JNR 2020

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Philippe Chassaing – Député

15 h

Mercredi 27 mai, j’ai tenu à rendre hommage, comme chaque année, à nos héros Résistants.

Le 27 mai 1943 se tenait la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR), 77 années plus tard le souvenir de ces hommes et femmes ayant marqué notre histoire, demeure en cette Journée nationale de la Résistance.

La cérémonie, Place du Général Leclerc à Périgueux, s’est déroulée en format restreint compte tenu de la situation sanitaire actuelle, mais nous étions présents, Préfet de la Dordogne, élus de la municipalité et du département, corps constitués, associations d’Anciens combattants et moi-même, pour honorer les valeurs à perpétuer aujourd’hui et pour les années à venir.

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Rue du four

« Hier, mercredi 27 mai, Journée Nationale de la Résistance à Paris, rue du Four dans le 6ème, belle cérémonie malgré la situation sanitaire et les règles associées où j’ai lu l’allocution pour le Comité de Pilotage sous l’égide du Comité Parisien de la Libération. Ensuite, nous sommes allés accompagnés Jean Rol-Tanguy pour le ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe ».
Daniel Méric

HISTOIRE. LES « JOURS HEUREUX » S’INVITENT DANS LE DÉBAT PUBLIC

HISTOIRE. LES « JOURS HEUREUX » S’INVITENT DANS LE DÉBAT PUBLIC

Diego Chauvet – « L’Humanité » du 28 mai

Le président de la République avait tenté de récupérer la référence historique en la vidant de son sens. La Journée nationale de la Résistance, hier, a été l’occasion de rappeler l’ambition et la résonance du programme du CNR avec les nouveaux défis politiques posés par la crise sanitaire.
« Nous retrouverons les jours heureux. » Lors de son discours du 13 avril sur la crise sanitaire, le président de la République prononçait cette phrase remarquée. Depuis, elle a été largement commentée. La référence historique a de quoi faire grincer des dents : « les Jours heureux » est le titre du programme du Conseil national de la Résistance (voir ci-contre), qui a profondément restructuré et reconstruit la France d’après-guerre. Depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a endossé à plusieurs reprises le costume de chef d’un État en guerre, s’affichant dans les pas du général de Gaulle en se rendant à Montcornet le 17 mai dernier.
Loin de la communication présidentielle, la Journée nationale de la Résistance, hier, a permis de rappeler l’ambition politique. C’est en effet le 27 mai 1943 que fut fondé le Conseil national de la Résistance, en pleine guerre, par 8 mouvements : 6 partis politiques et 2 centrales syndicales. À ce moment-là, les fondateurs du CNR se projetaient déjà dans l’après-guerre et rédigeaient le programme des « Jours heureux ».
Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, dont le parti fut l’un des piliers du CNR, a donc rendu hier un hommage à ce programme élaboré par la Résistance française. « Ils sont gaullistes, militaires et hommes blessés de voir la nation abaissée, vendue aux ambitions d’idéologues lointains, rappelait-il au sujet de ces résistants. Ils sont hommes de foi, chrétiens, musulmans, juifs, qui ne pouvaient supporter le traitement infligé à des êtres humains. Ils sont communistes, antifascistes résolus, qui avaient refusé le putsch de Franco ou la capitulation de Munich, déterminés à défendre la classe ouvrière et le bonheur commun. » Fabien Roussel a également insisté sur « l’ambition portée par les membres du Conseil national de la Résistance ». « Imaginer la France dans laquelle ils rêvaient de vivre, dans l’affirmation d’une République généreuse et solidaire. » Ce programme avait permis de mettre en œuvre des avancées majeures : le droit de vote des femmes, la création de la Sécurité sociale et du système de retraite par répartition, les nationalisations des houillères, de Renault, des banques de dépôts, de la Banque de France, de l’électricité et du rail. « Un tel programme, mis en place au sortir d’une déflagration aussi traumatisante, fait écho à notre propre défi, à l’heure où notre pays, mis brutalement à l’arrêt par la pandémie, affronte une crise d’une ampleur inédite », a rappelé Fabien Roussel.
Le 13 mai dernier, l’appel à un « Conseil national de la nouvelle résistance »
Malgré sa posture dans la gestion de la crise sanitaire, le pouvoir s’est refusé de prendre des mesures qui tombaient sous le coup du bon sens si l’on prenait la peine de relire « les Jours heureux » : aucune nationalisation, aucune réquisition d’entreprises nécessaires à la fabrication du matériel de protection et de soins face à l’épidémie, refus du gouvernement d’interdire les licenciements au moins pendant le temps de l’état d’urgence sanitaire… L’exécutif se contente jusqu’ici de verser de conséquentes aides financières à des entreprises comme Renault, qui s’apprête à supprimer des milliers d’emplois pour préserver ses bénéfices. Quant à la politique de « reconstruction », conforme à cette philosophie néolibérale, elle ressemblera à un nouveau cauchemar, à la suite de la pandémie, qui sera économique et social : des destructions d’emplois par dizaines de milliers, des politiques d’austérité destinées à faire payer la facture de la crise par le monde du travail et sauver les marchés financiers.
Face à ces perspectives, le 13 mai, des personnalités avaient annoncé la création d’un « Conseil national de la nouvelle résistance », à l’initiative notamment des cinéastes Gérard Mordillat et Gilles Perret. Ils souhaitent ainsi « offrir un point de ralliement à toutes celles et ceux, et ils sont nombreux aujourd’hui, individus, collectifs, mouvements, partis et syndicats, qui pensent que les jours heureux ne sont pas qu’une formule vide de sens mais le véritable horizon d’un programme politique ». « Le choix que nous appelons de nos vœux, ce n’est pas celui de la sueur et des larmes. C’est au contraire celui d’une France unie et déterminée à éradiquer la pauvreté, le chômage, à relever le défi du climat », a souligné de son côté Fabien Roussel.
Diego Chauvet

L’image contient peut-être : 15 personnes, personnes debout et costume
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Que faisaient-ils le 27 mai 1943 ?

Ce 27 mai 2020, pour célébrer la Journée nationale de la Résistance, le MRN rappelle l’engagement, parmi beaucoup d’autres, de six résistants, trois hommes et trois femmes, en évoquant leurs actions ce 27 mai 1943, alors que se réunissait dans la clandestinité le Conseil national de la Résistance.

L’exposition permanente du nouveau MRN à Champigny-sur-Marne permettra de suivre via des parcours spécifiques ces six résistants ; et d’autres encore.

EN SAVOIR PLUS

 

 

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La résistance dans le département de la Mayenne

Pour cette Journée nationale de la Résistance, rien de tel qu’une carte pour bien visualiser les actions de résistances en Mayenne pendant la seconde guerre mondiale.

Celle-ci a été réalisée par Francis Robin en 1971, alors qu’il était correspondant départemental du comité d’histoire de la 2ème guerre mondiale.

Même si elle est probablement non exhaustive, cette carte géolocalise les évènements liés à la résistance dans le département de la Mayenne (exécutions, combats, sabotages, etc.)
Elle est consultable plus confortablement sur notre site internet 👉https://chercher-archives.lamayenne.fr/…/…/r692556zptbt3k/f1

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POURQUOI SE SOUVENIR ?

 » Evenement majeur de notre histoire, la Résistance n’est pas seulement l’affaire de ceux qui la vécurent, y participèrent, l’organisèrent. Bien au-delà du souvenir, elle continue de génération en génération, à dispenser à tous son lucide enseignement. Cet évènement majeur réclame un moment fort au cours duquel chacun puisse, non seulement l’honorer et le célébrer mais avant tout le comprendre!
Incessante pédagogie de l’espoir, la Résistance reste à l’oeuvre dans la mémoire collective des français. Elle est une des forces profondes qui structurent notre durée, proclament notre passion de la liberté et donnent un sens véritable à notre héritage. »
Jean MARCENAC, Poète et Résistant

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Journée nationale de la Résistance 2020, Hommage à Robert Endewelt prononcé par Mr Blotnik fils au nom de l’UJRE et de MRJ-MOI avec la participation du comité d’entente du 19e (Jean Claude Tallarini), l’ANACR (Pascal Frey ), les Amis parisiens du MRN (Roger Gauvrit ) et d’autres amis qui se sont joints à cette hommage, rue Botzaris.

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Journée nationale de la Résistance. Dépôt de gerbe et prise de parole devant le monument aux morts d’Issy les moulineaux.
#CNR @PCFissy
(Dans le respect des règles sanitaires)