Mois : octobre 2018

Au Mont-Valérien : Journées thématiques autour de Jean Moulin | Portrait d’un héros de la Résistance

Au Mont-Valérien : Journées thématiques autour de Jean Moulin | Portrait d’un héros de la Résistance

Journées thématiques autour de Jean Moulin | Portrait d’un héros de la Résistance

Le Théâtre de Suresnes Jean Vilar et le Mémorial du Mont-Valérien, vous donne rendez-vous les vendredi 16 et samedi 17 novembre 2018 pour deux journées thématiques autour de Jean Moulin, figure d’engagements et de la Résistance.

CONFÉRENCE & THÉÂTRE
La conférence « Trois visages de Jean Moulin : serviteur de l’État, martyr dans la clandestinité et visage symbolique dans la construction de la mémoire de la Résistance » donnée par Antoine Grande, directeur des Hauts lieux de la mémoire nationale d’Île-de-France, permettra de cerner le visage de ce héros de la Seconde Guerre mondiale, ses combats et engagements, ainsi que la mémoire qui existe aujourd’hui autour de ses actions.
Théâtre de Suresnes Jean Vilar | 19h | Gratuit, inscriptions : http://bit.ly/JeanMoulin_Suresnes ou au 01 46 97 98 10

À l’issue de la conférence, la pièce de théâtre, « Jean Moulin, Évangile » sera présentée lors d’une soirée unique. Neuf comédiens dirigés par Régis de Martrin-Donos interprètent tour à tour plusieurs personnages autour du héros Jean Moulin, dans une narration à la fois haletante qui n’oublie rien de la grande et de la petite Histoire.
Théâtre de Suresnes Jean Vilar | 21h | Tarifs et réservations : http://bit.ly/JeanMoulin_Suresnes

VISITE GUIDÉE & EXPOSITION
Après une visite guidée du Mont-Valérien qui sera l’occasion d’appréhender l’histoire de ce site, principal lieu d’exécution de résistants et d’otages en France, venez découvrir l’exposition « Jean Moulin. Une vie d’engagements » présentée exceptionnellement.
La présentation de cette exposition réalisée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) permettra de prolonger la réflexion sur la vie du Résistant et de son époque, de découvrir ses combats et engagements.
Mémorial du Mont-Valérien | 10h à 12h30 | Gratuit | Inscription nécessaire : info@mont-valerien.fr ou au 01 47 28 46 35

Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris/Musée Jean Moulin et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.

Théâtre de Suresnes Jean Vilar
16 place Stalingrad, 92150 Suresnes
reservation@theatre-suresnes.fr
01 46 97 98 10
Plan d’accès

Mémorial du Mont-Valérien
1 avenue du professeur Léon Bernard, 92150 Suresnes
info@mont-valerien.fr
01 47 28 46 35
Plan d’accès

Châteaubriant 2018

Châteaubriant 2018

La 77e commémoration de la fusillade des 27 otages à Châteaubriant (Loire-Atlantique) a eu lieu les 20 et 21 octobre en présence notamment de Lucienne Nayet et de Claude Gascard, respectivement présidente et secrétaire générale de notre réseau MRN. La cérémonie s’est déroulée pour la première fois dans la carrière réaménagée qui a été officiellement inaugurée le 20 octobre. De nouveaux panneaux présentant les 27 sont venus s’ajouter à ceux racontant leur histoire, inaugurés l’année passée. La traditionnelle cérémonie d’hommage des fusillés a eu lieu le lendemain 21 octobre et a rassemblé, comme chaque année, un public nombreux.

Source texte : LA LETTRE D’INFORMATION du MRN

Dévoilement de la plaque en hommage à Joseph Epstein

Dévoilement de la plaque en hommage à Joseph Epstein

Jeudi 25 octobre, une plaque rendant hommage à Joseph Epstein a été dévoilée sur la façade du 2 rue Labrouste, Paris 15e, sa dernière planque connue avant son arrestation le 16 novembre 1943 à Évry-Petit-Bourg (Seine-et-Oise), lors d’un rendez-vous avec Missak Manouchian. Né en Pologne, Joseph Epstein était à la tête des Francs-tireurs et partisans (FTP) de la région parisienne, sous le pseudonyme de colonel Gilles.
Le parcours exemplaire de Joseph Epstein a été retracé au travers de deux discours, le premier prononcé par Jean-Manuel Hue, adjoint au Maire du 15e arrondissement, chargé de la mémoire, du monde combattant, de la citoyenneté et des grandes causes nationales ; le second par son fils Georges Duffau-Epstein, président des Amis du MRN à Champigny-sur-Marne.
La cérémonie a rassemblé un public nombreux dont Julien Lauprêtre, ancien résistant et président du Secours populaire, Robert Créange vice-président de l’UFAC et Philippe Germain du Souvenir français. Après la place Joseph-Epstein (20e arrondissement) créée en 2005, un nouveau lieu parisien rappelle le parcours de Joseph Epstein, ce résistant venu d’ailleurs qui a tant contribué à la libération.

Source texte : LA LETTRE D’INFORMATION du MRN

 

 

 

 

Disparition de Robert Endelwelt

Disparition de Robert Endelwelt

« Parler de la Résistance ,ce n’est pas seulement évoquer le courage et l’héroïsme, mais c’est aussi évoquer que l’action des hommes est capable de faire front à une situation qu’on nous présente comme irréversible. »

Robert Endewelt ( 26/10/1923-16/10/2018)

Cher.e.s ami.e.s,

C’est notre grande tristesse, Robert Endewelt, qui fut président délégué du CPL ne sera pas des nôtres ; il avait préparé avec nous ce moment :
A la date anniversaire, le 23 octobre, en hommages aux membres du CPL, aux Résistant.e.s de l’ex département de la Seine, de Paris, nous vous confirmons le rendez-vous à 10h30 devant le 4, rue Girardon dans le 18e, là où se tint il y a 75 ans la première réunion du Comité Parisien de la Libération.

Nous nous retrouverons ensuite à 12h15 devant la plaque apposée en mémoire du CPL à la bourse du travail de Paris rue du château d’eau.
Pour ces deux moments les portes-drapeaux sont les bienvenus.

Les obsèques de Robert auront lieu le 25 octobre à 10 h 00 au crématorium du Père Lachaise (accès par la rue des Rondeaux).

Dans l’attente de nous retrouver.

Guy Hervy


Mort du résistant norvégien qui avait sabordé la bombe atomique nazie

Mort du résistant norvégien qui avait sabordé la bombe atomique nazie

Dans la nuit du 27 au 28 février 1943, le commando de Joachim Rønneberg avait saboté une usine, portant un coup d’arrêt au programme de recherches nucléaires de l’Allemagne nazie.

Ce héros norvégien était à l’origine de l’une des plus importantes opérations de sabotage contre les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale : Joachim Rønneberg est mort dimanche, à 99 ans.

Il avait dirigé un groupe composé d’à peine neuf hommes qui sabotèrent, dans la nuit du 27 au 28 février 1943, une usine norvégienne produisant de l’eau lourde, portant un coup d’arrêt au programme de recherches nucléaires de l’Allemagne nazie. « Rønneberg est probablement le dernier des résistants les plus marquants à s’en être allé », a déclaré la Première ministre norvégienne, Erna Solberg, à l’agence locale NTB.

Située près de la ville de Rjukan, dans le sud de la Norvège, la centrale de Vemork était à l’époque la seule au monde à produire de l’eau lourde en quantités significatives. Engagés dans une course de vitesse avec les Alliés pour le contrôle de l’atome, les nazis avaient rapidement mis la main sur l’installation une fois la Norvège conquise en 1940.

Réticent à évoquer ses exploits

Immortalisé au cinéma dès 1947 avec « La Bataille de l’eau lourde » de Jean Dréville puis en 1965 par « Les Héros de Télémark » avec Kirk Douglas, l’épisode est l’un des principaux faits d’armes de la Résistance norvégienne. Joachim Rønneberg a pourtant longtemps été réticent à parler de ce qu’il a vécu durant le conflit. Ce n’est que dans les années 1970 qu’il a commencé à évoquer ses exploits.

« J’ai réalisé que les gens attendaient une réponse. C’est important que nous sachions tous ce qui s’est passé pour ensuite parvenir à faire de meilleurs choix », déclarait-il en 2015 à NRK. « Ceux qui grandissent aujourd’hui doivent comprendre que nous devons toujours être prêts à lutter pour la paix et la liberté », avait-il ajouté. Joachim Rønneberg, devenu journaliste après la guerre, était également connu en Norvège pour son engagement auprès des jeunes pour les sensibiliser aux dangers de la guerre.

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Disparition de Robert Endewelt

Disparition de Robert Endewelt

Robert Endewelt, résistant juif communiste des FTP-MOI, nous a quitté cette nuit du 16 au 17 octobre 2018

Mardi, 19 Août, 2014
Issu d’une famille d’immigrés juifs polonais, Robert Endewelt, dirigeant de la Jeunesse communiste clandestine et membre de la MOI, 
a participé aux intenses combats de la place de la République, un des bastions des troupes nazies dans la capitale.
«Un officier allemand est sorti, un drapeau blanc à la main, de la caserne Prince-Eugène sur la place de la République dans laquelle les troupes nazies s’étaient retranchées. J’étais à 10 mètres. » Robert Endewelt est âgé alors de vingt et un ans. Cette image, il la garde, gravée dans sa mémoire. Paris se libère ce 25 août 1944. Responsable des Jeunesses communistes clandestines, il s’était joint quelques jours auparavant avec 200 jeunes à l’insurrection de la capitale à laquelle appelait le Conseil national de la Résistance. « Nous avions reçu l’ordre de récupérer des armes par tous les moyens et d’investir le quartier. On nous a distribué des brassards des FFI (Forces françaises de l’intérieur). J’étais affublé d’un grand fusil… » La place de la République était l’un des bastions de l’armée d’occupation. Elle y avait installé de l’artillerie et bombardait les positions du Paris insurgé. Comme les barricades érigées dans les rues adjacentes ou un peu plus loin sur le boulevard Magenta. L’accès de la place était interdit. Des écriteaux prévenaient : « Qui ira plus loin sera fusillé immédiatement. » Les jeunes résistants harcèlent les troupes allemandes qui se replient dans les ultimes heures du combat dans la caserne, bâtiment qui fut avant-guerre et reste aujourd’hui affecté à la garde républicaine (1). C’est sous la double pression des FFI et des chars de la division Leclerc que les soldats allemands finiront par se rendre ce 25 août.
Lutter contre les fascistes 
mais aussi « contre cet insupportable 
appel à la résignation du régime de Pétain »
Quatre-vingt-onze ans, chaleureux, timbre clair, tonus sidérant, Robert Endewelt raconte, chez lui, un 9e étage avec vue imprenable sur le parc des Buttes-Chaumont dans ce coin de Paris qu’il n’a jamais quitté. « Il y a eu un silence. Et puis d’un seul coup, une foule joyeuse, venue d’on ne sait où, a envahi la place. » L’épilogue du combat contre l’Allemagne nazie n’était pas encore écrit. Robert intégrera l’armée avec les jeunes de son groupe au sein d’une compagnie qui poursuivra la Wehrmacht jusque de l’autre côté du Rhin. L’histoire avait commencé quatre ans plus tôt. En 1940, à dix-sept ans, le jeune homme qui a grandi dans une famille d’immigrés juifs polonais – « Mes parents avaient fui la misère et les pogroms au début du siècle » – est entouré de « copains de la JC comme Maurice Feld » déterminés à lutter contre les fascistes mais aussi « contre cet insupportable appel à la résignation du régime de Pétain ». « On a d’abord lancé des tracts à la volée à la sortie des cinémas. Et puis, on a organisé des manifs au printemps 1941, rue du Faubourg-du-Temple, de Belleville, et puis le 14 Juillet sur les grands boulevards. En août, lors d’un autre rassemblement, deux camarades se font arrêter, Samuel Tichelmann et Henri Gautreau. Ils seront tous deux fusillés. Nous savions, au plus tard à ce moment-là, que nous étions engagés dans un combat sans merci. » Robert prend rapidement des responsabilités au sein de la JC clandestine du 10e arrondissement. On lui demande de rejoindre la MOI (Main-d’œuvre immigrée), ce groupe de résistants d’origine étrangère. Il y côtoie Henri Krasucki qui deviendra plus tard secrétaire général de la CGT. « Lui était chargé de préparer les jeunes à la guérilla urbaine, et moi j’avais la responsabilité du secteur de la propagande. » Dans le « civil », Robert habite avec sa famille un petit appartement au bas de la rue du Faubourg-Saint-Denis. « Fort heureusement, dit-il dans un sourire, ma mère n’a jamais été mise au courant. Elle se serait fait un sang d’encre. » La discrétion, les mille précautions contre d’éventuelles filatures deviennent vite le seul mode de vie possible. Le jeune homme sort à toute allure de l’adolescence. Le fonctionnement en triangle est la règle (soit un contact limité à seulement deux autres personnes du réseau pour éviter les coups de filet). « Fin 1942, début 1943, nous avons pu mener à bien – souvent avec la complicité des travailleurs – des actes de sabotage dans les usines textiles parisiennes réquisitionnées par l’occupant pour fournir des vêtements chauds à ses soldats empêtrés, déjà, sur le front de l’Est. » En mars 1943, l’étau policier se resserre. Henri Krasucki est arrêté et déporté à Auschwitz. « Se réorganiser rapidement, quitter les vieilles planques, en trouver de nouvelles. Nous avons mis quelques mois avant de reconstituer un réseau. » Nouveau coup dur fin 1943 : parmi les « adultes » – comme Robert les désigne aujourd’hui encore pour les différencier des jeunes sous sa responsabilité – ceux du groupe Manouchian sont victimes à leur tour d’un coup de filet. « Je suis tombé sur l’Affiche rouge un matin de février 1944 en allant à un rendez-vous. Un choc. Je reconnais trois camarades : Marcel Raymann que j’avais côtoyé directement, Wajsbrot et Fingercwag. Leurs visages hirsutes et la consonance de leurs noms devaient les discréditer comme des terroristes étrangers. Cette mise en scène provoquera l’effet inverse… » Toujours militant et au fait du climat et des enjeux politiques les plus actuels « dans une période tout à fait différente », Robert Endewelt évoque l’importance de ce retournement symbolique jusqu’à aujourd’hui. Car l’affiche est un témoignage sans appel « du courage et de l’engagement des immigrés dans la libération de la France ».

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L’éducation nationale se prépare à enseigner la Shoah sans « grands témoins » rescapés

L’éducation nationale se prépare à enseigner la Shoah sans « grands témoins » rescapés

Du côté des survivants d’Auschwitz, dont une quinzaine seulement peut encore témoigner, comme des enseignants, on prépare « l’après ».

La lumière s’éteint, et le silence se fait dans le grand amphithéâtre du lycée Montaigne, à Paris, où une centaine d’élèves ont pris place, vendredi 19 octobre après-midi. Le visage d’Ida Grinspan, rescapée d’Auschwitz, décédée le 24 septembre, apparaît sur un grand écran déployé au-dessus de l’estrade où se sont assis quatre anciens déportés – Ginette Kolinka, 93 ans, Esther Senot, 90 ans, Raphaël Esrail, 93 ans et Robert Wajcman, 88 ans.

Pendant une heure, la « petite Ida », comme l’appelaient affectueusement ses camarades, réapparaît pour raconter une enfance heureuse à Paris (« Nous n’étions pas pratiquants, notre judéité passait uniquement par la parole, le yiddish »), puis l’arrestation, l’arrivée à Auschwitz, les coups, les humiliations mais aussi la solidarité entre déportés. Quand elle parle de sa « libération dans une brouette », des rires émus fusent dans les rangées. « Nous avons été les témoins du génocide, mais vous êtes, vous, la dernière génération qui entendrez des témoins », martèle-t-elle pendant les ultimes images du montage vidéo, à l’adresse du jeune public.

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Châteaubriant 2018

Châteaubriant 2018

« Les Fusillés de Châteaubriant », René Guy CADOU

Ils sont appuyés contre le ciel
Ils sont une trentaine appuyés contre le ciel
Avec toute la vie derrière eux
Ils sont pleins d’étonnement pour leur épaule
Qui est un monument d’amour
Ils n’ont pas de recommandations à se faire
Parce qu’ils ne se quitteront jamais plus
L’un d’eux pense à un petit village
Où il allait à l’école
Un autre est assis à sa table
Et ses amis tiennent ses mains
Ils ne sont déjà plus du pays dont ils rêvent
Ils sont bien au-dessus de ces hommes
Qui les regardent mourir
Il y a entre eux la différence du martyre
Parce que le vent est passé là ils chantent
Et leur seul regret est que ceux
Qui vont les tuer n’entendent pas
Le bruit énorme des paroles
Ils sont exacts au rendez-vous
Ils sont même en avance sur les autres
Pourtant ils disent qu’ils ne sont pas des apôtres
Et que tout est simple
Et que la mort surtout est une chose simple
Puisque toute liberté se survit.

René-Guy Cadou, « Les Fusillés de Châteaubriant », in René-Guy Cadou, Pleine Poitrine, Périgueux, P. Fanlac, 1946.
Repris dans Pierre Seghers, La Résistance et ses Poètes : France 1940-1945, Paris, Éditions Seghers, 1974.
© Éditions Seghers, 1974

Rencontre et Dédicace

Rencontre et Dédicace

Mercredi 24 Octobre 2018 à 18H00

Nous recevrons Stéphanie Trouillard pour son ouvrage : « Mon oncle de l’ombre » – enquête sur un maquisard breton – Ed. Skol Vreizh
« Des rafales de mitraillettes brisent le silence de l’aube dans une ferme du Morbihan. André Gondet, 23 ans, s’écroule sous les balles au milieu de ses camarades résistants. Ce sanglant épisode marque les habitants des environs au fer rouge. Dans la famille Gondet, la douleur serre la gorge et scelle les lèvres. La souffrance est aussi vive que silencieuse. Soixante-dix ans plus tard, André n’est plus qu’un nom sur un monument aux morts. De lui, il reste seulement un portrait dans un vieux cadre accroché sur un mur de la maison familiale. Une photo qui finit par attirer le regard et la curiosité de l’une de ses petites nièces. Qui était cet homme dont son grand père ne prononçait pas le nom ? Quel était son combat ? Par quoi était-il animé ? »

Fondation de la Résistance
30 Boulevard des Invalides – Paris – 75 007
Merci de vous inscrire soit par téléphone soit par mèl :
Tél : 01 45 66 92 32 ou memoresist@m-e-r.org

 

75e anniversaire du Comité Parisien de la Libération

75e anniversaire du Comité Parisien de la Libération

Rassemblement devant le 4 rue Girardon

Le 23 octobre 1943, au 4 rue Giradon dans le 18e, s’est tenue dans la plus grande clandestinité la première première réunion du Comité Parisien de la Libération. Émanation du Conseil National de la Résistance pour l’ex département de la Seine, représentatif de toutes forces sociales et politiques résistantes engagées dans la lutte contre l’occupant nazi et la collaboration, c’est à partir de cette réunion initiale qu’il va se mettre au travail.

Le Comité Parisien de la Libération sera l’organisateur coordonnateur de l’insurrection libératrice d’août 1944.

Pour son 75e anniversaire, nous vous proposons de nous retrouver devant l’immeuble pour évoquer cette histoire et rendre hommage à ses acteurs.

Le mardi 23 octobre 2018 à 10h30
4, rue Girardon
(Métro Lamarck Caulaincourt ou bus Moulin de la galette )

A 12h00 ce même jour, nous fleurirons la plaque apposée sur la bourse du travail de Paris rue du Château d’eau (métro République)

Dans ces lieux, dès Paris libéré, le Comité Parisien de la Libération s’installera jusqu’en 1945 pour assumer le rôle de conseil municipal de Paris et de conseil général de l’ex-département de la Seine.

Dans l’attente de nous retrouver, le Comité Parisien de la Libération vous prie d’agréer ses meilleures salutations.

Les portes-drapeaux seront les bienvenus.

contact : g.hervy@wanadoo.fr
06 43 27 69 74