Jean Cavaillès, résistant. La vaillance et l’oubli

Jean Cavaillès, résistant. La vaillance et l’oubli

Existe-t-il une spécificité des intellectuels dans une révolte armée ? Alya Aglan revient sur la vie et le combat de Jean Cavaillès, ce résistant de la première heure, tombé injustement dans l’oubli.

Avec
  • Alya Aglan Historienne de la Seconde Guerre mondiale. Elle a codirigé avec Jean-Pierre Azéma « Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes » (Flammarion, 2002)

Il arrive qu’admirer fasse du bien. Il s’agit du destin d’un homme dont Raymond Aron, qui fut son condisciple à l’École normale, a salué en ces termes le sacrifice dans la Résistance : « L’autorité morale de l’étudiant était devenue le rayonnement du héros ».

Honorer la mémoire de Jean Cavaillès, c’est d’abord rendre justice à un chef essentiel du combat contre l’occupant nazi, un chef qui n’a pas atteint à la gloire posthume d’un Jean Moulin ou d’un Pierre Brossolette. C’est s’enquérir des causes de cette inégalité, parmi tous les aléas de la mémoire collective – une question qui est au cœur du livre qu’Alya Aglan, a organisé naguère en collaboration avec Jean-Pierre Azéma, et d’autres historiens. Le titre en est simple Jean Cavaillès résistant, mais le sous-titre attire l’attention : La Pensée en actes.

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