Hommage à Charlotte Delbo | Lecture-Spectacle
En 1934, Charlotte Delbo rencontre Georges Dudach, journaliste, militant communiste. Ils se marièrent en 1936. Elle commença à écrire des articles dans la revue « Les Cahiers de la Jeunesse » dont Georges Dudach était le rédacteur en chef.
En septembre 1941, alors que la troupe se trouvait en Argentine, Charlotte Delbo apprit que l’un de ses amis résistant, Jacques Woog, condamné à mort, fut exécuté. Elle décide de rejoindre Paris.
Elle retrouva son mari à Pau et ils regagnèrent séparément Paris. Dès cet instant, le couple entra dans la clandestinité sous le faux nom de M. et Mme Delépine.
Charlotte Delbo rédigeait des textes pour la revue des « Lettres françaises » dont Jacques Decour était le rédacteur et le co-fondateur avec Jean Paulhan.
Georges Dudach organisait la résistance dans les facultés, en liaison avec Georges Politzer, dès septembre 1940, pour tenter de rassembler des intellectuels. Il fut l’adjoint national pour les groupements du Front National des intellectuels et leurs journaux tels que « L’Université Libre » et « Les Lettres Françaises ».
Le 2 mars 1942 les Brigades Spéciales arrêtèrent Georges Dudach et Charlotte Delbo à leur domicile, rue de la Faisanderie dans le XVIe arr.
Charlotte Delbo fut incarcérée à la prison de la Santé, Georges Dudach à la prison du Cherche-Midi puis à la Santé.
Le 23 mai 1942, elle fit ses adieux à son mari dans une cellule de la prison de la Santé. Georges Dudach condamné à mort, fut fusillé le matin même à 9h40 au Mont-Valérien.
Charlotte Delbo restitua ce dernier rendez-vous sous la forme d’un récit, « Une scène jouée dans la mémoire », puis d’une pièce de théâtre « Ceux qui avaient choisi ».
Plaque commémorative à la mémoire de Charlotte Delbo et de son mari Georges Dudach, apposée sur l’immeuble où ils ont été arrêtés au 93/95 rue de la Faisanderie dans le 16e arr.