Entre Nîmes et Langogne, Vincent revit l’été 1944 et la Libération sur les traces de son grand-père

Entre Nîmes et Langogne, Vincent revit l’été 1944 et la Libération sur les traces de son grand-père

 

 

Vincent Zielinski est passionné d’histoire. Avec l’association « Authentic old Cévenn’s jeep », il participe à un périple de 170 kilomètres entre Gard et Lozère, sur les routes empruntées par la 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny en août 1944, en hommage aux héros de la libération.

Par Carine Alazet

Souriant dans sa jeep américaine, Vincent revit une partie de l’épopée de son grand-père Jean Zielinski.

« C’était un résistant d’origine polonaise. Il a participé aux combats de Barjac dans le Gard et de Vallon Pont d’Arc en Ardèche, où il a eu la croix de guerre », raconte le jeune homme, âgé de 19 ans, comme son grand-père en 1944, dans la vidéo ci-dessous.

Vincent porte le même uniforme que lui, reconstitué à partir d’une photo. Un uniforme fourni par l’armée américaine aux troupes françaises, mais avant de rejoindre la 1ère division blindée (DB) française commandée par le général de Lattre de Tassigny, Jean Zielinski est passé par la résistance depuis son village de Bessèges dans les Cévennes gardoises.

Un héros discret

Né en France en 1925 de parents polonais, Jean Zielinski devient, à l’âge de 14 ans, mineur dans les mines de charbon de Bessèges, dans le Gard. C’est là qu’avec d’autres collègues polonais, l’adolescent entre en résistance contre l’occupant allemand et le régime de Vichy.

En 1943, membre du Front national clandestin, section de Bessèges, il colle des affiches ou diffuse des tracts, des journaux anti-allemands. Avant de rejoindre le maquis.

Jean Zielinski participe alors aux combats pour la libération du Gard et de l’Ardèche.

A Vallon – Pont d’Arc, sa bravoure lui vaut la croix de guerre. Son livret militaire précise que c’est « grâce à l’action précise » de ce « jeune sous-officier énergique et audacieux », qu' »une forte colonne ennemie est stoppée et anéantie ».

Vincent parle de son grand-père avec émotion et une grande fierté. mais son grand-père, lui, parlait peu de cette époque-là.

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