Exposition Francine Mayran
Parution
Un biopic de Jean Moulin avec Gilles Lellouche se prépare
Conçu par Laszlo Nemes (Le fils de Saul), ce film sur une figure française de la Résistance, sera porté par le réalisateur de L’Amour ouf.
Le producteur de La Rafle, Alain Goldman, se lance dans la production d’un nouveau film : un biopic sur Jean Moulin, révèle l’homme de 64 ans dans un entretien pour Écran Total. Spécialiste du sujet, c’est Laszlo Nemes, connu pour son film oscarisé Le fils de Saul, qui réalisera ce nouveau long-métrage, sept ans après Sunset. Le scénario explorera les questions de la Résistance et de tout ce que cela implique, les valeurs et surtout, le courage. C’est Olivier Demangel (9 mois ferme, La Vie en grand), romancier et scénariste qui écrit ce projet.
Allemagne, 1933
Épisode 18/27 : La résistance médicale
Être médecin dans un camp de concentration, voilà une position qui interroge. Cet épisode de la série « Le monde concentrationnaire », diffusée en 1965, raconte le rôle des médecins dans la résistance interne et les pratiques médicales et expérimentales des nazis sur des êtres humains.
Soigner et exterminer…. Voici le paradoxe d’un médecin dans un camp de concentration. Pourquoi les nazis voudraient-ils soigner ces mêmes déportés qu’ils exterminent à tour de bras ? Dans cette émission du « Monde concentrationnaire » diffusée le 19 mai 1965, le professeur Jean Gilbert-Dreyfus et Jean-Aimé Dolidier expliquent le rôle des médecins déportés, confrontés aux expérimentations des nazis sur les prisonniers utilisés comme des rats de laboratoire.
Soigner pour l’effort de guerre nazi
C’est en réalité surtout dans les dernières années de la guerre que les nazis introduisent des médecins étrangers dans les camps de concentration afin de garder en vie celles et ceux qu’ils voient comme une force productrice pour leurs efforts de guerre. Leur rôle n’est pas à proprement parler, ou du moins pas seulement de guérir. Il s’agit de trier les prisonniers, de décider lesquels on laisse mourir et lesquels on soigne.
Un consortium libéral-autoritaire, tissé de solidarités d’affaires, de partis conservateurs, nationalistes et libéraux, de médias réactionnaires et d’élites traditionnelles, perd tout soutien populaire : au fil des élections, il passe de presque 50 % à moins de 10 % des voix et se demande comment garder le pouvoir sans majorité, sans parlement, voire sans démocratie. Cet extrême centre se pense destiné à gouverner par nature : sa politique est la meilleure et portera bientôt ses fruits. Quand les forces de répression avertissent qu’elles ne pourront faire face à un soulèvement généralisé, le pouvoir, qui ne repose sur aucune base électorale, décide de faire alliance avec l’extrême droite, avec laquelle il partage, au fond, à peu près tout, et de l’installer au sommet.
Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et Mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d’un libéralisme autoritaire imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable.
https://www.gallimard.fr/…/les…/9782073061195
Publication
Lecture croisée
Anniversaire
