Décès de Pierre Gascon, déporté-résistant et homme politique grenoblois
Homme d’histoire : Déporté à Buchenwald
En 1940, alors que M. Pierre Gascon est étudiant de l’Institut National Polytechnique de Grenoble, il commence à distribuer des tracts et journaux clandestins avec quelques amis. Il s’engage en septembre 1942 dans le réseau de résistance « Jeunesse et Montagne ».
Son père, Résistant lui aussi, le met ensuite en contact avec un réseau de Résistance structuré, le réseau Périclès. Il entre alors dans la clandestinité et enchaîne les missions, dans le Vercors, à Lyon, dans Belledonne, avant de partir rejoindre le maquis du Haut-Jura.
C’est au moment où il tente d’aider un camarade arrêté dans le train lors d’un contrôle de papiers qu’il est pris à son tour, le 21 septembre 1943, puis déporté à Buchenwald.
Homme politique : élu municipal
Revenu de l’horreur des camps, M. Pierre Gascon a continué à s’engager, en tant qu’élu municipal, comme au service de l’action sociale, auprès des jeunes en difficulté, au tribunal de commerce, à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Grenoble, à l’ADIF Isère.
Dans les années 1980, il soutient Alain Carignon dont il deviendra le premier adjoint quand celui-ci sera élu maire de Grenoble en 1983.