Résistance. Bientôt une rue Simone-Weil
Claude Renoult l’a annoncé ce lundi en fin de matinée : il y aura bientôt une rue Simone-Weil à Saint-Malo. Dans son discours à l’occasion de la 76e Journée de la Résistance, le maire a évoqué le passé et l’engagement de l’ancienne ministre.
Un jour après les élections européennes, le maire est revenu sur l’engagement de l’ancienne résistante et de son combat pour l’Europe : « Au lendemain d’un suffrage qui a malheureusement enregistré la montée des partis eurosceptiques, il est salutaire de rappeler aujourd’hui les paroles prononcées par Simone Veil, qui fut la première présidente du Parlement européen : « Se fixant de grandes ambitions, l’Europe pourra faire entendre sa voix et défendre des valeurs fortes : la paix, la défense des droits de l’homme, davantage de solidarité entre les riches et les pauvres. L’Europe, c’est le grand dessein du XXIe siècle ». Ces mots, prononcés par cette femme admirable qui fut victime de la barbarie nazie, résonnent admirablement aujourd’hui dans cet enclos de la Résistance ».
Le maire a également rappelé le souvenir des résistants malouins, disparus ou encore en vie. « Pierre Demalvillain qui entre dans un réseau à l’orée de ses 15 ans, le docteur Jean Andreïs qui survivra à Dachau, et reviendra à Saint-Malo vivant mais très affaibli, Jeannine Leclerc qui se fit employer à la Kommandantur de Saint-Malo pour y recueillir, au péril de sa vie, de précieux renseignements. Souvenons-nous des frères Cotteret, Marcel, fusillé au Mont Valérien et Henri qui s’engage dans les Forces françaises libres. N’oublions jamais ceux qui, comme lui, ne pouvant accepter la défaite, prirent les armes pour continuer le combat : Raymond Perrussel, Joseph Guerlavais, Jean Morel et Jacques Legall ».