Forêt de Bouconne : 81ème cérémonie d’hommage à Forain François Verdier, figure toulousaine de la Résistance

Forêt de Bouconne : 81ème cérémonie d’hommage à Forain François Verdier, figure toulousaine de la Résistance

Près de 150 personnes sont venues rendre hommage à François Verdier, dimanche, en forêt de Bouconne. C’était le 81ème anniversaire de la mort du chef de la Résistance dans le Sud-Ouest : un rendez-vous annuel, avec notamment des collégiens, là où il a été tué par les Nazis, le 27 janvier 1944.

C’est une figure de la résistance à Toulouse : François Verdier, « Forain » étant le pseudonyme qu’il s’était choisi pendant la Seconde Guerre mondiale. Le chef des résistants dans la région fût assassiné par les Nazis le 27 janvier 1944 en forêt de Bouconne, à l’Ouest de Toulouse. Ce dimanche 2 février, près de 150 personnes, dont le préfet, des porte-drapeaux et des collégiens se sont rendus devant sa stèle, pour lui rendre hommage, comme chaque année depuis 81 ans.

La stèle de François Verdier, chef des Mouvements unis de la Résistance dans le Sud-Ouest en forêt de Bouconne
La stèle de François Verdier, chef des Mouvements unis de la Résistance dans le Sud-Ouest en forêt de Bouconne © Radio France – Sophie Allemand

C’est une figure de la résistance à Toulouse : François Verdier, « Forain » étant le pseudonyme qu’il s’était choisi pendant la Seconde Guerre mondiale. Le chef des résistants dans la région fût assassiné par les Nazis le 27 janvier 1944 en forêt de Bouconne, à l’Ouest de Toulouse. Ce dimanche 2 février, près de 150 personnes, dont le préfet, des porte-drapeaux et des collégiens se sont rendus devant sa stèle, pour lui rendre hommage, comme chaque année depuis 81

François Verdier, père de famille, chef d’entreprise et franc-maçon, fût le chef des Mouvements unis de la Résistance dans le Sud-Ouest, il a organisé les services, fédéré les groupes de résistants. Malheureusement, il n’assista pas à la libération de Toulouse, sept mois après sa mort. Tué d’une balle dans le ventre, les Nazis lui firent ensuite exploser la tête d’une grenade dans la bouche, son corps fût identifié grâce à un lettre adressée à sa famille, qu’il avait caché dans sa doublure. Son assassinat eu lieu après 44 jours de torture de la Gestapo à Toulouse, durant lesquels il ne dit aparemment rien, puisque qu’aucune arrestation n’a eu lieu suite à sa détention.

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