Les journées particulières de Michèle Agniel, des réseaux de la Résistance à Ravensbrück

Les journées particulières de Michèle Agniel, des réseaux de la Résistance à Ravensbrück

Michèle Agniel a 14 ans en 1940 lorsqu’elle rejoint la Résistance. Plus qu’une journée particulière, ce sont quatre années, depuis les premiers tracts reçus et distribués, jusqu’à son retour des camps Ravensbrück et Königsberg, qu’elle raconte avec précision au micro de Zoé Varier. Un témoignage rare et précieux.

Hors-antenne, avant l’entretien, alors qu’on la remercie d’être venue jusqu’à la Maison de la Radio en pleine crise sanitaire et qu’on la rassure sur le fait que le studio a été désinfecté dans les règles de l’art, Michèle Agniel, 94 ans, plaisante : « Vous savez, je suis une dure à cuire ! »

Invitée à l’occasion de la parution de l’ouvrage Nous étions résistantes (éditions Alisio),Michèle Agniel a choisi comme « journée particulière » un jour du mois d’août 1940 au cours duquel, de retour d’exode, elle rentre à Paris avec sa famille. Alors âgée de 14 ans, la jeune Michèle se souvient de la vision cauchemardesque de sa ville défigurée. Dans Paris occupée, les étendards nazis sont sur les façades, les croix gammées sont partout, les noms de rues sont changés : l’ennemi est à tous les coins de rue.

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