Auteur/autrice : JNR-CPL

André Mulier, résistant déporté du Loiret, mis à l’honneur au musée de Lorris

André Mulier, résistant déporté du Loiret, mis à l’honneur au musée de Lorris

Dimanche 30 avril, lors de la commémoration du souvenir des victimes et des héros de la déportation, une plaque a été dévoilée au musée départemental de la résistance et de la déportation. Elle met à l’honneur André Mulier, survivant du camp de Buchenwald, décédé en 2019.

Une plaque pour se souvenir d’un homme et de son combat, celui d’André Mulier, résistant et survivant du camp de Buchenwald. C’est en présence d’élus et de la famille que le parcours d’André Mulier a été évoqué, dimanche 30 avril, au musée départemental de la Résistance et de la Déportation, à Lorris.

Typographe, André Mulier est un jeune homme qui ne peut exercer son métier car les nazis ont interdit la parution du journal où il travaillait. Il se fait embaucher dans une usine d’aéronautique qui fabrique des hydravions, production réquisitionnée par l’occupant. André se lance dans des opérations de sabotage.
Mais à la suite d’une grève le 21 mai 1943, il est arrêté et déporté au camp de Buchenwald où il y reçoit le matricule 14370 et un triangle rouge marqué d’un F, celui des détenus politiques français.

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Nantua : un haut lieu de la Résistance remis en état grâce aux jeunes du Service national universel

Nantua : un haut lieu de la Résistance remis en état grâce aux jeunes du Service national universel

Dans le cadre de leur stage de cohésion, 78 jeunes du Service national universel (SNU) ont passé la journée du 19 avril à Nantua. Leur implication a permis de remettre en état la ferme du Mont, haut lieu de la Résistance, où étaient filtrés les candidats au maquis.
Les jeunes du SNU devant la ferme du Mont avec Ignace Di Filippo, Donatien Lahéry et Françoise Bouvet.
Lecture zen
Nous avons rencontré la présidente de la section Ain de l’association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite, Françoise Bouvier, et le responsable départemental SNU Donatien Lahéry, qui répondent à nos questions.

Qu’est-ce que le SNU ?
Donatien Lahéry : Ce n’est pas l’armée, ni une colonie de vacances mais un dispositif qui lui est propre et qui s’appuie sur les valeurs de l’engagement, de la citoyenneté et de la République.

Pour cela, la SNU propose un stage de cohésion de 12 jours à la découverte d’un territoire avec un aspect mémoriel et/ou patrimonial. Et dans un second temps, ces jeunes doivent effectuer une mission d’intérêt général de 84h au sein des armées, de la gendarmerie ou dans une association caritative. C’est à la fois un engagement, la découverte d’une région et permettre le brassage social de la jeunesse. A savoir que le SNU compte dans le cursus scolaire pour le parcours supérieur.

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Résistances, SUR ARTE-TV

Résistances, SUR ARTE-TV

Quand le maréchal Pétain décide de l’armistice le 17 juin 1940, nombre de Français n’acceptent pas la débâcle et entrent en résistance. Après les premiers actes résistants « bricolés » des débuts, l’armée des ombres s’organise en réseaux et leurs actions prennent de l’ampleur. A travers les destins entrelacés d’une trentaine d’hommes et de femmes, cette série documentaire reconstitue le puzzle de la Résistance.

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Invitation exposition « La musique dans les camps nazis »

Invitation exposition « La musique dans les camps nazis »

Éric de ROTHSCHILD

Président du Mémorial de la Shoah

a le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition

La musique dans les camps nazis

le mercredi 19 avril 2023 à 18h30

19h00 précises : début des prises de parole dans l’auditorium

Des membres du Chœur de l’Armée française nous feront l’honneur d’interpréter des chants lors de cette soirée inaugurale

En présence d’Élise Petit, musicologue,

commissaire scientifique de l’exposition.

 

La musique a résonné quotidiennement dans les camps de concentration et les centres de mise à mort du régime nazi. Pourquoi une telle présence musicale dans des espaces où les libertés les plus fondamentales étaient bafouées ?

L’usage principal de la musique, encore méconnu, est initié par les autorités des camps dès 1933 : il s’agit d’une musique « contrainte », jouée sur ordre par des orchestres de détenus. Elle constitue un outil à part entière des processus de mise au pas et d’annihilation. Son second usage est celui fait par les détenus de manière spontanée : tolérée par les responsables de blocs ou parfois totalement clandestine, cette musique participe des stratégies de survie psychologique et de résistance spirituelle au système concentrationnaire.

L’exposition présente pour la première fois au public de nombreux témoignages, instruments, partitions et dessins réalisés par des femmes et des hommes détenus ; ainsi que des photographies prises par des SS. Elle aborde également quelques cas particuliers, notamment des camps d’internement français devenus camps de transit ou encore le camp-ghetto de Theresienstadt. Et surtout, elle fait entendre les musiques qui ont résonné dans le système concentrationnaire de Dachau à Buchenwald et, plus étonnant, dans les centres de mise à mort de Treblinka, Majdanek, Chełmno ou dans le complexe d’Auschwitz.

Résistance(s), le spectacle franco-allemand au Théâtre de l’Épée de Bois

Résistance(s), le spectacle franco-allemand au Théâtre de l’Épée de Bois

En partenariat avec Télérama, la Compagnie Nomades vous présente Résistance(s), un spectacle franco-allemand remarqué par la Licra. Sur fond de montée des nationalismes et de manipulation des masses, Jean-Bernard Philippot met en regard le destin de deux résistantes durant la Seconde Guerre mondiale. Il imagine une mise en parallèle et une rencontre insolite entre deux mouvements de résistance européens géographiquement éloignés, à travers la vie de deux femmes ! A voir du 4 au 28 mai 2023 au Théâtre de l’Épée de Bois.
Résistance(s) conte l’histoire de deux jeunes filles – une allemande et une française – confrontées à la dictature nazie. Sophie Scholl milite secrètement à Munich au sein du mouvement «La Rose Blanche» fondé par son frère et un de ses amis étudiants. En Picardie, la jeune Française, fille de cheminot qui participe aux sabotages organisés contre l’occupant, cache une amie juive.

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