Tout sur la médaille de la Résistance française à la Maison de la Région à Limoges

Tout sur la médaille de la Résistance française à la Maison de la Région à Limoges

La Fondation de la Résistance et l’association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française proposent jusqu’au 7 mai une belle exposition à la Maison de la Région à Limoges.

Gloire à la Résistance, celle qui a contribué à sauver la France des griffes nazies lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’après avoir été présentée au collège Jeanne d’Arc de Limoges en mars dernier, une exposition consacrée à la médaille de la Résistance française se tient jusqu’au 7 mai à la Maison de la Région, boulevard de La Corderie à Limoges (ex-Conseil régional, à voir du lundi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30).

Explications claires et synthétiques

Quatorze panneaux permettent de comprendre l’histoire de cette décoration instituée en 1943 par le Général de Gaulle.

À travers des objets et des explications claires et synthétiques, on comprend à qui cette médaille était destinée, les actions qu’elle a récompensées, ses symboles, les titulaires individuels ou collectifs au niveau national comme au niveau local en Haute-Vienne.

Des personnalités très connues en sont de fiers dignitaires, comme Joséphine Baker, Louis Aragon ou l’Abbé Pierre.

En cette année 2024 chargée en commémorations diverses, notamment les quatre-vingts ans de la Libération de la France, la visite de cette exposition offre une belle manière de se souvenir du combat des résistants qui ont contribué par leurs diverses actions à préserver une France libre.

L’engagement de deux résistants de Haute-Loire reconnu 80 ans après la Libération

L’engagement de deux résistants de Haute-Loire reconnu 80 ans après la Libération

Raymond Terrasse et Pascal Valliorgues, deux anciens résistants locaux, viennent d’obtenir le titre de combattant volontaire de la Résistance. Retour sur leur histoire.

En cette première année des 80 ans de la Libération, sous l’impulsion du service départemental de l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre de la Haute-Loire (ONaCVG), deux anciens résistants locaux viennent d’obtenir le titre de combattant volontaire de la Résistance (ou CVR) par décision du 3 avril 2024, en faisant ainsi d’eux, respectivement, les 909e et 910e personnes à obtenir ce statut prestigieux en Haute-Loire.

Un modeste hommage rendu à un homme qui avait, par ailleurs, déjà obtenu la croix de la Légion d’honneur

Un statut qui, rappelons-le, ne peut être attribué qu’aux personnes qui, dans une zone occupée par l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, peuvent justifier : soit de services homologués dans l’une des organisations de la Résistance reconnues (FFI ; RIF ou FFC) ; soit d’actes qualifiés de résistance, pendant trois mois au moins avant le 6 juin 1944 (date du débarquement de Normandie par les forces alliées).

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Colloque « Albert Béguin, littérature et résistance »

Colloque « Albert Béguin, littérature et résistance »

Albert Béguin, littérature et résistance

 

Publié le par Marc Escola (Source : Alexandre de Vitry)

Colloque « Albert Béguin, littérature et résistance »

Institut International de Recherches à Paris, Université de Chicago, 6 -7 juin 2024

Né le 17 juillet 1901 à la Chaux-de-Fonds et mort le 3 mai 1957 à Rome, Albert Béguin est un écrivain suisse d’expression française, critique, traducteur, éditeur et directeur de la revue Esprit à la suite d’Emmanuel Mounier, entre 1950 et 1957. Ses nombreux ouvrages consacrés au romantisme allemand, à Pascal, Balzac, Nerval, Bloy, Péguy et Bernanos ont contribué à renouveler la critique littéraire, en particulier au sein de l’École de Genève. Durant la seconde guerre mondiale, Albert Béguin a créé et dirigé, à partir de 1941, Les Cahiers du Rhône (Éditions La Baconnière) soutenant la lutte des écrivains français au cœur de l’Europe menacée. À la tête de la revue Esprit au plus fort de la guerre froide, il passe le cap difficile du début des années 1950, tout en valorisant la dimension littéraire de cette publication et en examinant dans ses nombreuses chroniques le rôle de l’Europe, de l’Amérique, de l’Inde et de l’Asie. Le témoignage de celui qui fut l’un des plus fins critiques littéraires de son temps apporte un éclairage d’une étonnante actualité sur notre époque.

Contacts : 

Thomas Pavel tgpavel@yahoo.com

Natacha Galpérine-Gillès de Pélichy nathalie.depelichy@nordnet.fr

Entrée gratuite sur inscription (https://www.eventbrite.com/e/albert-beguin-litterature-et-resistance-tickets-877963882607?aff=oddtdtcreator)

Programme

Jeudi 6 juin 2024 :

9h15-9h30 : Accueil par la Direction de l’Institut International de Recherches à Paris, Université de Chicago

Matinée : Dictatures et résistance

9h30-9h35 : Présidence : Michel FOURCADE Maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Montpellier III- Paul Valéry.

9h35-10h10 : Thomas PAVEL, Professeur honoraire de littérature française et comparée, Université de Chicago
« Albert Béguin et l’ignorance du mal »

10h10-10h45 : Jean-Claude ESLIN, Philosophe, revue Esprit
« Albert Béguin à Halle, témoin des débuts du nazisme »

10h45-11h00 : Pause

11h00-11h30 : Michel FOURCADE, Maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Montpellier III-Paul Valéry
« Ce qui fait combattre les poètes »

11h30-12h00 : Goulven BOUDIC, Maître de conférences en sciences politiques, université de Nantes, Droit et changement social
« Albert Béguin, directeur d’Esprit : entre Personnalisme (s) et Progressisme »

12h00-12h30 : Anne DUJIN : Rédactrice en chef de la revue Esprit
« Albert Béguin, directeur d’Esprit : donner la mesure »

12h30-13h00 : Débat

13h00-14h15 : Pause Déjeuner

Après-midi : La redécouverte du passé

14h20-14h30 : Présidence, François ANGELIER auteur, producteur à France Culture

14h30-15h05 : Pierre PÉJU, Professeur de philosophie, écrivain et essayiste
« L’Âme romantique selon Albert Béguin »

15h10-15h45 : Mircea MARTIN, Professeur de littérature comparée, Université de Bucarest
« Béguin et Marcel Raymond »

15h45-16h00 : Pause

16h00-16h35 : Mark PAYNE, Professeur de littérature comparée, Université de Chicago
« Béguin’s Romantic Gnosticism »

16h35-17h10 : Vincent BIERCE, Chercheur en lettres françaises
« Le Balzac de Béguin »

17h10-17h45 : Débat

Vendredi 7 juin :

Matinée : Littérature et spiritualité

9h15-9h20 : Présidence Thomas PAVEL, Professeur honoraire de littérature française et comparée, Université de Chicago

9h20-10h00 : Martin RUEFF, professeur de littérature française et comparée à l’université de Genève, critique, traducteur et poète.
« Albert Béguin : expérience et critique »

10h00-10h40 : Alexandre de VITRY, Maître de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècles à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université
« Le Péguy de Béguin »

10h40–10h55 : Pause

10h55-11h35 : François ANGELIER, auteur, producteur à France Culture
« ‘Dès le premier regard échangé, je vous considère comme un ami‘ : Béguin-Bernanos, le sacerdoce de l’amitié »

11h35-12h15 : Natacha GALPÉRINE- GILLÈS de PÉLICHY ministère de la Culture, société Léon Bloy
« Hans Urs von Balthasar, Albert Béguin et la théologie de l’Histoire »

12h15-12h45 : Débat

12h45-14h00 : Pause Déjeuner

Après-midi : Béguin intime, l’héritage d’Albert Béguin

14h00-14h10 : Présidence Natacha GALPÉRINE- GILLÈS de PÉLICHY ministère de la Culture, société Léon Bloy

14h10-15h00 : Renan PRÉVOT, auteur et comédien
« Albert Béguin/ Raymonde Vincent, penser par la substance de l’autre »

15h00-16h00 : Table ronde
« L’héritage d’Albert Béguin, son actualité »

16h00-16h20 : Diffusion des documents d’archives

16h30 : Clôture du colloque.

 

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Exposition

Exposition

Concomitamment à l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, le Mémorial de la Shoah à Paris a choisi d’honorer par une exposition la mémoire des Résistants dont il est devenu le symbole.

Le titre choisi – Des étrangers dans la Résistance en France – en révèle clairement le sujet : la place occupée et le rôle que prirent les étrangers au sein des mouvements de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. D’emblée les limites sont aussi posées : il ne s’agit pas là d’évoquer tous les étrangers présents en France durant la Seconde Guerre mondiale, mais de parler de ceux qui, parmi eux, agirent pour défendre leurs idéaux et leur pays d’adoption.

L’exposition rappelle qu’une part importante de Résistants étaient des étrangers, de sexes et d’origines géographiques et/ou religieuses différentes, mais tous unis par un humanisme, un idéal de liberté et une volonté farouche de défendre le pays des droits de l’Homme qui les avait accueillis.

Les visiteurs sont accueillis par la célèbre « Affiche rouge », œuvre de propagande allemande destinée à livrer le groupe de résistants étrangers auquel appartenait Missak Manouchian à la vindicte populaire.

L’exposition revient sur les dates majeures et le déroulement du conflit dans lequel dès le début des étrangers se sont impliqués en intégrant dès 1939 les régiments de marche de volontaires étrangers de la Légion étrangère.

Leur rôle au sein des structures qui se sont peu à peu mises en place, dont les organisations spéciales (OS) au sein du Parti communiste français (PCF), en particulier l’OS-MOI (organisation spéciale-main d’œuvre immigrée) composée d’étrangers, est illustré par des reproductions de documents, relatant à la fois l’histoire collective de cette période et les trajectoires personnelles.

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EN IMAGES – Ils créent un roman photo pour immortaliser un événement majeur de la résistance en Dordogne

EN IMAGES – Ils créent un roman photo pour immortaliser un événement majeur de la résistance en Dordogne

80 ans après, une trentaine de passionnés de l’association Regards réalise un roman-photo pour reconstituer une attaque de résistants périgourdins contre un convoi allemand en février 1944. Le dernier shooting a eu lieu ce dimanche 21 avril à Saint-Geyrac (Dordogne).

Clément et Matthias sont couchés dans les broussailles, bérets sur la tête, fusils dans les mains. Ils sont à fond dans leur rôle de résistants. Ces lycéens de 16 ans participent à la création du roman-photo « La Panique », qui reconstitue, 80 ans après, un événement majeur de la résistance en Dordogne. Le dernier jour de shooting a eu lieu ce dimanche 21 avril à Saint-Geyrac.

Une attaque des résistants sur un convoi allemand
Des passionnés d’histoire, et surtout de la Seconde Guerre mondiale, se sont réunis dans l’association Regards. Ils ont décidé de raconter, en images, la journée du 14 février 1944. Ce jour-là, un groupe de résistants attaque un convoi allemand à Sainte-Marie-de-Chignac. Des soldats nazis sont tués, d’autres blessés. L’attaque déclenche une vague d’actions de la résistance périgourdine pour chasser les nazis de Dordogne.

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Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep04 Ma chance

Robert Birenbaum, une jeunesse parisienne en résistance Ep04 Ma chance

Entré dans la Résistance à 16 ans, Robert Birenbaum aurait dû intégrer les FTP-MOI pour mener la lutte armée. Mais le jour de son admission, en novembre 1943, tous les membres du groupe dirigé par Missak Manouchian ont été arrêtés, mettant un terme à la lutte armée à Paris.

« Quand je pense à des gars comme Manouchian, Rayman, tous ces gars qui ont été fusillés, c’est eux qui ont tout fait!J’ai pleuré pour entrer chez eux, pendant des semaines, des mois, je voulais être aux Francs-Tireurs. J’ai obtenu l’autorisation d’entrer dans leur groupe le jour où ils se sont fait prendre. »

Chargé du recrutement des combattants au sein du Parti Communiste, Robert Birenbaum n’a donc jamais participé à la lutte armée. Une seule fois, il a connu la peur, un jour d’août 1943, alors qu’il devait remettre des faux-papiers à un camarde à Joinville le Pont et que tous les deux ont été arrêté par les gendarmes.

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Deuxième Guerre mondiale : quand les guérilleros espagnols organisaient la première brigade de résistance armée de l’Aude… et de France

Deuxième Guerre mondiale : quand les guérilleros espagnols organisaient la première brigade de résistance armée de l’Aude… et de France

Fils de l’une des chevilles ouvrières de ce mouvement, Raymond Hernando raconte comment les républicains espagnols fuyant le franquisme et réfugiés dans le département, notamment à Carcassonne, contribuèrent à allumer la flamme de la lutte contre l’occupant nazi.

En février 1939, les réfugiés espagnols républicains, communistes ou anarchistes fuyant l’arrivée au pouvoir de Franco se comptent déjà par centaines de milliers dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales (avec les conditions d’accueil inhumaines qui leur furent réservées). C’est dans ce contexte que furent créées cette même année les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) : constitués d’Espagnols (250 à chaque fois), ces groupes deviennent pour le gouvernement français un vivier de main-d’œuvre gratuite, affectés pour effectuer des travaux ou d’intérêt général ou stratégiques dans les zones frontalières ou dans des camps militaires. Antonio Hernando Villacampa faisait partie de l’un d’eux : en 1940, il se trouvait le long de la ligne Maginot au moment de l’invasion allemande.

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