Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants
Aux Sables-d’Olonne, à la rencontre des rues qui portent des noms de déportés et de résistants
L’association Grains de Mémoire organise une exposition et des animations jusqu’au 21 mai. L’occasion de partir en balade à la découverte des résistants et déportés sablais qui ont donné leurs noms à certaines rues, les 14 et 15 mai. Petit avant-goût.
À l’occasion de la manifestation qu’elle organise au nom de la « Mémoire de la Résistance et de la Déportation en Vendée », l’association Grains de Mémoire des Sables-d’Olonne (Vendée) propose différents rendez-vous jusqu’au 21 mai. Parmi ceux-ci, deux heures de marche commentées, samedi 14 et dimanche 15 mai, sur l’histoire de la ville pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’occasion de (re)découvrir que des résistants et déportés sablais ont donné leurs noms à certaines rues.
Pour mettre des visages sur des noms
« Ils s’appelaient Maurice, Suzanne, Auguste, Simone… Elles et ils se sont engagés contre l’occupation nazie et la collaboration de l’État français. » Ce passage est extrait du livre Résistant(e)s et Déporté(e)s des Sables-d’Olonne. Au cours de ces promenades, l’association Grains de Mémoire redonne vie à ces visages dont les noms sont gravés sur des stèles, des plaques de rues et des écoles. Le travail de ses bénévoles permet de retracer leurs vies, parfois bien courtes, pour que ces témoins de ces années sombres laissent toutefois des traces dans la mémoire collective.
De la Chaume, en passant par le centre jusqu’au bout de ville, 35 bâtiments, rues et quartiers sont ainsi devenus autant de témoignages de leurs histoires qui croisent la grande. Comme l’explique Line Roux-Calviera, présidente de l’association Grains de mémoire : « Ces hommes et ces femmes étaient portés par le formidable espoir que la France retrouve sa liberté et son indépendance dans un monde de paix et de fraternité. Nous en sommes aujourd’hui ses héritiers ». En voici quelques exemples.