Épisode 3/4 : Contrainte ou résistance, la musique dans les camps

Épisode 3/4 : Contrainte ou résistance, la musique dans les camps

 

Les camps de la mort ne sont pas silencieux. La musique, qu’elle soit pratiquée sous la contrainte ou non, y est au contraire très présente. Chansons et mélodies rythment les sévices, les tortures et les exactions que subissent les victimes du régime nazi.

Avec
  • Élise Petit Musicologue, directrice du département de musicologie à l’Université Grenoble Alpes
  • Cécile Quesney Musicologue, maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine et membre du Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire

Beaucoup de choses ont été dites sur la musique. Elle est « du bruit qui pense » selon Victor Hugo et, pour Nietzsche, « la vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. » Il faudrait donc de la musique partout, même dans des lieux où cela semble impossible ou déplacé. Pourtant, dans les camps de concentration et centres de mise à mort nazis, la musique est présente, comme le remarquent Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Mille Plateaux : « Un enfant dans le noir, saisi par la peur, se rassure en chantonnant. Il marche, s’arrête au gré de sa chanson. Perdu, il s’abrite comme il peut, ou s’oriente tant bien que mal avec sa petite chanson. »

LIRE LA SUITE

Comments are closed.