Catégorie : Actualité de la Résistance

79e anniversaire de l’éxécution du Groupe Manouchian

79e anniversaire de l’éxécution du Groupe Manouchian

Commémoration > 79e anniversaire de l’éxécution du Groupe Manouchian !
Élu-es, représentant-es d’associations d’anciens combattants et habitant-es ont rendu hommage, ce dimanche 19 février, dans le cadre de la Semaine de l’Affiche rouge, aux 22 membres du groupe Manouchian et à leur chef Missak Manouchian, exécuté-es par les nazis au Mont Valérien il y a 79 ans.
Cimetière de la porte d’Ivry – Photos Dominique Moreau
Robert Hébras, dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane, est mort

Robert Hébras, dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane, est mort

 

Le 10 juin 1944, il réussit, blessé, à s’échapper de la grange où il avait été enfermé avec une soixantaine d’otages par les SS de la division Das Reich. Le massacre fera 643 morts. Robert Hébras, qui n’avait cessé depuis d’effectuer un travail de mémoire, s’est éteint samedi à l’âge de 97 ans.

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Robert Hébras était né le 29 juin 1925 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) et était le dernier survivant du massacre qui y fut perpétré le 10 juin 1944 (643 morts dont 260 mineurs, parmi lesquels 68 avaient moins de 6 ans). Il est mort samedi 11 février à 97 ans, ont annoncé dans un communiqué sa famille, Philippe Lacroix, le maire d’Oradour-sur-Glane, et Benoît Sadry, président de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane.

Robert Hébras avait 18 ans lorsque le régiment Der Führer de la Panzerdivision blindée Das Reich de la Waffen-SS investit le bourg. Les hommes furent parqués dans les granges, les femmes et les enfants dans l’église. Pour le jeune Robert, ce fut la grange Laudy, avec une soixantaine d’otages, sous la garde d’un détachement et de deux mitrailleuses. Après une heure d’attente, la fusillade éclata. Suivit l’inspection du charnier pour achever les blessés au pistolet et incendier le bâtiment. Il n’y eut que six blessés survivants, cachés sous l’empilement des cadavres.

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80 ans de la Médaille de la Résistance française.

80 ans de la Médaille de la Résistance française.

Il y a 80 ans, le 9 février 1943, le général de Gaulle créait à Londres un ordre appelé à marquer l’histoire d’un sceau de droiture et de bravoure, la Médaille de la Résistance française.

Le Général pérennisait ainsi la reconnaissance de la Nation envers « les actes remarquables de foi et de courage » qui rappelèrent la France à elle-même, à l’esprit de résistance propre à notre peuple.

Sous l’égide de la croix de Lorraine, De Gaulle assembla cette armée de l’ombre qui se dressait autour de lui, formée de tous ceux qui refusaient de courber l’échine, de renoncer à leur idéal, et qu’on reconnut dès lors comme tel aux couleurs de leur combat, rouge du sang, noir du deuil.

Aux côtés des figures qui marquaient leur temps par leurs dons, les lettres avec René Char et Louis Aragon, la scène avec Joséphine Baker, la science avec Pierre Brossolette, ou bien leur don d’eux-mêmes avec l’abbé Pierre, la Résistance compta des dizaines de milliers de membres héroïques que l’oubli aurait pu ensevelir, mais dont l’Ordre a cultivé la mémoire.

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Une campagne nationale de collecte d’archives sur les médaillés de la Résistance

Une campagne nationale de collecte d’archives sur les médaillés de la Résistance

L’Ordre de la Libération lance une campagne nationale de collecte d’archives auprès du grand public. Son objectif ? Inviter les personnes détenant des documents relatifs aux titulaires de la médaille de la Résistance française, à en faire don sous forme de copie numérique.

L’Ordre de la Libération conserve un dossier pour chacun des 64 965 médaillés (40% à titre posthume). Il est important que ces dossiers puissent être enrichis afin de pérenniser et de mieux connaître l’histoire et la mémoire de ces femmes et de ces hommes. Les archives privées sont susceptibles d’apporter un autre éclairage sur l’histoire des médaillés.

En donner une copie, c’est contribuer à la transmission, à la recherche et à l’étude de l’histoire des médaillés de la Résistance française, tout en garantissant la pérennité des documents confiés au musée. Dans le cadre de cette collecte, l’Ordre de la Libération centre ses recherches uniquement sur les archives relatives au parcours individuel des médaillés de la Résistance française.

Comment participer à la collecte ?
La collecte en ligne est la solution la plus simple. Les détenteurs d’archives ont la possibilité d’envoyer directement les copies numériques de leurs documents par mail, à l’adresse collectemrf@ordredelaliberation.fr. Les conditions de don sont fixées par un contrat.

Pour toute question concernant la collecte :  Roxane Ritter : 01 80 05 90 82 ou collectemrf@ordredelaliberation.fr

A lire:
La population des médaillés est en fait mal connu. Une étude (Essai d’étude prosopographique partielle sur les médaillés de la Résistance) portant sur 2092 médaillés a été réalisée entre 2021 et 2022.

Elle est consultable ici.

Ses résultats peuvent se révéler partiels mais ils n’en demeurent pas moins la première étape d’un travail plus conséquent sur l’ensemble des médaillés de la Résistance. Elle a été réalisée essentiellement à partir des archives détenues par l’Ordre de la Libération confrontées à celles conservées au Service historique de la Défense.

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Des traîtres dans la Résistance

Des traîtres dans la Résistance

Des traîtres dans la Résistance

par LCP

En mai 1943, Ernest Kaltenbrunner, nouveau chef à Berlin de l’Office central de la sécurité du Reich (RHSA) remet à Hitler un rapport qui décrit dans le détail l’organisation de la Résistance française.

Sous la forme d’une enquête historique qui s’appuie sur les archives inédites des services secrets français, ce film révèle comment la plupart des organisations de la Résistance ont été infiltrées par des français, appelés « V Man », hommes de confiance, à la solde des allemands.

L’ouverture récente de nouvelles archives des services secrets français conservées au Service Historique de la Défense (SHD) a révélé que durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des organisations de la résistance française ont été infiltrées par des traitres au service de l’occupant allemand. Peu connue l’existence de ces traitres, qu’il s’agisse de résistants arrêtés et « retournés » ou de français acceptant contre rémunérations de travailler pour l’ennemi, éclaire d’un jour totalement nouveau à la fois l’histoire de la répression allemande et celle de la résistance française.

Ce que l’on apprend à la lecture de ces archives jusqu’alors inaccessibles c’est que les Allemands ont érigé la trahison en véritable système. Le recrutement de Français prêts à les renseigner était une des priorités de l’occupant.

Ces français qui vont porter des coups fatals à la Résistance deviennent pour les Allemands des « V-man » (« hommes de confiance »).

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Fabrice Grenard : « Travailler autour de la mémoire de la Résistance »

Fabrice Grenard : « Travailler autour de la mémoire de la Résistance »

Fabrice Grenard, historien et fondateur de la Fondation de la Résistance, était l’Invité d’Hubert Coudurier sur Tébéo et TébéSud à l’occasion de la sortie de son livre « Ils ont pris le maquis » aux Éditions Tallandier.

“La Fondation de la Résistance a été créée en 1993 par un collectif d’anciens résistants et des historiens avec l’idée qu’une fois disparus il y ait une France qui puisse continuer à travailler autour de la mémoire”.

“La Résistance naît dès l’été 1940. Il y a un moment très symbolique le 11 novembre 1940, à Paris il y a la grande manifestation des lycées et des étudiants parisiens, à Brest aussi, alors qu’il était interdit de commémorer l’armistice qui était une victoire française”.

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Retirada : un fonds d’archives exceptionnel bientôt numérisé

Retirada : un fonds d’archives exceptionnel bientôt numérisé

La France et l’Espagne ont convenu, en marge du sommet franco-espagnol de Barcelone du 19 janvier, de numériser les archives de l’Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Un fonds de centaines de milliers de documents concernant 140 000 exilés, et aujourd’hui leurs descendants.

Après la Loi sur la Mémoire démocratique, votée en octobre 2022, cette ouverture du fonds français de l’Opfra représente une nouvelle étape très importante pour les descendants des victimes du franquisme. En l’occurrence ces 140 000 exilés (et leurs enfants) placés sous la protection de la France jusqu’en 1979.

Exposition : Déportées à Ravensbrück, 1942-1945

Exposition : Déportées à Ravensbrück, 1942-1945

Archives nationales | du 3 février au 16 juin 2023

Les Archives nationales présentent l’exposition « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 ». Cette exposition fait revivre l’itinéraire de seize femmes déportées depuis la France pour faits de résistance, d’abord en France, puis au camp de Ravensbrück, en Allemagne. Les documents, pour certains inédits, et les objets originaux rassemblés dans ce parcours retracent les conditions extrêmes dans lesquelles ces femmes réussirent à vivre ou survivre.

  •  De l’arrestation à la déportation

Des fonds privés d’une grande richesse, collectés auprès d’associations, d’anciennes déportées et de leurs proches, permettent d’éclairer les conditions de détention des femmes emprisonnées en France puis déportées à Ravensbrück. Parmi les documents remarquables issus de ces archives, sont exposés des lettres et billets clandestins rédigés en prison avant le départ pour l’Allemagne. Ces écrits fragiles dévoilent une détention ponctuée de violences et un engagement sans faille contre l’occupant. Des documents et objets ramenés de Ravensbrück, notamment des portraits dessinés, font revivre ces femmes déportées et sont les témoins précieux de leur quotidien.

  • Raconter le quotidien et l’après

Des fonds privés d’une grande richesse, collectés auprès d’associations, d’anciennes déportées et de leurs proches, permettent d’éclairer les conditions de détention des femmes emprisonnées en France puis déportées à Ravensbrück. Parmi les documents remarquables issus de ces archives, des lettres et billets clandestins rédigés en prison avant le départ pour l’Allemagne. Ces écrits fragiles dévoilent une détention ponctuée de violences et un engagement sans faille contre l’occupant. Des documents et objets ramenés de Ravensbrück, notamment des portraits dessinés, font revivre ces femmes déportées et sont les témoins précieux de leur quotidien.

Commissariat scientifique
Lucile Chartain, chargée d’études documentaires au département Exécutif et Législatif, Archives nationales
Marine Garnier, chargée d’études documentaires au département de la Justice et de l’Intérieur, Archives nationales.

Informations pratiques
Entrée libre et gratuite
Ouverture du lundi au samedi du 9h45 à 16h45
Fermé le dimanche et les jours fériés : voir le détail