre, qui avait réussi à s’imposer auprès des résistants de l’intérieur comme interlocuteur central et donc fédérateur. On sait, pour prolonger le parallèle avec les mouvements collaborationnistes, que Hitler ne portait aucun intérêt à ces derniers. Les tenants du national-socialisme pour la France se trouvaient confrontés à eux-mêmes, à leurs rivalités et aux manœuvres parfois contradictoires des différents organes de l’occupant. Ils étaient tout autant dépourvus de catalyseur extérieur que de base sociale.
8La France libre se posait, par ailleurs, en instance pré-gouvernementale résolument pluraliste. La dernière tendance manquant à l’appel, le Parti communiste, rallia physiquement Londres en la personne de son envoyé Fernand Grenier en janvier 1943. De même inspiration que la France libre, la composition du CNR clandestin est aussi pluraliste. Elle est représentative d’un large éventail de mouvements de résistance, des diverses confédérations syndicales et de toutes les tendances politiques nationales à l’exclusion de l’extrême droite [6][6]Pour la composition du CNR, se reporter au cahier central de la…. Le CNR est d’abord le reflet du caractère trans-partisan, trans-clivages d’une manière générale, de la lutte pour l’indépendance nationale. Mais l’affichage démocratique de la diversité, au CNR comme au Comité français de libération nationale (CFLN), est aussi un facteur d’accélération de la nationalisation de la Résistance. Il en légitime les différentes tendances, autorise d’avance les conflits entre elles et manifeste ainsi l’attachement de ses membres aux principes et aux pratiques démocratiques. Le CNR n’était pas une structure artificielle et formelle. Si cela avait été le cas, sa cohésion aurait volé en éclats au premier conflit sérieux qu’il a rencontré en interne. Or son histoire est traversée d’une multitude de conflits.
Une fabrique patiente du consensus
9Les méthodes de régulation des conflits au sein du CNR et les modalités du travail collectif témoignent, aussi, du caractère national/démocratique de l’entreprise. Le texte du programme a été longuement débattu et négocié entre les tendances, sur un intervalle de temps couvrant neuf mois. Pourtant, les circonstances ne se prêtaient guère aux discussions et aux échanges prolongés.
La clandestinité : une autre vie politique
10C’est un contresens souvent commis que d’étudier la vie clandestine à l’aide des catégories d’analyse en usage pour la vie politique des temps de paix et/ou de liberté. L’ensemble du vocabulaire politique change de sens lorsqu’une action en opposition ou la simple expression d’une opinion divergente signifie la privation de liberté ou pire encore. Les critères quantitatifs et qualitatifs usuels pour le champ politique libre ne sont pas directement applicables au champ résistant. L’exemple du CNR le montre assez bien.
11Déjà sur le moment, les Alliés ont eu une certaine difficulté à appréhender le phénomène résistant. La manière dont le New York Times a annoncé la création du CNR l’illustre. Dans son numéro du 14 mai 1943, il titre « « Monsieur X » Named to French Committee ; De Gaulle Announces Resistance Council », comme on annoncerait la formation d’un cabinet ministériel. Le journal évoque aussi des rumeurs selon lesquelles « Monsieur X » serait Albert Lebrun ou Paul Reynaud. Quand on sait ce qu’étaient les conditions de vie des résistants, ce qu’ils pensaient de la Troisième République et de la personnalité d’Albert Lebrun en particulier, ces rumeurs font sourire. Au sujet du dernier président de la Troisième République, de Gaulle écrira plus tard dans ses Mémoires de guerre : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État [7][7]Charles de Gaulle, Mémoires de guerre. Le Salut, Paris, Plon,…. » En 1943, la France libre a simplement démenti. Sans souligner l’ampleur du contresens contenu dans la rumeur, elle a fait savoir qu’Albert Lebrun était en résidence surveillée et que Paul Reynaud était interné en Allemagne.
Le Périgourdin qui allait fêter ses 107 ans avait été fait prisonnier en 1940 et a pu s’échapper, avant de rejoindre les forces françaises libres en Angleterre en 1943. Il ne reste plus qu’un seul membre du commando Kieffer encore en vie.
Hubert Faure, l’un des deux derniers membres encore en vie du commando Kieffer, s’est éteint dans la nuit de vendredi à samedi 17 avril à Paris, à l’âge de 106 ans, rapporte France Bleu Périgord.
Né le 28 mai 1914 à Neuvic (Dordogne), Hubert Faure avait fait ses études au lycée Saint Joseph de Sarlat, rappelle France Bleu. Il s’était engagé en 1934, un an après le décès de son père, un poilu mort en 1933 des suites des blessures au gaz de la bataille de Verdun. Le Périgourdin qui allait fêter ses 107 ans avait été fait prisonnier en 1940. Il a pu s’échapper, avant de rejoindre les forces françaises libres en Angleterre en 1943.
Le commando Kieffer est le seul commando français en uniforme à avoir participé au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Il ne reste désormais plus qu’un membre du commando encore en vie, Léon Gautier.
Des Martiniquaises se sont engagées pour une France libre pendant la seconde guerre mondiale. Manon Tardon et Jeanne Catayée sont deux d’entre elles. Des femmes de caractère qui ont lutté pour notre liberté. Ne les oublions pas.
Fabienne Leonce/Brigitte Brault • Publié le 18 avril 2021 à 10h13
Elles se sont engagées pour une France libre, sont parties combattre l’ennemi pendant la seconde guerre mondiale ou soutenir les troupes en Métropole mais restent souvent dans l’ombre.
Parmi ces femmes Martiniquaises, Manon Tardon et Jeanne Catayée.
Jeanne Duton Catayée vient d’avoir 100 ans. Malgré son grand âge, ses yeux pétillent de vie.
Elle a vécu la guerre 39-45, certes non pas dans les combats, mais dans les bases arrières.
Engagée volontaire et pétrie de patriotisme. Son seul leitmotiv était de chasser les Allemands dans la France occupée.
Elle apprend alors à se servir d’une arme, geste qu’elle mime encore aujourd’hui quand elle évoque ses souvenirs.
Née à Sinnamary en Guyane, elle arrive à l’âge de trois ans en Martinique. Une enfance passée au Morne-Rouge et des études ou elle obtient son brevet de capacité pour être enseignante.
Arrive la guerre, l’occupation et l’amiral Robert, avec de nombreuses contraintes et restrictions.
L’appel du général de Gaulle est déterminant. Jeanne Catayée demande d’abord à son père l’autorisation de s’engager.
Lorsque la France entre en résistance, Jeanne s’engage aux côtés du Commandant Tourtet. Il se fait connaitre lors de la révolte de Balata qui met fin au règne de l’amiral Robert en Martinique en 1943.
Elle s’engage dans le BA5, le bataillon marche n°5. Quitte la Martinique pour le Maroc. Dans les Forces Armées Françaises, elle est Afat, c’est-à-dire auxiliaire féminine dans l’armée de terre.
Nous sommes en août 1943. Elle se forme aux opérations de téléphonie, devient donc télétipiste et opératrice radio. En Clair, elle décripte les messages.
Elle rejoint Marseille en 1945 puis une des poches de la résistance près de l’Italie. Enfin, se retrouve aux côtés des résistants de l’atlantique. Lors d’un combat violent, le commandant Tourtet est tué par les allemands
Repousser l’ennemi
Défendre la France, repousser l’ennemi, c’est également l’ambition de Manon Tardon.
Cette figure de la résistance est née à Fort de France en 1913.
Elle est contemporaine d’Aimé Césaire, elle fait partie de la grande bourgeoisie créole de couleur qui possède des hectares de terre entre le Morne-Rouge et l’Anse Couleuvre au Prêcheur.
D’une grande beauté, cette jeune femme brillante, obtient son baccalauréat à 15 ans. Puis deux diplômes d’histoire. Et Puis arrive la guerre
Elle décide de participer à cette guerre en se formant d’abord puis en s’engageant dans la 1ere armée française en 1944.
Le 8 mai 1945, elle aurait été la seule femme à faire partie de la délégation française qui accompagnait le général à Berlin. Une délégation qui a reçu l’acte de capitulation de l’armée allemande.
Elle est décorée de la croix de guerre.
Lors de ses obsèques en 1989 à Saint-Pierre, elle reçoit des honneurs militaires.
Une rue, route de Didier porte également son nom.
(Re)voir le reportage de Fabienne Leonce et d’Eddy Bellerose.
L’Histoire secrète de la Résistance, fiction documentaire programmé le mardi 4 mai à 21h05 sur France 2, raconte la naissance puis l’unification de la résistance a travers les portraits de 4 hommes et d’une femme.
Ils viennent de tous les milieux, leurs opinions politiques divergent mais tous partagent une même volonté de se battre pour libérer la France. En plongeant dans leurs biographies, en s’appuyant sur l’expertise d’historiens, ce documentaire qui articule images d’archives et scènes de fiction reconstitue minutieusement les parcours personnels et intimes de ces résistants. Il raconte leurs faits d’armes mais aussi leurs doutes et leurs rivalités. Les résistants sont incarnés par des acteurs et les textes sont issus de leurs mémoires.
Jean Moulin, figure phare de la résistance française, qu’il a organisée et unifiée au sein du Conseil national de la résistance.
Henry Frenay, dans un premier temps pétainiste et très critique vis à vis de de Gaulle, va fonder l’un des mouvements les plus importants de la zone libre.
Berty Albrecht, crée un service social pour aider les prisonniers. Elle est arrêtée 3 fois. La dernière, par Klaus Barbie.
Gilbert Renault, se rêvait producteur de cinéma, il va devenir agent secret. Ses informations vont changer le cours de la guerre.
George Beaufils, membre du Parti communiste, est convaincu que ce sont des actions violentes et les attentats contre l’occupant qui sont les plus efficaces. Quelque qu’en soit le prix.
Un film documentaire de 115 minutes réalisé par Caroline Benarrosh et produit par Brainworks. Présenté par Julian Bugier, raconté par Gaël Faye. Consultant historique :Olivier Wieviorka.
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