Dieu le fit ! Anne Bassi nous offre une fresque romanesque de la Résistance française au cœur de la Drôme
En ce jour du 8 mai et de la commémoration de la capitulation nazie et de la liberté retrouvée, un roman vient éclairer les ombres de quelques heures sombres qui marquèrent un des territoires de France et la vie d’un homme…
De la Drôme de 1942 au Paris des années 1970/1980, Anne Bassi nous offre dans Dieu le fit (Editions Marque-pages) l’histoire d’un fils d’agriculteurs qui devient un grand avocat du barreau de Paris. Il découvrira à plus de 40 ans des secrets de famille qui vont bouleverser ses repères et lui faire comprendre que son destin est lié autant à son héritage familial qu’aux heures tragiques traversées par la France trois décennies plus tôt. A travers sa quête d’identité, c’est tout un pan méconnu de l’Histoire qui se révèle.
Anne Bassi répond aux questions de Michel Taube pour Opinion Internationale.
Anne Bassi, dans votre nouveau roman, vous racontez de façon intimiste et historique l’histoire de Dieulefit, village de la Drôme. Pourquoi avoir choisi ce village en particulier ?
AB – J’ai souhaité rendre hommage aux résistants de cette région, ceux qui seront plus tard reconnus comme « Justes parmi les Nations ». Moins connu que le village du Chambon-sur-Lignon, Dieulefit comptait au début de la guerre 1200 habitants dont deux tiers de catholiques et un tiers de protestants. Tous les villageois ont résisté, aucun juif, aucun étranger n’a été dénoncé pendant la guerre. Il régnait dans ce village une atmosphère exceptionnelle de fraternité.