Disparition de Madeleine Riffaud : « On l’appelait Rainer (1939-1945) »



Le Musée de la déportation et de la résistance de Lorris, dans le Loiret, propose un « atelier faussaire » aux enfants pendant ces vacances de la Toussaint. Le but de l’activité, leur parler des persécutions en France et de l’importance des faux papiers pendant la Seconde Guerre mondiale.
Aude Raimbault, médiatrice culturelle au Musée de la déportation et de la résistance de Lorris dans le Loiret, indique les consignes aux enfants participant à l’atelier faussaire. « Il y avait des règles très très strictes, parce qu’il fallait que la carte d’identité soit cohérente. C’est important qu’elle vous ressemble. Par exemple si vous faites 1,50 m, vous ne pouvez pas mettre que vous faites 2,10 m. Mais surtout, il faut que vous soyez capable de vous en souvenir.
L’atelier « Les faussaires dans la résistance » est à la suite de la visite guidée « Résistance et faux papiers« . Il a lieu plusieurs fois durant ces vacances de la Toussaint, objectif de l’exercice : que les enfants du niveau primaire au lycée se rendent compte de l’ampleur des persécutions en France et de l’importance des faux papiers pendant la Seconde Guerre mondiale.

En cette période de commémoration du 80e anniversaire des débarquements, de la libération de la France et de la Victoire, et face au succès rencontré par cette opération depuis son lancement en 2023, l’Ordre de la Libération poursuit sa campagne nationale de collecte d’archives auprès du grand public !
Les archives privées apportent un autre éclairage sur l’Histoire. Donner une copie, c’est contribuer à la transmission, à la recherche et à l’étude de l’histoire des médaillés de la Résistance française, tout en garantissant la conservation des documents confiés. Tous les souvenirs, toutes les traces de ces médaillés sont précieux !
Quelle que soit sa nature : photos, films, lettres, attestations, carnets, journaux intimes, chaque archive peut permettre de pérenniser leur mémoire.





La CGT, à l’initiative de cette exposition, a joué un rôle essentiel dans l’élaboration du programme les Jours heureux du Conseil national de la résistance il y a 80 ans.
À l’occasion des 80 ans du programme du Conseil national de la résistance et de la commémoration de la résistance française, l’union locale de la Confédération générale des travailleurs (CGT) et le collectif mémoires ouvrières de Fougères (Ille-et-Vilaine) avec l’Institut CGT d’histoire sociale ont invité le public au vernissage de l’exposition dans le hall des Ateliers.

Récit – Dans la nuit du 3 au 4 août 1944, une opération commando menée par des résistants ardéchois attaquait un convoi de déportés parti de Marseille pour Drancy puis Auschwitz. Rébecca Marciano, 96 ans, témoigne de cette nuit où elle a échappé aux nazis.
Rébecca Marciano est une miraculée. Cette vieille dame merveilleuse et presque centenaire aujourd’hui a échappé in extremis à la chambre à gaz. Les nazis avaient pourtant signé son arrêt de mort il y a quatre-vingts ans, le 1er août 1944. La Kommandantur de Marseille organise ce jour-là un nouveau transfert de juifs sélectionnés parmi ceux raflés en ville et détenus à la prison des Baumettes. Direction Drancy puis Auschwitz, direct. Le Reich, pris en tenaille à l’ouest de l’Europe par les Alliés et à l’est par les Russes, accélère le processus d’extermination du peuple marqué de l’étoile jaune. Les convois s’enchaînent.

Ne dites pas à Fabrice Grenard que la Résistance française, par sa nature clandestine, n’a laissé que très peu de documents. Tout son travail, prolifique sur cette période, montre le contraire. Son dernier livre, Les années Résistance, 1940-1944, est, sur ce plan-là, un véritable bijou.