Pierre Charret a narré aux collégiens de La Madeleine sa résistance d’élève instituteur
Après avoir parcouru en détail le « siècle des guerres », Pierre Charret, 96 ans, a confié aux collégiens d’Yvonne-Abbas, à La Madeleine, ce qui l’avait poussé à la Résistance. « Dans la famille de ma mère, l’aîné a conduit des camions jusqu’à l’armée républicaine espagnole. J’étais en vacances chez mes grands-parents, dans le Limousin, et je l’écoutais raconter les atrocités commises par les fascistes d’Espagne. »
Après avoir parcouru en détail le « siècle des guerres », Pierre Charret, 96 ans, a confié aux collégiens d’Yvonne-Abbas, à La Madeleine, ce qui l’avait poussé à la Résistance. « Dans la famille de ma mère, l’aîné a conduit des camions jusqu’à l’armée républicaine espagnole. J’étais en vacances chez mes grands-parents, dans le Limousin, et je l’écoutais raconter les atrocités commises par les fascistes d’Espagne. »
Pierre Charret intègre l’École normale supérieure de Guéret (Creuse) en 1942. Pendant l’été 43, « un camarade aide à ravitailler un maquis avec les paysans et fraternise avec les résistants. Leur principale action était de faire dérailler les trains sur la ligne Paris-Toulouse. »
À la rentrée, quatre de ces élèves instituteurs décident de créer un groupe de Francs Tireurs Partisans, baptisé René Laforge en mémoire d’un normalien fusillé près de Dijon. Très vite, il compte une quinzaine de membres. Il se réunit et cache des armes au domicile d’un copain, Pierre Jamet, qui mourra en déportation. Une nuit, il vole des explosifs dans des caves de granit non gardées, près de Guéret. Une autre nuit, les instit’ font le plein de tickets de ravitaillement grâce à leurs vélos tous feux éteints.
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