Torturée par Klaus Barbie, Simone, une authentique résistante, revit en bande dessinée
En 1972, quand elle voit à la télévision Klaus Barbie, Simone Lagrange reconnaît le chef de la Gestapo lyonnaise qui l’avait torturée quarante ans plus tôt. Cette BD captivante, qui fait des allers-retours dans le temps, rend hommage à cette femme au tempérament d’acier.
Après Irena, la vie en cinq tomes de la résistante et militante polonaise Irena Sendlerowa, et Madeleine, la série…
Lili Leignel
Exposition « 1945, le rapatriement des prisonniers de guerre, déportés travailleurs et réfugiés » à l’Hôtel de Ville de Caen
IL Y A 77 ANS !
Une cérémonie émouvante
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Symbole de la résistance unie en Corrèze, le Mémorial Corrézien de la Résistance, de la Déportation et des Martyrs dispose désormais de son drapeau qui prendra rang dans les grandes cérémonies départementales.
Le drapeau de la MCRDM prendra rang dans les grandes cérémonies départementales

Sa présentation a eu lieu le 8 mars au pied de la Croix de Lorraine à double fut, symbole de l’union de la Résistance française, installée depuis près de 20 ans sur l’aire de la Corrèze à Vitrac-sur-Montane.
Salima Saa, préfète de la Corrèze, J.-J. Lauga, Conseiller départemental en charge de l’action mémorielle, ainsi que l’ensemble des autorités civiles et militaires, étaient présents à l’invitation de J.-P. Valery, président de l’association.
Afin de transmettre le devoir de mémoire et faire vivre le souvenir, des écoles du RPI Vitrac-Eyrein-Sarran ont pris part à cette cérémonie en ravivant les flammes de l’espoir sur le site du mémorial et en lisant un message du Mémorial retraçant l’histoire de cette association et rappelant ses valeurs républicaines.
Dans son discours, J.-P. Valery a insisté sur le symbole fort que représente l’acquisition et la présentation de ce drapeau, orné du sigle MCRDM, de la Croix de Lorraine et de l’année 2004 : année d’organisation en Corrèze de la première cérémonie commémorative de la Résistance unie, de la Déportation et des Martyrs, qui se tient annuellement chaque 10 septembre.
La présence d’un piquet d’honneur de l’École de gendarmerie de Tulle a été saluée par les autorités et le public nombreux venu assister à cet instant commémoratif.
Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz

Elle entendait toujours la musique devant les chambres à gaz, Jacqueline Teyssier déportée et survivante d’Auschwitz est décédée
Survivante des camps de concentration, Jacqueline Teyssier s’en est allé à 98 ans. A Besançon (Doubs), la rescapée n’avait jamais cessé de témoigner auprès des jeunes des heures sombres de la Seconde Guerre mondiale.
Elle a rendu son dernier souffle. Alors que la guerre fait rage en Ukraine. Alors que des réfugiés sont à nouveau sur les routes… Jacqueline Teyssier, présidente de l’association des déportés du Doubs, était connue de plusieurs générations de collégiens et lycéens. Dans les établissements, elle venait régulièrement parler de la déportation. Son tatouage de matricule encore visiblement sur le bras.
1,1 million de victimes ont trouvé la mort à Auschwitz, au sud de la Pologne. Jacqueline Teyssier avait eu la chance de faire le voyage retour. Elle faisait partie des déportés « Nacht und Nebel ».
Des valises de déportés, vestiges d’un sombre passé celui du camp de concentration d’Auschwitz en Pologne. • © MAXPPP
17 mai 1944, cette jeune juive parisienne est arrêtée à Bobigny par la milice française, pour résistance. Elle et sa famille sont emmenées dans le camp de concentration d’Auschwitz. Sa mère n’y survivra pas.
Juste avant la libération du camp d’Auschwitz par les Soviétiques, le 27 janvier 1945, Jacqueline Teyssier est transférée à Bergen-Belsen, un camp en Allemagne. Elle y contracte le typhus. Elle ne sortira des camps de la mort qu’en juin 1945. À son retour, elle ne pèse que 28 kilos. Les médecins disent à son père qu’elle ne survivra pas.



