Catégorie : Actualité de la Déportation

Exposition

Exposition

Double article dans « La Croix » sur « La Rafle du Vel d’Hiv » (Grasset) ainsi que sur les très beaux et bouleversants dessins sur la rafle faits par Cabu en 1967 réunis en volume et commentés par moi avec une préface de Véronique Cabut (Tallandier). Parution du Cabu aujourd’hui et ses dessins exposés au Mémorial de la Shoah à partir du 1er juillet 2022 (jusqu’au 7 novembre).
Les petites histoires derrière la grande

Les petites histoires derrière la grande

Vincent s’intéresse à ce que l’on ne sait pas de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Normandie, de la Résistance au Débarquement. Il mène l’enquête pour découvrir les petites histoires méconnues, ces détails qui ont participé à l’écriture de l’histoire internationale. L’acte d’un homme qui a des répercussions insoupçonnées, un espion oublié dans les archives, les histoires bouleversantes de civils, d’anonymes… il n’y a pas de petites histoires !

La résistance Normande

La Normandie compte plus de 10 000 résistants, ce qui est remarquable d’autant plus que la résistance dans la région était à haut risque car ses habitants ont subi une dense et étroite occupation dès 1940.

On a peut-être une image déformée du rôle de la Résistance : on prête aux résistants des actions militaires comme des sabotages, des attentats, des embuscades tendues aux allemands. Si ces actes ont eu lieu, la Résistance fut aussi non-violente avec des figures moins héroïques : une mercerie qui sert de boîte aux lettres pour transmettre le courrier entre résistants, un garagiste qui cache des armes dans son atelier, une jeune fille à vélo qui transmet un message…

La lutte armée a occupé une minorité de résistants ou une petite partie de leur temps. En réalité, avant le débarquement du 6 juin 1944, la résistance s’est principalement consacrée au renseignement et aux sauvetages. Le renseignement était d’autant plus important que les Américains et les Anglais envisagent dès août 1943 un débarquement en Normandie.

Il leur faut donc des informations sur les défenses ou les forces de l’adversaire : mouvements de troupes, localisation des fortifications, des dépôts d’essence, des rampes de lancement V1 ou des terrains d’aviation… La Résistance se compose donc d’informateurs et d’agents de liaison chargés d’acheminer l’information jusqu’aux services secrets installés à Londres.

Cependant tous ces exemples n’épuisent pas la diversité des actes de résistance. La majorité des Normands reste attentiste et si certains voient la Résistance d’un bon œil (ils sont prêts à cacher des résistants ou les ravitailler, à fermer les yeux sur leurs agissements), d’autres sont hostiles et méfiants.

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Une plaque en hommage au résistant Paul Monot, à Brest

Une plaque en hommage au résistant Paul Monot, à Brest

Mis en ligne le

Dans le cadre du 75è anniversaire de l’attribution de la médaille de la Résistance française à la ville de Brest, le résistant brestois Paul Monot, fusillé au Mont Valérien en 1943 est désormais honorée. Une plaque en son nom est apposée au n° 27 de la rue Conseil.

Le jeune résistant brestois Paul Monot voit sa mémoire honorée dans sa ville natale. Une plaque commémorative a été inaugurée le 1er juin, sur le mur de sa maison natale, rue Conseil, dans le quartier de Saint-Martin.

Le choix de la liberté

« La ville de Brest a souhaité marquer de façon soutenue le 75è anniversaire de l’attribution de la médaille de la Résistance. Nous participons ainsi à rendre visibles celles et ceux qui ont fait le choix de la liberté et de la France face au nazisme, unis dans un même élan. Nous devons tous et toutes être fiers de ce qu’ils et elles ont accompli à l’époque », a souligné Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants, lors des allocutions de cette cérémonie d’hommage.

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MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »

MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »

MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »
Pendant l’Occupation, la Résistance juive organisée a exprimé des engagements individuels et collectifs, qui s’appuyaient sur l’expérience de diverses organisations et courants de pensée existant parmi les juifs de France, citoyens français ou étrangers.
Parmi ces organisations un rôle particulier revient à la MOI « Main d’œuvre immigrée », créée par le Parti communiste français en 1932 pour permettre le déploiement d’une activité politique et sociale des travailleurs immigrés réunis en fonction de leur langue.
La MOI a regroupé des combattants de toutes origines, juifs le plus souvent mais aussi non juifs, en particulier des travailleurs immigrés de nombreux pays d’Europe orientale, d’Allemagne, d’Arménie, d’Italie, d’Espagne, de Yougoslavie… L’« Affiche rouge » symbolise pour un large public l’héroïsme de ces résistants.
S’il existe des musées de la Résistance où l’action de ces étrangers est mise en lumière, aucun espace spécifique n’est consacré au rôle de l’immigration juive d’Europe centrale dans la Résistance française, au rôle de la section juive de la MOI pour la solidarité, le sauvetage des enfants et dans la lutte contre l’occupant et ses complices.
C’est pourquoi l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE) la plus active et la plus représentative des organisations juives de la Résistance et l’Association des amis de la commission centrale de l’enfance (AACCE) ont cofondé l’association Mémoire des résistants juifs de la MOI (MRJ-MOI) dans le but de créer cet espace de mémoire. Ces associations sont « domiciliées » 14 rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de Paris, un lieu occupé depuis la Libération par des organisations d’immigrés juifs constituées dans la clandestinité de la Résistance et qui prolongèrent après la guerre leur engagement républicain.
MRJ-MOI s’est donné pour but de créer un « Espace de Mémoire » consacré aux Résistants juifs de la MOI. À cet effet, l’association a été soutenue par la Mairie de Paris et d’autres institutions au niveaux national, régional et local. Elle a mis en œuvre un projet de musée virtuel : « La section juive de la main d’œuvre ouvrière immigrée (MOI) : Histoire de Résistance » dont la mise en ligne a eu lieu le 24 mai 2022.
Musée vivant, il connaîtra une étape suivante, la création d’une deuxième partie destinée à l’approfondissement et à la confrontation ainsi qu’à l’enrichissement d’archives encore inexplorées.
vous pouvez le visiter à l’adresse suivante : https://museemrjmoi.com/
Exposition Visages

Exposition Visages

Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon
À l’occasion de l’exposition Visages, le CHRD rend hommage aux témoins qui ont inlassablement transmis leur histoire aux jeunes générations🕯
Ouvrier-fourreur à Paris, Nathan Chapochnik côtoie les Jeunesses communistes à partir de 1938 et distribue des tracts contre l’occupant dès 1940.
Il s’installe à Lyon avec sa famille au tout début de l’année 1942, après avoir franchi la ligne de démarcation dans la nuit du réveillon. il s’engage aussitôt auprès des Jeunesses juives du quartier Saint-Georges et adhère au Front national de lutte pour l’indépendance.
À partir d’octobre 1942, il installe chez lui une imprimerie de l’Union des Juifs pour la résistance et l’entraide, puis rejoint les Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) en novembre 1942.
Entré dans la clandestinité complète en mars 1943, il se réfugie fin mai à Grenoble. Après avoir formé un maquis à Dié (Drôme), il part à Nice le 3 septembre 1943 comme responsable militaire départemental des FTP-MOI. Blessé lors d’une opération de déraillement le 6 juin 1944, il rejoint un maquis du Var fin juillet, puis gagne Marseille et enfin Lyon.
Capitaine FFI à la Libération, il s’engage dans la Première armée et fait la campagne d’Alsace.
📸 Ici photographié en 2008 par Frédéric Bellay.
🎞 Découvrir son témoignage : bit.ly/3MH5TON
📌 Exposition Visages : bit.ly/3sc1mLi Voir moins
Pose de deux plaques

Pose de deux plaques

Via Pierre Kroko.
❤
La ville de Paris honorera la mémoire de combattants juifs par la pose de deux plaques au 14 rue de Paradis (75010 – Paris) le lundi 20 juin 2022 à 10 heures.
Hommage à l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE)
Hommage au jeune combattant juif Max Weinstein qui s’engagea à 16 ans dans le mouvement de résistance Union de Jeunesse Juive (UJJ)
Plus d’info sur Max Weinstein http://museedelaresistanceenligne.org/media2138-Max
Plus d’info sur l’UJRE https://ujre.fr/
JNR 2022

JNR 2022

Journée nationale de la résistance
Avoir choisi le 27 mai pour célébrer la résistance n’est pas anodin. C’est en effet la date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance, l’instance créée par la France Libre autour de Jean Moulin pour donner plus de cohésion et d’efficacité aux différents mouvements de Résistance française, pendant l’Occupation.
Cette journée de mémoire a été décrétée en france par le Sénat et sa première édition sera celle de 2014.
Une journée de mémoire
pour les jeunes générations
Le site internet du Sénat précise que cette journée n’est ni fériée, ni chômée, et que la commémoration pourrait permettre aux professeurs de consacrer une partie de leurs cours aux thèmes de la Résistance et de la Déportation.
Il est curieux de noter que sur un thème en principe aussi fédérateur, la proposition n’ait pas été adoptée à l’unanimité et qu’il s’est trouvé 2 sénateurs pour voter contre…
JNR 2022 – par Guy Hervy

JNR 2022 – par Guy Hervy

avant d’entamer ce marathon semi clandestin qu’est la Journée nationale de la Résistance Pas de membre du gouvernement, pas de communiqué officiel, pas de relais dans les grands média écrits ou audiovisuels, retour sur le 25 mai au soir en gare d’Austerlitz ; hommage aux Brigades Intertanionales organisé par l’ACER. Plus d’une cinquantaine de personne ponctueront ce rassemblement par une Internationale qui aura fait tourner bien de têtes de voyageurs en partance reprenant pour ce long weekend, pour nombre d’entre eux, une partie du chemin emprunté par les Brigadistes.
JNR 2022 – Retour en images

JNR 2022 – Retour en images

Retour en images sur la Journée nationale de la Résistance organisée hier dans le 13e arrondissement où nous avons rendu entre autres hommage aux habitantes et habitants qui ont résisté au nazisme et au fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale.
A l’heure où la guerre frappe à nouveau le continent européen, à l’heure où les conquis sociaux de la Libération sont régulièrement remis en cause, à l’heure où les négationnistes ont encore la parole sur certains médias, il nous appartient à nous tous et nous toutes qui restons d’être dignes de celles et ceux qui sont morts.