Auteur/autrice : JNR-CPL

Ceux du Chambon

Ceux du Chambon

#VendrediLecture

Dernière lecture que je vous conseille, une très belle BD sur le destin de deux enfants cachés. Basé sur les souvenirs et les archives personnelles d’Étienne Weil, qui les a confiés au scénariste Matz, cet album est son histoire, celle d’une famille ordinaire cernée par les dangers, confrontée à des drames mais aussi à la bonté, et déterminée à surmonter les épreuves. Cet album est aussi un hommage à ceux du Chambon, habitants d’une ville distinguée, fait exceptionnel, comme Juste parmi les Nations par Yad Vashem, Institut International pour la mémoire de la Shoah : « Le vieil homme que je suis aujourd’hui s’émeut bien sûr de retrouver l’enfant qu’il était alors, mais plus encore de ressentir l’immense faculté qu’a l’être humain de cultiver le courage,la bonté, le dévouement, le regard sur l’autre. Merci à ceux du Chambon qui ne sont plus là, merci à ceux du Chambon d’aujourd’hui ».

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance (ADVR).

Lundi 20 décembre, 16 heures,  Mairie du 20°, salle des mariages.

Au terme d’une passionnante enquête, Stéphanie Trouillard nous fera découvrir  André Godet, son grand-oncle, jeune maquisard breton fusillé en juillet 1944.

 

La Resistance des Alsaciens

La Resistance des Alsaciens

Conférence sur la Résistance des habitants de Brumath et des environs durant la Seconde Guerre mondiale

Vendredi 19 novembre 2021 à la médiathèque Les Triboques de Brumath, j’ai présenté différents parcours de résistants et résistantes devant une soixantaine de personnes réunies pour l’occasion. J’ai inséré ces parcours dans l’histoire de la Résistance alsacienne mettant en relief ses spécificités notamment dans ses formes : aide aux prisonniers de guerre évadés, contre-propagande, évasion de la Wehrmacht… J’ai été très touché par les familles de plusieurs résistants venues me voir à la fin. Une belle soirée remplie d’échanges fructueux et d’émotions.

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Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

[ Le coup de ❤️ de…]
Ce mois-ci découvrez le coup de cœur d’Antoine, chargé des collections.
Le livre « Retracer le parcours d’un résistant » est à retrouver à l’accueil du musée.
« Cet ouvrage, aussi précieux qu’attendu, propose à l’intention des néophytes comme des historiens les plus aguerris, une présentation particulièrement efficace des nombreuses sources mobilisables pour retracer les parcours d’un ou d’une résistante.
Il est parfois si difficile de s’y retrouver dans la véritable jungle que constituent les archives de la Seconde Guerre mondiale qu’il semble impensable qu’un tel ouvrage, véritable boussole des fonds, ne soit pas apparu plus tôt.
Méthodique, sobre et bien écrit il fait déjà parti des outils indispensables à toute personne souhaitant se lancer dans l’étude du parcours d’un grand-oncle déporté-interné ou d’un résistant localement connu.
Il complète efficacement l’immense travail mené par la Fondation de la Résistance à travers son service AERI via le Musée de la Résistance en ligne, vaste encyclopédie dédiée à la Résistance intérieure française. »
Informations générales : Fabrice Bourrée, « Retracer le parcours d’un résistant – Guide d’orientation dans les fonds d’archives » , coll. Guides de généalogie, Archives et Culture; Paris, 2020. 13€
Les résistants des « Flèches Noires »

Les résistants des « Flèches Noires »

|Souvenons-nous|
Il y a 80 ans, les résistants des « Flèches Noires » basés à Mayenne sont arrêtés le 20 et 21 novembre 1941. Spécialisé dans le renseignement, ce groupe est constitué de François CHEMIN, son fils Auguste CHEMIN, Paul DEROUET, Joseph PEIGNAUD, René DEDIENNE et Charles SINDIC. Ces derniers se rassemblent clandestinement chez le couple CHEMIN, 92 rue Paul Lintier à Mayenne. Victime d’une dénonciation, le groupe est démantelé et jugé à Angers le 29 février 1942 par le tribunal de guerre allemand. Quatre des résistants sont fusillés et le reste du groupe (dont l’épouse et la fille de deux résistants, Mmes CHEMIN et PEIGNAUD) est déporté en Allemagne. Ces derniers survivent à la déportation mais rentrent avec de lourdes séquelles.
Connaissez-vous Hélène Berr ?

Connaissez-vous Hélène Berr ?

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#WWII #Mémoire #Portrait Connaissez-vous Hélène Berr ?
Hélène Berr a 21 ans en 1942. Étudiante brillante à la Sorbonne jusqu’en 1942, elle est exclue du concours de l’agrégation à cause des lois antisémites de Vichy. Le 7 avril 1942, elle commence à écrire dans son journal où elle consigne quotidiennement toutes ses observations et réflexions.
« Je note les faits, hâtivement, pour ne pas les oublier, parce qu’il ne faut pas oublier » H. Berr.
Le 8 mars 1944, Hélène est arrêtée avec ses parents. Amenés à Drancy, ils sont déportés le 27 mars 1944 à Auschwitz. Transférée à Bergen-Belsen en novembre 1944, elle y meurt en avril 1945, 5 jours avant la libération du camp.
« Le Journal d’Hélène Berr est à la fois le journal d’une jeune juive sous l’Occupation, d’une sensibilité et d’une qualité littéraires exceptionnelles, et une référence historique » Simone Veil v/L’Express.
Comment faire l’histoire de la Résistance ?

Comment faire l’histoire de la Résistance ?

Ce jeudi 11 novembre, Hubert Germain a rejoint le dernier caveau de la crypte du Mémorial de la France combattante au Mont Valérien. Il était l’ultime survivant des Compagnons de la Libération. Est-ce à dire que le temps des témoins est terminé, et que commence celui des historiens ?

Le général de Gaulle n’avait pas souhaité proclamer le rétablissement de la République puisque, pour lui, celle-ci n’avait jamais cessé d’être. Tel est le « mensonge sacré des patriotes », qui donne sa majuscule au grand nom de Résistance. Comment en écrire l’histoire ? Tâche difficile, assurément, qui doit naviguer entre vérité et mensonges, témoignage et archives, enquêtes et mémoire. Les historiens du futur, c’est nous aujourd’hui. Le jeudi 11 novembre 2021, Hubert Germain a rejoint le dernier caveau de la crypte du Mémorial de la France combattante au Mont Valérien, qui lui était réservé en tant qu’ultime survivant des Compagnons de la Libération. Est-ce à dire que le temps des témoins est terminé, et que commence celui des historiens ?

Pour le comprendre, nous allons nous intéresser à l’avant-dernier compagnon de la Libération, mort il y a un an, presque jour pour jour, à 101 ans. Il s’agit de Daniel Cordier.

Nous en parlerons avec Laurent Douzou, historien de la Résistance, rejoint dans la seconde partie de l’émission par Paulin Ismard, dont les entretiens avec Daniel Cordier ont donné lieu, en 2013, à ce beau livre, De l’Histoire à l’histoire. Comment l’histoire peut perdre sa majuscule au moment où la Résistance la conquiert ? Comment un témoin se fait historien, avant de redevenir témoin de la manière dont il est devenu historien ?

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Hommage à Renée Lévy, résistante française de la première heure

Hommage à Renée Lévy, résistante française de la première heure

Par Marie-Jo Bonnet

Publié le 11/11/2021 à 15:26, Mis à jour le 12/11/2021 à 11:11

Petite fille d’Alfred Lévy, Grand Rabbin de France de 1907 à 1919, Renée Léa Lévy est née à Auxerre, le 25 septembre 1906, dans une famille d’universitaires. Famille Grun
FIGAROVOX/TRIBUNE – Le dernier Compagnon de la Résistance, Hubert Germain est inhumé ce jeudi 11 novembre au Mont-Valérien. À cette occasion, l’historienne Marie-Jo Bonnet rend hommage à Renée Lévy, l’une des rares femmes également inhumées au Mémorial de la France combattante.

Marie-Jo Bonnet est historienne, militante féministe et co-fondatrice des «Gouines Rouges». Elle a également participé au Mouvement de Libération des Femmes dès 1971. Auteur de plusieurs ouvrages, elle a publié «La Maternité symbolique» (Albin Michel, 2020).

Petite fille d’Alfred Lévy, Grand Rabbin de France de 1907 à 1919, Renée Léa Lévy est née à Auxerre, le 25 septembre 1906, dans une famille d’universitaires. Son père, Léon Lévy, décédé quatre ans après sa naissance, avait participé à la création des premières Amicales des professeurs de l’enseignement secondaire. Sa mère, Berthe Lévy, fait partie d’une des premières promotions de l’École normale supérieure de Sèvres. Quelques années après la naissance de sa fille, elle est nommée en 1912 professeur de Lettres au lycée Victor-Hugo à Paris.

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Cette famille rend hommage à son grand-oncle résistant qui a sauvé 150 prisonniers pendant la guerre

Cette famille rend hommage à son grand-oncle résistant qui a sauvé 150 prisonniers pendant la guerre

Par Benoit LE BRETON

À Caen en Normandie, Jean-Marie Vinclair entraîne sa femme allemande et leurs deux enfants en pleine Seconde Guerre mondiale. Il souhaite réaliser un documentaire sur son grand-oncle Raymond, résistant ayant sauvé 150 prisonniers pendant la guerre et guillotiné en 1944 par les nazis.

Raymond Vinclair n’a pas été englouti dans les oubliettes de l’histoire. Depuis 2005, la place de la gare à Betton (Ille-et-Vilaine), sa ville natale, porte le nom de cet ancien cheminot rennais, guillotiné à 26 ans, le 24 juillet 1944, dans une prison en Allemagne. Sa notoriété posthume n’a jamais atteint celle d’une Sophie Scholl, la jeune résistante allemande, exécutée par les nazis pour « haute trahison », sur décision du sinistre « tribunal du peuple » à Berlin en Allemagne devant lequel Raymond a aussi comparu.

Mais, héros fantôme, le résistant l’est surtout pour Jean-Marie Vinclair, 48 ans, installé à Caen (Calvados). « Jamais, dans ma famille, je n’avais entendu parler de mon grand-oncle », s’étonne ce professionnel de l’image, pourtant présent, en 2005, lors de l’inauguration de la place à Betton. L’événement n’a pas suffi à piquer sa curiosité. « La représentation que j’avais des relations franco-allemandes se limitait à cette poignée de main, en 1984, entre le président Mitterrand et le chancelier Kohl. Pour moi, l’antagonisme, lié aux deux guerres mondiales, c’était de l’histoire ancienne. »

Prisonniers de guerre libérés

Envoyé en Allemagne, dans le cadre du service du travail obligatoire (STO), Raymond Vinclair a profité de son affectation dans une gare de marchandises pour, avec l’aide de complices, renvoyer dans leur pays des prisonniers de guerre français, belges et néerlandais, en les transférant, la nuit, d’un wagon à l’autre. En deux mois, quelque 150 prisonniers auraient profité du subterfuge avant la dénonciation de ses organisateurs à la Gestapo.

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« PARCOURS DE MANIFESTANTS DU 11 NOVEMBRE 1940 »

« PARCOURS DE MANIFESTANTS DU 11 NOVEMBRE 1940 »

« PARCOURS DE MANIFESTANTS DU 11 NOVEMBRE 1940 »
Fidèles à leur engagement initial, certains manifestants du 11 novembre 1940 ont ensuite prit une part active aux combats dans la Résistance ou dans les armées de la Libération. Certains furent internés ou déportés, souvent décorés de nombreux titres de guerre (66 sont titulaires de la Légion d’honneur).
Selon les statistiques établies en 1998 par l’Association des résistants du 11 novembre 1940 (portant sur 114 membres de l’association), 52 ont eu une activité dans la Résistance après le 11 novembre 1940, 46 ont appartenu aux armées de la Libération et 63 ont été internés ou déportés. Au niveau professionnel, 46 d’entre eux ont fait une carrière politique (dont deux anciens ministres, 6 députés et sénateurs), 40 ont suivi une carrière libérale (dix-sept médecins, sept avocats, trois ingénieurs, un architecte), 35 se sont lancés dans des filières industrielles ou commerciales.
Retrouvez quelques-uns de ces parcours :