Les Compagnons de la Libération, Leclerc à Koufra, Messmer à Bir Hakeim
Retour sur Histoire, celle de la défaite française de juin 40, le régime collaborationniste de Pétain à Vichy, le message du 18 juin du général De Gaulle qui appelle les Français Libres à la résistance et à poursuivre le combat. Ils seront peu nombreux au départ mais pour distinguer les meilleurs d’entre-eux, bien souvent des anonymes qui ont dit non à la défaite, De Gaulle crée l’ordre de la Libération. Les titulaires seront ses compagnons. Un ordre très peu décerné que ce soit à des femmes (pas beaucoup, 6), à des hommes restés pour la plupart méconnus, à des villes françaises martyres, des unités combattantes. Au total 1038 personnes, 5 communes, 18 unités ont été élevées dans cet ordre qui disparaîtra à la mort du dernier compagnon et n’a plus admis de membre après 1946.
On va retrouver quelques figures de cet ordre mythique, prestigieux, dans Les Compagnons de Libération, collection que publie Grand Angle. Une excellente façon de rendre hommage à ces Français qui se sont battus pour que la France vive, se libère, au péril de leur vie, de leur famille restées otages, sans certitude du lendemain. Deux noms célèbres ouvrent les pages du souvenir, le Général Leclerc qui avait fait le serment que le drapeau français reflotterait sur Strasbourg, et Pierre Messmer qui deviendra ensuite ministre de De Gaulle. Il y aura aussi Jean Moulin et, on l’espère, des noms de personnages moins connus mais tout autant héroïques.