Catégorie : Actualité de la Résistance

Conférence “L’armée juive une résistance française” – 10 octobre

Conférence “L’armée juive une résistance française” – 10 octobre

Le Centre d’histoire de la Résistance et de la déportation de l’agglo à Varilhes propose une conférence, jeudi 10 octobre à 20h30, de Maurice Lugassy, coordinateur régional du Mémorial de la Shoah, sur l’une des plus puissantes organisations de la Résistance en France, l’armée juive.

Organisation d’évasions des camps d’internement, fabrication de faux papiers et création de groupes de guérilla armée, elle fait de Toulouse la « capitale de la Résistance juive », base stratégique d’une résistance française.

Entrée libre et gratuite.

Renseignements complémentaires : 
Centre d’histoire de la Résistance et de la déportation en Ariège
18 avenue des Pyrénées 09120 Varilhes
Contact : 05 61 69 02 60 / centredhistoire@agglo-pfv.fr
Site Internet : www.resistance-ariege.fr

Figure de la Résistance française, Tom Morel a désormais une stèle à Annecy

Figure de la Résistance française, Tom Morel a désormais une stèle à Annecy

En hommage au célèbre résistant Tom Morel, une stèle a été inaugurée ce samedi 28 septembre devant la Maison Aussedat, rue de la Providence, à Annecy en Haute-Savoie. Le buste, réalisé par l’artiste Sébastien Langloÿs, a été dévoilé devant l’actuel chef de corps du 27e BCA, le colonel Jean-Gaël Le Flem, François Astorg maire d’Annecy et Gérard Métral, président de l’association des Glières pour la mémoire de la Résistance. Assassiné en 1944, Tom Morel est une figure iconique de la Résistance française. Des membres de sa famille, notamment son petit-fils le colonel Ivan Morel, ont assisté à l’événement.

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Marthe Hautebar, symbole de la Résistance quotidienne des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale

Marthe Hautebar, symbole de la Résistance quotidienne des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale

Marthe Hautebar, symbole de la Résistance quotidienne des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale
Tout le week-end, Toufflers, Lys-lez-Lannoy, Lannoy et Sailly-lez-Lannoy ont célébré le 80e anniversaire de la Libération avec un camp et un défilé militaire. Mais ce dimanche, c’est aussi le souvenir de Marthe Hautebar, Résistante de Sailly-lez-Lannoy qui a été ravivé.

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« Raconte-moi papy la résistance dans le Brivadois », une histoire de famille française

« Raconte-moi papy la résistance dans le Brivadois », une histoire de famille française

A l’occasion des commémorations du 80e anniversaire du débarquement, nous vous présentons « Raconte-moi papy, la résistance dans le Brivadois », une BD à ne pas manquer.

C’est une bande dessinée et un artiste que la rédaction a décidé de soutenir. Non seulement car en cette année de commémorations, elle trouve son sens, mais aussi parce qu’on aime et qu’on le soutient le travail de son auteur. Et plutôt que de long discours, nous avons décidé de lui donner la parole. Frédéric RAILLOT nous présente son très gros dernier projet : « Raconte-moi papy, la résistance dans le Brivadois »

Je me présente Frédéric RAILLOT, illustrateur-graphiste depuis plusieurs années. Mes influences commencent depuis ma plus tendre enfance. Mes premières fascinations dans le domaine de l’illustration et du graphisme viennent de la POP CULTURE.

Je vous invite à découvrir ma BD qui sort le 27 septembre « Raconte-moi papy, la résistance dans le Brivadois » qui a reçu le label des 80 ans de la libération par le Ministère des Armées.

Dans la BD, je vous invite à découvrir l’histoire d’Antoine jeune résistant lors de la Seconde Guerre mondiale. Après 1945 et son retour à une vie « normale », il a toujours été très discret sur les événements et sa vie pendant ces sombres années.

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Rencontre avec les auteurs des “Enfants de la Résistance”

Rencontre avec les auteurs des “Enfants de la Résistance”

Le tome 9 des Enfants de la Résistance vient de sortir en librairie. Benoît Ers et Vincent Dugomier évoquent les origines et la suite de la bande dessinée.

Vincent Dugomier (auteur) : Depuis le début, c’est un univers en expansion et on n’aurait jamais pensé faire autant de tomes.

Benoît Ers (dessinateur) : Nous, on souhaite aller jusqu’à 12 tomes. On a une liberté totale auprès de l’éditeur qui nous a dit de raconter ce qu’on avait envie de raconter.

Vincent Dugomier : La Libération, avec toutes ses étapes : l’insurrection nationale, la libération du territoire et la réinstallation de la République. Ensuite, on veut vraiment traiter “l’après”, la reconstruction: comment retrouver une vie normale après la guerre.

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Le désormais lycée Missak et Mélinée Manouchian à Châtenay-Malabry

Le désormais lycée Missak et Mélinée Manouchian à Châtenay-Malabry

Des lycéens massés sur le talus face à l’entrée ont suivi la totalité de la cérémonie : des lectures de poèmes d’abord, puis des prises de paroles pendant une heure environ. Enfin le dévoilement d’une plaque commémorant l’événement de ce vendredi 13 septembre 2024. Le lycée Jean-Jaurès de Châtenay-Malabry, leur lycée, est rebaptisé Missak et Mélinée Manouchian.

Les lycéens devant un parterre d’élus

Sous un ciel azur parsemé de quelques nuages cotonneux, les élèves montraient des visages en phase avec la solennité du moment. Avaient-ils en tête la voix poignante d’Arthur Teboul chantant avec Feu! Chatterton l’Affiche rouge dans la crypte du Panthéon ? L’arbre feuillu près duquel ils étaient ajoutait ses variations à celles de leurs vêtements, jeans, t-shirts blancs, chemises aux teintes pastel, vestes légères aux nuances automnales. C’était comme des touches de peinture sur une toile dans une asymétrie originale avec les tenues classiques (fonction oblige) des élus venus nombreux.

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Parution

Parution


Des dizaines de témoignages, recueillis à travers la Vendée, composent ce livre de mémoire. Celle d’un temps héroïque et déraisonnable. Les Vendéennes et les Vendéens de ce temps-là n’ont été ni meilleurs ni pires que d’autres. Mais il fallut beaucoup de courage et d’audace à une minorité pour franchir le pas de la Résistance, dans une Vendée qui, en raison de sa frontière maritime, subissait une occupation serrée, dans une Vendée dont la grande majorité des notables et d’un clergé nombreux et influent voyait en Pétain le restaurateur de l’ordre ancien. 1943 fut l’année terrible de la Résistance vendéenne. L’année de tous les espoirs avec les armes qui tombaient du ciel par les nuits de pleine lune. L’année des arrestations, suivies de déportations dont beaucoup ne reviendraient pas. L’héroïsme des uns ne fera pas oublier les délations, les exactions des autres. On a ici secouru des Juifs. On a ici dénoncé des Juifs. On a ici tondu des femmes, pratiqué des exécutions sommaires. On a dansé clandestinement, on a aimé d’amours « coupables », on a joué la comédie, sans attendre la Libération, car en tout temps, la vie, comme l’herbe folle, surgit d’elle-même. Et on a aussi combattu jusqu’au 8 mai 1945, jusqu’au dernier jour, devant les poches de Marans et de Pornic. Lien complémentaire /https://vendeeresistance.fr/temoignages/