Dévoilement d’une plaque en hommage à Paulette Sarcey






Cet épisode de la Deuxième Guerre mondiale, survenu à quelques jours du Débarquement sur les plages normandes, serait restée en partie secrète…

Dominique Missika rend hommage à trente résistantes, oubliées de l’Histoire.
«Le résistant, ce serait le Français qui a rejoint de Gaulle ou le maquisard. La résistante, ce serait son épouse, sa fiancée, sa sœur qui l’a aidé.» Voilà l’idée générale que l’on se fait du rôle des femmes durant la Seconde Guerre mondiale, s’insurge Dominique Missika, en préambule de ce livre d’utilité publique. Eh bien, non, dit-elle, et de souligner qu’elles ont aussi combattu par elles-mêmes. «Armes à la main, pour certaines. Beaucoup ont entraîné des hommes à agir et à lutter contre l’occupation de leur pays…». Historienne et éditrice, elle a déjà consacré de nombreux ouvrages aux femmes sous l’Occupation notamment, Berty Albrecht, Simone Veil et ses sœurs et Un amour de Kessel.

Le festival La Résistance au cinéma en Seine-Saint-Denis se déroulera du lundi 8 au samedi 27 novembre

Hommage à notre ami Bernard Epin (1936-2020)
Cette 16e édition du festival « La Résistance au cinéma » commence par un hommage et une avant-première, les deux étant un coup de chapeau à notre ami, Bernard Epin, membre de notre association, décédé au printemps l’an passé.
Avec l’équipe de l’Espace 1789, les Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis témoignent de leur affection pour celui qui entretenait un contact étroit avec le cinéma de Saint Ouen, où il a vécu.
Cette année, « Les Leçons persanes » de Vadim Perelman ouvrent le festival en avant-première, ce qui aurait plu à cet ancien instituteur aux origines modestes, appelé du contingent malgré lui en Algérie, l’un des piliers de l’équipe du journal « L’école et la nation », jadis élu municipal audonien chargé des questions culturelles.
Bernard était né l’année du Front populaire, le 27 mai, ce jour du printemps qui allait devenir bien plus tard, la journée nationale de la Résistance en hommage à la première réunion du Conseil national de la Résistance en 1943. Et comme une dernière pirouette du destin, notre ami est parti un premier avril, le seul jour où il a manqué d’humour. Malgré lui.
Lundi 8 novembre 2021 à partir de 19 heures au cinéma Espace 1789

Connaissez-vous Camille Charvet Kahn ? Cette femme à la vie et à l’engagement extraordinaires est peu connue en Franche-Comté. Elle a pourtant joué un rôle décisif dans la résistance face à l’Allemagne nazie, mais pas que… Nous avons rencontré Marie-Claude, son arrière petite-fille, ainsi que celles qui souhaitent faire vivre sa mémoire. Récit.
Mercredi 13 octobre, la rencontre et la remise de précieux documents auxquelles j’ai pu assister avaient quelque chose de très solennel et surtout très émouvant. Marie-Claude Vitorge et Luc, son mari, patientaient gentiment devant l’ancienne école de la rue Ronchaux, à Besançon, en compagnie de Sarah Froment, jeune scénariste Franc-Comtoise, lorsque je suis arrivée. Présentation faites, je découvre progressivement l’histoire de Camille Charvet Kahn, dont j’ignorais tout avant ce jour.
Evidemment, je m’étais renseignée un peu avant de venir en faisant quelques recherches sur internet. En tombant sur l’article de Catherine Monjanel retraçant le parcours de Camille Charvet, née Kahn, j’ai tout de suite pensé que cette femme et son incroyable engagement devaient être connus du plus grand nombre. Même la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia ne lui dédie pas une page…
Cet après-midi là, dans les mains de Marie-Claude, une petite dame souriante et dynamique, se trouvent plusieurs pochettes remplis de trésors de famille, qu’elle s’apprête à remettre à Vincent Briand, directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation à Besançon et Aurélie Cousin, assistante de conservation. Nous sommes rejoints par Aline Chassagne, adjointe à la Culture à la Ville de Besançon. Pourquoi tant de protagonistes à cette rencontre ? Peu à peu, au fil des discussions, je comprends les liens qui relient toutes ces personnes.

La ville de Paris et le comité parisien de l’Amicale de Châteaubriant ont organisé ce vendredi 22 octobre, une cérémonie pour le 80e anniversaire de l’exécution des otages, au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
C’est dans le prestigieux cimetière parisien du Père-Lachaise que vendredi, s’est déroulé un hommage aux 27 fusillés de Châteaubriant.
Pour Philippe Beaudelot, président du comité de Paris de l’Amicale de Châteaubriant, « les 27 fusillés sont tous CGTistes et/ou communistes…et ils n’ont pas été choisis au hasard, c’est l’issue de 1936 et des grandes victoires du Front populaire. »
Outre l’Amicale de Châteaubriant, des élus parisiens étaient présents dont Laurence Patrice, adjointe à la Maire de Paris en charge de la mémoire : « c’est important de répéter les valeurs que portaient ces hommes, ce pourquoi ils sont morts. On est dans un moment politique très particulier et on a l’impression qu’il y a une volonté de rendre les gens amnésiques ».
« Dans la période dans laquelle on est, dans laquelle on vit aujourd’hui, je pense qu’il est important de rendre hommage à ces hommes qui ont donné leur vie pour qu’on puisse vivre dans un pays libre » tient à souligner le trésorier de l’Amicale de Châteaubriant…