Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep02 Le 17 juillet 1942

Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep02 Le 17 juillet 1942

A 98 ans, Robert Birenbaum est le dernier résistant communiste de la Main d’Œuvre Immigrée parisienne encore en vie. Il est entré dans la Résistance à 16 ans, le 17 juillet 1942, au lendemain de la rafle du Vel d’Hiv’ au cours de laquelle beaucoup de ses voisins et de ses proches ont été déportés
Le 17 juillet 1942, Robert Birenbaum n’a pas encore 16 ans. Il est assis sur un banc lorsque sa tante Dora, communiste et résistante, vient lui proposer d’entrer dans la Résistance en lui faisant promettre de ne rien dire à ses parents.

Nous sommes au lendemain de la Rafle du Vel d’Hiv, la plus grande opération de police depuis les Templiers et la Saint Barthélémy, au cours de laquelle 30 000 juifs furent embarqués par la police de Vichy pour être conduits au Vélodrome d’Hiver, puis à Drancy d’où ils furent déportés vers les camps de la mort. La plupart n’en sont jamais revenus.

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Sept mois de Résistance dans le haut Var racontés lors d’une conférence ce mercredi à la Société d’études de Draguignan

Sept mois de Résistance dans le haut Var racontés lors d’une conférence ce mercredi à la Société d’études de Draguignan

Des combats contre l’occupant nazi dans le haut Var, il y en a eu. Mais c’est plutôt la vie quotidienne des Résistants du maquis Vallier que Jean-Marie Guillon souhaite raconter au public, ce mercredi, à la Société d’études de Draguignan (1). Un récit historique rendu possible grâce à un document « d’une grande rareté » : le journal de bord de Gleb Sivirine, ou lieutenant Vallier. Pas moins de 185 jours de rapport, entre le 23 février et le 29 août 1944, publié 63 ans plus tard par ses enfants sous le titre Le Cahier rouge du maquis/L’Homme boussole (2). Après avoir rencontré son auteur en 1980, puis recoupé les sources comme tout bon historien, Jean-Marie Guillon réhabilite une part de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Part encore trop occultée, selon lui, par le débarquement de Normandie, notamment.

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Emmanuel Macron aux Glières : comment ce maquis, symbole de la Résistance, est devenu un lieu de pèlerinage politique

Emmanuel Macron aux Glières : comment ce maquis, symbole de la Résistance, est devenu un lieu de pèlerinage politique

Le maquis des Glières est devenu au fil des années un lieu de pèlerinage politique. Depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron, dont une visite officielle est prévue ce dimanche 7 avril pour donner le coup d’envoi des commémorations du 80e anniversaire de la Libération, de nombreux responsables politiques ont rendu hommage aux maquisards. Malgré des visites polémiques, l’esprit des Glières semble avoir triomphé au-delà des clivages.

C’est un grand oiseau blanc aux ailes déployées qui découpe le ciel du plateau des Glières. Un monument qui épouse la forme du « V » de la victoire, hommage au combat des 465 maquisards qui s’étaient regroupés là, en plein hiver et à 1 500 mètres d’altitude, pour recevoir des parachutages d’armes des alliés.

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Rencontre avec Louis Poulhès

Rencontre avec Louis Poulhès

 

Les Amis du Musée de la Résistance sont heureux de vous inviter à son événement.
Venez rencontrer Louis POULHÈS, agrégé et docteur en histoire, ancien directeur régional des Affaires culturelles de Bourgogne
qui présentera son livre « Les camps d’internement de Châteaubriant, Choisel et Moisdon-la-Rivière (1940-1945) », récemment publié aux éditions Atlande.
Le samedi 6 avril 2024 à 15h à la Médiathèque de Châteaubriant (6 place Saint-Nicolas 44110 Châteaubriant)
Entrée libre et gratuite – sans réservation
Sur place, le livre sera vendu au prix de 25,00€*.
*Une partie des bénéfices sera reversée à l’association des amis du musée, co-organisatrice de l’événement.
Vous pourrez ainsi le faire dédicacer par l’auteur à l’issue de la présentation. Ceux qui ont déjà l’ouvrage, n’hésitez pas à venir avec.
Pour rappel, le livre est en vente à la boutique du musée à Châteaubriant ouvert au public les mercredis et samedis après-midis (14h à 17h).
Une belle action à ne pas manquer à Châteaubriant autour d’un livre remarquable sur l’histoire des camps!
Au plaisir de vous y voir nombreux.
Renseignements : par mail à contact.musee.resistance@orange.fr ou par téléphone au 02 40 28 60 36 ou au 06 49 73 09 05 (du mardi au vendredi)

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Châteaubriant
80 ans des Glières : comment 465 maquisards devinrent un symbole de la Résistance française en Haute-Savoie

80 ans des Glières : comment 465 maquisards devinrent un symbole de la Résistance française en Haute-Savoie

Il y a 80 ans, le plateau des Glières en Haute-Savoie entrait dans l’histoire de la Résistance française. Vivre libre ou mourir, telle était la devise des 465 maquisards de ce maquis. Ce lundi, France Bleu Pays de Savoie diffuse son premier épisode consacré à l’histoire de cette aventure collective.

Il y a 80 ans, une page de l’histoire de la Résistance française s’écrivait sur le plateau des Glières. Vivre libre ou mourir, telle était la devise des 465 maquisards de ce maquis devenu un symbole. De nombreuses commémorations sont prévues tout au long de cette année pour leur rendre hommage et se souvenir. L’occasion pour France bleu Pays de Savoie de revenir sur ces combats à travers une série consacrée au 80e anniversaire des Glières.Un lieu stratégique pour les parachutages
Ce lundi, on s’intéresse à l’histoire de ce maquis des Glières qui a commencé au début de l’année 1944. L’état de siège est proclamé en Haute-Savoie. Les Allemands demandent au maréchal Pétain de « nettoyer les nids de terroristes ». Winston Churchill donne alors son feu vert pour organiser des parachutages sur le plateau des Glières, un lieu stratégique.

« Ce plateau de Glières à 1400 mètres d’altitude est protégé par toutes les montagnes qu’il y a autour. Il était très bien placé parce que d’abord on ne parachutait que la nuit. Des buchers étaient allumés pour délimiter la zone de parachutage et on ne voyait pas l’éclairage depuis les vallées », raconte Gérard Métral est président de l’association des Glières et fils du résistant Alphonse Métral.

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Qui est véritablement le colonel Fabien ?

Qui est véritablement le colonel Fabien ?

Sur la ligne de métro 2 à l’arrêt Porte Dauphine, vous l’avez certainement remarqué. Le Colonel Fabien est devenu très célèbre dans l’espace public francilien. Arrêt, place, qui est véritablement ce Colonel Fabien ?

Le colonel Fabien demeure une figure emblématique de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. Son nom résonne dans l’histoire comme celui d’un héros de la lutte contre l’occupation nazie, mais également comme un symbole de l’engagement et de la détermination des résistants français. Cependant, derrière ce nom très populaire donné à une place parisienne, se cachent diverses facettes et controverses qui suscitent encore aujourd’hui l’intérêt des historiens et des citoyens. Qui était véritablement le colonel Fabien ? Quels étaient ses actes, son parcours, mais aussi ses idéaux et ses convictions ? Pour répondre à ces questions, il convient d’explorer tant sa biographie que son héritage dans l’histoire de la France.

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