Catégorie : Actualité de la Résistance

“Des vivants”, récit dessiné et vibrant du quotidien d’un groupe de résistant·es

“Des vivants”, récit dessiné et vibrant du quotidien d’un groupe de résistant·es

Racontant les débuts de la Résistance, Raphaël Meltz, Louise Moaty et Simon Roussin renouvellent le genre de la BD historique.

“J’ai répété ce que j’ai entendu. L’histoire est finie.” C’est sur ces mots que prend fin la séquence d’ouverture de Des vivants, représentant Germaine Tillion donnant en 1937 une radioconférence. Nous est ensuite racontée l’histoire vraie du réseau du musée de l’Homme, un des premiers foyers de la Résistance française à l’occupation

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Mémoire. Nantes et Châteaubriant commémorent les 50 otages

Mémoire. Nantes et Châteaubriant commémorent les 50 otages

Il y a 80 ans, 50 otages étaient désignés par les nazis et leurs complices de Vichy pour être fusillés en représailles de la mort du commandant allemand de la place de Nantes, cible d’un attentat perpétré le 20 octobre 1941 par des résistants communistes. Quarante-huit furent exécutés.

Le 80e anniversaire des 50 otages sera marqué par deux journées commémoratives majeures à Châteaubriant le dimanche 17 octobre et à Nantes le vendredi 22 octobre. Pour mémoire 48 otages _ résistants nantais et militants communistes originaires de toute la France _ furent fusillés les 20 et 22 octobre 1941 par les nazis en représailles à l’attentat mortel perpétré le 20 par un commando de résistants communistes contre le commandant allemand de la place de Nantes. Cet attentat est considéré par de nombreux historiens comme l’acte fondateur de l’action armée de la Résistance française.
Des tags « #FFI » découvert dans plusieurs communes du Poitou

Des tags « #FFI » découvert dans plusieurs communes du Poitou

Plusieurs tags faisant référence à la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale ont été peints ce week-end dans trois communes de la Vienne et une des Deux-Sèvres, dans une même secteur géographique. Une enquête a été ouverte.

communes de la Vienne et des Deux-Sèvres ce samedi 9 octobre au matin et donc inscrit dans la nuit de vendredi à samedi. Ce sigle de la résistance française de la Seconde Guerre mondiale a été découvert sur l’école, l’église, la mairie et la salle des fêtes de Rouillé dans le sud Vienne, sur un rond-point de Lusignan, sur plusieurs bâtiments de Coulombiers,

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Exposition, du 1er octobre au 30 janvier 2022- Musée de la libération – Musée du général Leclerc- Musée Jean Moulin

Exposition, du 1er octobre au 30 janvier 2022- Musée de la libération – Musée du général Leclerc- Musée Jean Moulin

« Au moment de la Libération, l’artiste crée, à l’initiative de Louis Aragon, une série de portraits d’Henri Tanguy (1908-2002), dit Colonel Rol-Tanguy, militant communiste et héros de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale : chef des Forces Françaises de l’Intérieur de la région Île-de-France en 1943, il mène la Libération de Paris avant l’arrivée des blindés du général Leclerc.
Rendue possible par la contribution essentielle de la Fondation Giacometti et s’appuyant sur des prêts importants, consentis notamment par des particuliers et par le Musée national d’art moderne, l’exposition présentera des sculptures en plâtre et en bronze, des dessins et des photographies. Avec cette exposition et la publication scientifique qui l’accompagne, il s’agit de retracer les raisons et les étapes d’un projet artistique méconnu et resté inabouti.
Plus largement c’est l’engagement politique de l’artiste qui est interrogé. Sa sensibilité de gauche antifasciste, ses liens avec les différentes mouvances du surréalisme et avec l’Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires seront ainsi rappelés par la série de six dessins politiques exécutés vers 1932 par le sculpteur, qui déclare alors dans une lettre à Breton : « Je ne conçois pas la poésie et l’art sans sujet. J’ai fait pour ma part des dessins pour La Lutte, dessins à sujet immédiat et je pense continuer, je ferai dans ce sens tout ce que je peux qui puisse servir dans la lutte de classes ».
Les portraits de Rol-Tanguy ne sont pas réalisés dans cette perspective militante, mais témoignent néanmoins de l’amitié persistante de l’artiste avec Aragon. D’après Alberto Giacometti lui-même, les séances de pose avec Rol-Tanguy furent un moment fort dans les rencontres faites après son retour à Paris après la guerre : « Il n’a rien à faire avec le type du militaire, l’allure des jeunes généraux de Napoléon, il est très vif et intelligent, nous parlons de livres de guerre, etc. »
En complément et dans une esthétique proche, deux bustes de Marie-Laure de Noailles et de Simone de Beauvoir soulignent sa conception très personnelle de la sculpture, dans laquelle l’impression du monumental n’est pas donnée par la taille de l’œuvre, mais par le contraste entre la proportion du motif et celle du socle ».
Georges Guingouin, instituteur et premier maquisard de France

Georges Guingouin, instituteur et premier maquisard de France

Pour raconter la vie de Georges Guingouin, voici une fiction de Christine Spianti, réalisée par Baptiste Guiton. Pour la commenter, Stéphanie Duncan s’entretient avec l’historien Fabrice Grenard.

Le personnage est fascinant et impose le respect : héros de la Résistance, surnommé par ses hommes « Lo Gran » ou « le préfet du maquis », c’est Georges Guingouin qui en 1943 a créé le principal maquis du département de Haute-Vienne, dans le Limousin. Cet instituteur de village, membre du Parti communiste, s’est transformé sous l’Occupation en véritable chef de guerre, multipliant avec ses camarades les coups les plus audacieux, au point de devenir la bête noire de la police de Vichy et des divisions allemandes.

A la fin de la Seconde guerre mondiale, c’est donc tout naturellement que le héros de la Libération de Limoges en deviendra le maire, et qu’il sera un des rares résistants communistes élevé au grade de compagnon de la Libération par de Gaulle. Mais à côté de cette légende dorée, Georges Guingouin a aussi sa légende noire, celle d’un combattant franc-tireur et sanguinaire, qui lui vaudra après-guerre la vengeance de ses vieux ennemis de Vichy, et l’abandon par ses amis du Parti communiste français.

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Le village de Pechbonnieu rend hommage à Blanche et Lucien Robène, « Justes parmi les nations »

Le village de Pechbonnieu rend hommage à Blanche et Lucien Robène, « Justes parmi les nations »

Pendant l’occupation, Blanche et Lucien Robène ont hébergé dans leur maison de Pechbonnieu au nord-est de Toulouse des personnes recherchées, réfractaires au STO, communistes, juifs, résistants. Une plaque commémorative est dévoilée pour saluer leur acte de courage désintéressé.

ls n’avaient écouté que leur courage, entre 1940 et 1944, Blanche et Lucien Robène , une famille de Pechbonnieu  a accueilli, caché, logé et nourri, dans leur maison des résistants, des réfractaires du STO, des prisonniers de guerre évadés, des familles juives, jusqu’à des déserteurs allemands refusant l’uniforme nazi. Le département de Haute-Garonne dévoile ce vendredi 1er octobre 2021 une plaque commémorative devant la mairie de la commune pour saluer le geste désintéressé de ce couple qui a su aider les persécutés, avec la complicité de tout un village.

Des héros ordinaires

Blanche Lavalade et Lucien Robène se marient à Bordeaux en 1928 . Ils auront deux filles nées à Toulouse, Lucette et Marguerite.  Ils s’installent à Pechbonnieu, à une dizaine de kilomètres des usines Latécoère, où Lucien est ouvrier chaudronnier .

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Un appel à la collecte d’objets de la Seconde guerre mondiale

Un appel à la collecte d’objets de la Seconde guerre mondiale

Thomas Fontaine est venu à Châteauroux accompagné de Xavier Aumage, archiviste au Musée national de la Résistance de Champigny (Val-de-Marne). Installé au bout de la grande table, dans l’appartement du siège castelroussin de l’Anacr, il explore avec minutie les objets collectés par l’association : « C’est un véritable travail d’enquête que nous effectuons pour tenter de relier un objet à son histoire, souligne-t-il, en époussetant délicatement, avec une brosse, un appareil morse bricolé avec une pince en bois. On peut commencer par retrouver celui qui a remis l’objet et ainsi remonter le fil. Parfois, il faut faire attention aux contrefaçons qui étaient beaucoup vendues dans les années 1960, 1970… »
Les objets collectés seront ainsi expertisés par les scientifiques du musée de Champigny, avant de rejoindre le musée de Châteauroux, dont l’ouverture est espérée d’ici trois ans. « Nous comptons vraiment sur cette collecte et nous lançons donc un appel aux maires de l’Indre, mais surtout aux familles de résistants ou de déportés, aux collectionneurs et à toute personne susceptible de détenir des traces », insiste Michel Fouassier, secrétaire de l’ACRDI.
Car le temps passe : les derniers témoins de la guerre disparaissent, « Et il serait dommage qu’au moment où l’Indre s’apprête à présenter au public l’histoire de la Seconde Guerre mondiale telle qu’elle s’est déroulée dans le département, des documents ou objets précieux restent ignorés et fnissent par disparaitre », s’alarme Michel Fouassier, qui tient à rassurer les futurs donateurs : « Les dons seront fait dans les conditions régies par les monuments nationaux. En attendant l’ouverture du centre, ils seront conservés sous la responsabilité des Archives municipales de Châteauroux. »
Pour faire un don, prendre contact avec l’ACRDI, tél. 02.54.08.33.08. Email : contact@resistance-indre.fr 

« Contre vents et marées » : les jeunes résistants nordistes se racontent au cinéma

« Contre vents et marées » : les jeunes résistants nordistes se racontent au cinéma

Quatre résistants nordistes expliquent à un réalisateur lillois, et à de jeunes lycéens, ce qui a forgé leur conscience et leur engagement précoce pendant la Seconde Guerre mondiale. Un documentaire sobre et essentiel.

 

Les plus attentifs ou les plus impatients savaient que Contre vents et marées devait sortir sur les écrans le mercredi 22 septembre. Ce fut le cas, mais dans les salles parisiennes dans un premier temps. Ce film documentaire mettra quelques jours de plus pour parvenir jusque dans le nord de la France… où il devrait trouver un écho démultiplié. Il est en effet question de quatre résistants de la Seconde Guerre mondiale, qui ont résidé dans la région, et qui racontent leur engagement.

D’abord devant le réalisateur du film, Jean-Philippe Jacquemin, un Lillois très tôt habité par l’imaginaire de la Résistance grâce aux récits qu’en faisait sa grand-mère.

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hâtellerault : inlassable témoin de l’horreur des camps, Renée Moreau s’éteint à 102 ans
Grande figure châtelleraudaise de la Résistance, Renée Moreau s’est éteinte ce vendredi 24  septembre 2021 à l’âge de 102 ans. La disparition d’un des derniers témoins de l’horreur des camps.

Inlassable témoin de l’horreur des camps, Rénée Moreau, grande figure châtelleraudaise de la Résistance, s’est éteinte ce vendredi 24  septembre 2021 à la résidence retraite de Senillé, où elle vivait depuis quelques années. Elle venait de fêter ses 102 ans.
Renée Moreau est née en 1919 dans une famille modeste à Buxeuil. Titulaire d’un certicat d’études, elle a travaillé comme employée de maison, puis comme vendeuse à Paris, avant d’entrer à la Manufacture d’armes de Châtellerault.

En 1940, elle est entrée dans la Résistance. Très active, elle a organisé avec d’autres une grande manifestation du personnel de la Manu le 26 novembre 1942 pour protester contre l’envoi de travailleurs en Allemagne. Dénoncée par un collègue, elle a été arrêtée en février 1943 avec quatorze autres résistants de la Manu.

Deux ans en enfer

Tout d’abord incarcérée à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers, où elle a été battue au cours de nombreux interrogatoires, elle a été conduite en mars 1943 au fort de Romainville puis à Compiègne et, enfin, déportée au camp de Ravensbrück avec le «convoi des 19.000», où elle a découvert l’insoutenable réalité des camps. Transférée début 44 à Neubrandeburg puis à l’usine souterraine de la Valbau, elle s’est évadée au printemps 1945 à la faveur de l’arrivée de l’Armée rouge. Elle est revenue à Châtellerault en juin de la même année, pesant moins de quarante kilos.

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