Laure Diebold, alias « Mado », secrétaire de Jean Moulin et résistante de la première heure

Laure Diebold, alias « Mado », secrétaire de Jean Moulin et résistante de la première heure

Laure Diebold, « mort pour la France ». Sur la tombe de la résistante, depuis le temps, personne ne s’est avisé de corriger ce mâle hommage et grammatical anachronisme. Pas de féminin pour les soldats de la liberté, pour les défenseurs de la patrie, tant la lutte contre le nazisme fut longtemps résumée à des histoires d’hommes et parfois, la victoire acquise à coup sûr, à des vantardises de « mecs ». Sur la pierre funéraire, il est encore gravé qu’elle est « compagnon de la Libération ». Là encore, le masculin l’emporte. Et de combien !

Six femmes ont été reconnues dans cet ordre restreint, voulu par le général de Gaulle pendant la guerre pour distinguer les rebelles de la première heure. Six noms perdus parmi 1 038 : Berty Albrecht, Marie Hackin, Marcelle Henry, Simone Michel-Lévy, Emilienne Moreau-Evrard. Et donc Laure Diebold, qui repose là, dans le modeste cimetière Saint-Guillaume, à Sainte-Marie-aux-Mines, une petite ville du Haut-Rhin.

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