Châteaubriant, ce dimanche 20 octobre 2024






Le préfet de la Haute-Savoie a présidé le 30 septembre 2024 une journée d’hommage au sous-préfet Jacques Lespes. Un parcours mémoriel a débuté au cimetière de Loverchy pour ensuite se poursuivre par une cérémonie d’inauguration de la stèle érigée en son honneur à Eteaux. Il s’est terminé à la sous-préfecture de Bonneville, dans laquelle Jacques Lespes a exercé ses fonctions, avec une cérémonie d’hommage à sa mémoire et l’inauguration d’une salle en son honneur.

À l’initiative du Souvenir français, une stèle en hommage aux morts de la colonne Fabien tués à Gravelotte a été inaugurée le 29 septembre dernier. Cette stèle répare un oubli et il a fallu toute la persévérance de Gérard Bricage, président du comité local, pour ce résultat.
Du 24 au 26 septembre 1944 à Gravelotte, 15 volontaires de la colonne Fabien sont morts pour la France. Issus de la Résistance d’Île-de-France notamment, ces jeunes gens ont rejoint la colonne Fabien après l’insurrection de Paris.
Après avoir participé à la Libération de Paris, le colonel Fabien (surnom de Pierre Georges et auteur du premier attentat contre un officier allemand le 21 août 1941 au métro Barbès-Rochechouart) rassembla un groupe de cinq cents hommes pour continuer la lutte contre l’armée allemande avec les forces françaises et alliées.

À l’occasion des 80 ans de la libération du territoire, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Ouest-France s’est intéressé à cette période vue depuis la pointe du Finistère. Notamment en presqu’île de Crozon, où les faits sont longtemps restés méconnus et dans l’ombre de l’histoire de Brest.
« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre », disait Winston Churchill. Située en face de Brest mais moins mise à l’honneur que le port militaire en eaux profondes, la presqu’île de Crozon a aussi eu son lot d’événements durant la Seconde Guerre mondiale.
À l’occasion des 80 ans de la libération du territoire et à un moment de grande(s) tension(s) à l’échelle internationale, Ouest-France s’est intéressé à cette période et a eu à cœur de la partager avec ses lecteurs.
Mais plus que de refaire l’histoire à un moment où les témoins directs ne sont plus là, nous avons suivi celles et ceux qui transmettent la flamme de leurs proches ou concitoyens



À l’occasion du 80ème anniversaire de la mort de Max Bourgoin, résistant actif pendant la Seconde Guerre mondiale, sa famille rend hommage à sa mémoire. Monteur électricien à l’Usine à Gaz de Joigny, il avait été accusé de “plusieurs actions de sabotage” avant d’être abattu par un camarade FFI dans des circonstances troublantes le 8 octobre 1944. Une plaque commémorative sera prochainement inaugurée à Joigny.
Max Bourgoin, né le 16 novembre 1910 à Toucy, est aujourd’hui salué pour son engagement sans faille au sein de la Résistance française. Monteur électricien à l’Usine à Gaz de Joigny, Bourgoin fut décrit par les rapports des Renseignements Généraux comme un “résistant de la première heure”, ayant régulièrement hissé le drapeau français sur les pylônes de haute tension de Joigny et au monument aux morts de la ville entre 1940 et 1944, en dépit de l’occupation nazie.