Dans les Alpes françaises occupées par les nazis, un médecin a risqué sa vie pour sauver une jeune juive
« Two Sisters » retrace la vie d’une famille avec des incursions dans le passé pour questionner les motivations de la résistance et les questions morales dans la France de Vichy
Par Renee Ghert-Zand 27 mars 2025, 10:39
En 1943, peu de temps avant Noël, Huguette Müller, alors âgée de 15 ans, glisse et se casse la jambe dans le petit village alpin isolé du Val d’Isère, en France. Un jeune médecin du nom de Frédéric Pétri est appelé pour la soigner. Il examine la jambe et lui dit, ainsi qu’à sa sœur aînée Marion, qu’il s’agit d’une blessure grave et qu’il faut transporter Huguette à l’hôpital dans la vallée. Dans la panique, Marion donne un coup de poing à Pétri.
Corps en guerre JOURNÉE D’ÉTUDE 2 AVRIL 2025
Accueil 9h – 9h30 Introduction
9h30 – 10h Corps en guerre, essai de définition
1ère session
10h00 – 12h00 Des corps au combat:
→ construire et représenter Préparer les combattants du Reich – Patrick Farges, historien et professeur des universités
→ Façonner les corps par les représentations Ophir Lévy, historien et maître de conférences en histoire du cinéma
→ Les combattants coloniaux. Des corps comme les autres ? Julien Fargettas, historien et directeur du service départemental du Puy-de-Dôme (ONaCVG)
2ème session 13h30 – 15h Briser les corps
→ Contrôler les corps: relations interdites entre femmes allemandes et prisonniers de guerre français Gwendoline Cicottini, historienne et documentaliste au Mémorial de Buchenwald
→ Corps dans les camps, une approche genrée ? Caroline François, responsable de la programmation, de la communication et des partenariats (ONaCVG)
→ Les mots de la torture dans les écrits résistants Guillaume Pollack, docteur en histoire contemporaine, ATER Université de Paris-Est-Créteil, co-chef de projet au sein de l’ANR « Témoins 39-45 » (Paris 1-CESSP) et chercheur partenaire UMR SIRICE (Paris 1)
→ Destruction et métamorphoses du corps dans l’enfermement Béatrice Munaro, docteure et autrice en littérature, médiatrice et conférencière
3ème session | 15h30 – 17h Retrouver les morts, réparer les vivants
→ Parole d’une gueule cassée, Albert Jugon: dire la reconstruction faciale et sociale, 1914-1919 | Sophie Delaporte, historienne et maitresse de conférence en histoire contemporaine
→ Les corps des fusillés. De la clairière aux caveaux | Louise Desaint, doctorante en histoire contemporaine (EHESS – CESPRA)
→ Retrouver, compter et exhumer les déportés disparus : le rôle du ministère des Anciens Combattants | Thomas Fontaine, docteur en histoire, directeur des projets du réseau du musée de la Résistance nationale, directeur du projet du Mémorial des femmes en résistance et en déportation
→ Les séquelles de la déportation | Michel Pierre, médecin-psychiatre des hôpitaux, médecin expert du ministère de la Défense Témoignages de la FMD, sélectionnés par Carine Peschanski et présentés par Thierry Berkover. Modérée par Véronique Garrigues, agrégée et docteure en histoire
Boris Taslitzky
20e Festival « LA RÉSISTANCE AU CINÉMA »
Une journée consacrée à la Résistance a réuni 150 collégiens de Brest et Guilers
Un Forum des résistances a réuni 150 collégiens de 3e le mardi 18 mars 2025 sur le campus brestois de l’ENSTA. L’événement était organisé par des enseignants des collèges Croas-ar-Pennoc, de Guilers, L’Harteloire et Joséphine-Baker de Brest (Finistère) dans le cadre de leur programme d’histoire et d’enseignement moral et civique. L’objectif était de rappeler l’importance de la transmission des valeurs de la République et de l’engagement dans la défense des Droits de l’Homme et de la liberté.
Exposition Daniel Cordier
Les bals clandestins 1939-1945 s’exposent au musée de la Résistance à Limoges
Le musée de la Résistance de Limoges présente jusqu’au 19 mai l’exposition « Vous n’irez plus danser ! Les bals clandestins 1939-1945 ».
Par Jean-Christophe Bourdin
À partir de mai 1940 et jusqu’en avril 1945, les bals sous toutes leurs formes sont interdits sur le territoire français.
La danse, loisir majeur de la jeunesse française de l’entre-deux-guerres, connaît un coup d’arrêt. Empêché, réprimé et sanctionné par le régime de Vichy, car défiant la morale et les bonnes mœurs, le bal devient clandestin.
Quelles musiques sont jouées ?
Comment l’interdit est-il transgressé ? Quelles musiques sont jouées ? Quelles cultures du corps sont révélées ? Mais surtout, quelles valeurs et quels liens sociaux rendent irrésistibles l’envie de danser ?
Fruit d’un travail inédit et collectif mené par le centre d’histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), le musée de la Résistance de Limoges et le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, cette exposition, présentée pour la première fois à Limoges, nous plonge dans l’atmosphère des bals clandestins et leur histoire.
Une invitation à entrer dans la danse !
Horaires : lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures ; fermé le mardi ; samedi et dimanche de 13 heures à 17 heures.
« Le désir de nouveautés » et « Le Conseil national de la Résistance. Un programme fondateur »
Cette semaine, plongées aux origines du consumérisme et dans les coulisses du CNR, le Conseil national de la Résistance.
Depuis quand désirons-nous un produit parce qu’il est « nouveau » ? C’est la question que pose la philosophe Jeanne Guien, qui s’est plongée dans l’histoire du commerce et de la publicité.
« Le désir de nouveautés » de Jeanne Guien (éditions de La Découverte)
Tout commence selon elle au 17e siècle, avec la colonisation et l’importation de produits que l’on qualifie alors d’étranges ou d’exotiques, qui se renouvellent au fil des découvertes et qui imposent des modes qu’il faut suivre pour se démarquer de ceux qui n’en ont pas les moyens. Il faut consommer pour se distinguer.