Auteur/autrice : JNR-CPL

Bernard Duval, rescapé des camps de concentration, décoré de la Légion d’honneur

Bernard Duval, rescapé des camps de concentration, décoré de la Légion d’honneur

Ancien résistant déporté, Bernard Duval vient d’être décoré de la Croix d’Officier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur. A 94 ans, il oeuvre toujours auprès de la jeunesse pour la sensibiliser aux atrocités de la guerre afin de parpétuer la mémoire.

Par Boris Letondeur

Bernard Duval est né à Caen en 1925. Il n’est qu’un adolescent quand il réalise son premier fait de résistance, un peu à son insu, en transmettant un message venu d’un résistant prisonnier à la maison d’arrêt de Caen. A 16 ans, il se livre à des activités de renseignement, dans la campagne du littoral de la Côte de Nacre.

Arrêté en 1944, il est soumis à la torture mais ne parle pas. Il est prévu qu’il soit fusillé, comme nombre de ses co-détenus mais il sera finalement déporté vers les camps de la mort quelques jours avant la Libération. Il apprendra d’ailleurs l’heureuse nouvelle dans le wagon du train qui le mène en Allemagne, au moment de passer la frontière française.

 

Une exposition sur une page méconnue de la guerre d’Espagne

Une exposition sur une page méconnue de la guerre d’Espagne

Une page méconnue de la guerre d’Espagne sera mise en lumière lors de l’exposition qui se tiendra du 26 au 29 septembre à la Bergerie.

Organisée par la municipalité, les Bouillarguais, Anne-Marie et Joachim Garcia, avec le soutien de la Ligue de l’Enseignement du Gard et de la Région, elle retrace de façon attractive et visible par tous, l’engagement des guérilleros espagnols. Tableaux, documents, articles seront présentés en illustration de ce pan de l’histoire.

Joachim et Anne-Marie Garcia, très concernés, confient : « Lorsque nous nous sommes impliqués dans l’Amicale des guérilleros Espagnols du Gard, nous avons été impressionnés par la qualité du travail de nos prédécesseurs. Ils avaient collecté et conservé de nombreux articles et documents concernant : la guerre d’Espagne, la Retirada, la vie dans les camps, et surtout l’action des Espagnols dans la Résistance Française. »

L’engagement des guérilleros espagnols

Et de poursuivre : « Au vu de tous ces documents, nous avons compris l’intérêt qu’ils représentaient pour élaborer une exposition afin de faire connaître l’engagement des guérilleros espagnols, tant en France qu’en Espagne pour défendre leurs idéaux de liberté, solidarité et de justice. »

L’exposition Guérilleros, les soldats oubliés a été présentée à l’Agora, à Nîmes en janvier 2007 et elle a attiré plus de 3 000 visiteurs. Depuis elle ne cesse de tourner dans le département, la région et au-delà en France, Lyon, Chartres. Elle a été aussi présentée à l’étranger, au parlement Andorran.

Elle est régulièrement exposée dans les lycées et sera à Avignon au mois d’octobre.

Vendredi 27 septembre, à 18 h, Joachim Garcia donnera une conférence sur le thème afin de partager avec le public tout l’intérêt qu’il porte à cette période de l’histoire. L’exposition sera ouverte de 10 h à1 midi et de 14 h à18 h. Entrée libre.
Narbonne : dans l’Aude, les guérilleros espagnols ont participé à la libération de la France

Narbonne : dans l’Aude, les guérilleros espagnols ont participé à la libération de la France

À l’initiative de la CGT, un hommage a été rendu ce samedi matin aux guérilleros espagnols qui ont participé à la libération de la France dont on fête le 75e anniversaire.

C’est une page de l’histoire de la Résistance dans le département de l’Aude qui est méconnue. La CGT a voulu combler cette lacune en organisant ce samedi matin une cérémonie hommage aux guérilleros espagnols qui, après avoir lutté contre Franco et fuit en France, ont pris le maquis pour combattre le fascisme allemand et participer à la victoire des alliés. Car l’origine de ce combat, salué par le général de Gaulle à la Libération, a démarré dans l’Aude.

Le Carcassonnais José Manuel Molina, petit-fils du commandant Antonio Molina Belmonte, premier chef de la première brigade créée en France dans l’Aude, est venu témoigner. Celui qui est le président de l’Amicale des anciens guérilleros de l’Aude a rappelé les grandes dates et les nombreux faits d’armes de ces hommes au courage hors norme. Dont on peut résumer l’état d’esprit par les propos d’un des leurs, Rafael Gandia : « Nous savions que nous serions les premiers fusillés par les Allemands si nous étions pris. Nous avions tout perdu, nous n’avions plus rien à perdre. Nous avions entre 20 et 25 ans et nous avions une expérience de la guerre. Nous avions pensé aussi qu’il fallait rendre aux volontaires des Brigades internationales la monnaie de la pièce. Dès l’invasion de la zone libre, nous étions organisés, prêts à nous battre. »

LIRE LA SUITE

Cérémonie de passation du Drapeau de la Résistance à Oyonnax (Ain)

Cérémonie de passation du Drapeau de la Résistance à Oyonnax (Ain)

Par Dolores Mazzola

Les villes de France décorées au lendemain de la Guerre pour leur Résistance se retrouvaient samedi 28 septembre pour une cérémonie particulière : la passation du drapeau des villes de la Résistance. Il a été remis à la cité de l’Ain qui le gardera pendant une année entière.

 Ce samedi 28 septembre, une cérémonie solennelle avait lieu dans les rues d’Oyonnax… La reconstitution d’une marche de maquisards. Une reconstitution acclamée dans les rues de la commune aindinoise. Une marche qui rappellait celle du 11 novembre 1943. A cette date, voilà 76 ans, des résistants osaient défiler dans les rues, en défiant l’occupant. Après guerre, la ville d’Oyonnax a reçu la Médaille de la Résistance, à l’instar de 17 autres villes de France.

18 villes médaillées de la Résistance

C’est en juin 1986, que les maires des villes médaillées de la Résistance Française, ont signé une déclaration solennelle les engageant à « assurer la pérennité du message de la Résistance Française incarnée par le Général de Gaulle et ses Compagnons et à entretenir entre les collectivités les liens particuliers d’amitié et de fraternité ».
Depuis cette date, à tour de rôle et dans l’ordre alphabétique, les communes médaillées se transmettent le drapeau symbolisant leur attachement aux valeurs portées par la Résistance et la transmission de ces dernières. Cette année, c’est Oyonnax qui conservera le drapeau durant une année. Avant la commune Aindinoise, c’est la ville de Nouméa qui était dépositaire de la bannière.

Théâtre : « Ces étrangers de l’ombre »

Théâtre : « Ces étrangers de l’ombre »

 

Choisie pour mettre à l’honneur les multiples origines des fusillés du Mont-Valérien, la représentation « Ces étrangers de l’ombre » permet de réfléchir à la contribution des étrangers dans la Résistance, face aux ennemis de la Liberté.
Cette pièce souhaite apporter un éclairage, aux enjeux et défis contemporains qui secouent nos sociétés. Grâce à une mise en scène adaptée au parcours de visite du Mont-Valérien, les acteurs parviennent à donner vie aux contributions des étrangers dans la Résistance française, à relater leurs actes de courage et leur mise en danger pour libérer la France de l’occupant.
Cette représentation donne à voir le parcours des jeunes FTP-MOI ( Franc-Tireur Partisan – Main d’œuvre Immigrée ) dans la France occupée, jusqu’à l’exécution des membres de « l’Affiche Rouge », au Mont-Valérien le 21 février 1944 et lors d’une veillée d’armes dans les Vosges avec un officier des troupes coloniales.
Cette évocation artistique de la Résistance permet ainsi d’honorer les parcours de ces hommes et femmes qui, bien que venus d’ailleurs, prirent part aux combats de la Libération et s’engagèrent dans la lutte contre le Nazisme et la Collaboration.

Une visite théâtralisée à découvrir dans le cadre du 75e anniversaire de l’exécution des membres du groupe Manouchian au Mont-Valérien.

Entrée gratuite | Réservation nécessaire
info@mont-valerien.fr | 01 47 28 46 35

Le nouveau musée de la Résistance ouvre ses portes à Blois samedi 21 septembre 2019

Le nouveau musée de la Résistance ouvre ses portes à Blois samedi 21 septembre 2019

Fermé depuis plusieurs mois pour cause de déménagement, le nouveau Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire attend ses premiers visiteurs à Blois.

Une immersion dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers les témoignages des Loir-et-Chériens qui l’ont vécue. Voilà ce que propose le Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire qui accueille ses premiers visiteurs à partir de ce samedi 21 septembre 2019.

Situé 6, place Victor-Hugo à Blois dans les locaux autrefois occupés par Expo41, le musée sera ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche de 14 h à 18 heures. L’entrée est de 5 euros (3 euros tarif réduit), gratuité pour les détenteurs du pass Ville de Blois.

Résistants de la section juive de la MOI

Résistants de la section juive de la MOI

Les 15 salles du musée virtuel retraceront l’histoire de ces jeunes combattants, civils ou armés, particulièrement engagés dans la Résistance et acteurs de la libération de la France.
Claudie Bassi-Lederman, Présidente, l’équipe MRJ-MOI de conception , P. Chassagnieux,réalisateur, B. Geronimi, Directeur artistique de « MOTIONORAMA », éclaireront les objectifs et le fonctionnement du musée.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE – Nombre de places limité.
RSVP par courriel à mrjmoi@mrj-moi.com

Disparition d’Achille Blondeau

Disparition d’Achille Blondeau

Une grande figure de la Résistance dans le Nord vient de s’éteindre. Achille Blondeau est mort.
Mineur de charbon, gréviste à 16 ans au fond, en avril 41, organisateur de l’action clandestine parmi la jeunesse des corons, arrêté emprisonné rejoindra les FTPF. Suivra un parcours qui portera ses engagements et leur liens avec les valeurs et le programme du CNR.
Voici le communiqué publié par l’Institut d’histoire sociale Mine et Energie dont il fut fondateur et président :
23 septembre 2019

Achille BLONDEAU nous a quittés.

C’est avec une grande tristesse que la FNME-CGT et son secteur mines vous informent du décès de notre camarade Achille BLONDEAU, survenu samedi 21 septembre 2019.

Achille fut élu secrétaire général de la Fédération du Sous-Sol lors du congrès de Pau en 1960, et conserva cette responsabilité jusqu’en juin 1980.

Embauché à quatorze ans au puits Bernard, à la Compagnie des mines d’Aniche, Achille Blondeau descendit à la mine comme galibot l’année suivante. Il organisa sa première grève durant l’hiver 1940-1941, mais elle fut un échec : marqué par cette expérience, il comprit « la nécessité d’être attentif aux conditions de travail ».

Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut arrêté à plusieurs reprises. Libéré fin février 1944, il entra dans les Francs-Tireurs et Partisans en avril 1944 et devint chef de groupe. Il s’engagea dans la Première armée qu’il suivit jusqu’à Berlin, mais sans avoir à combattre. Démobilisé en octobre, il reprit son travail au puits Bernard.

Il fut élu en 1947 à la commission administrative du syndicat des mineurs du Nord. Début 1949, il accéda à la Fédération régionale du Nord-Pas-de-Calais.

Après avoir été permanent à la Fédération régionale des mineurs à Lens, Achille Blondeau accéda en février 1951 au secrétariat de la Fédération CGT du Sous-Sol. Le militantisme d’Achille Blondeau lui valut plusieurs condamnations.

À la Fédération du Sous-Sol, Achille Blondeau fut secrétaire à la jeunesse, trésorier fédéral de 1956 à 1958, puis responsable à l’organisation et à l’éducation. Il dirigea Le Travailleur du Sous-Sol et Droit minier. Il fut élu Secrétaire général de 1960 à 1980. De 1978 à 1983, il fut administrateur des Charbonnages de France.

En 1951, il avait été élu, au titre de sa Fédération, à la commission administrative de la CGT. Il y siégea jusqu’en 1969 et accéda alors à sa commission exécutive jusqu’en 1977, exerçant de façon consécutive onze mandats confédéraux.

À la retraite en 1980, Achille Blondeau poursuivit son militantisme sous diverses formes. Il anima notamment l’Institut CGT d’Histoire Sociale des Mines qui se transforma en février 2002 en Institut d’Histoire Sociale Mines Energie, dont il fut le président.

Par ses engagements multiples, Achille aura marqué de son empreinte la corporation minière et le monde du travail. Nous lui en sommes reconnaissants.

La FNME-CGT et son secteur mines adressent à sa famille, ses proches et ses camarades, ses fraternelles et amicales condoléances et les assurent de leur soutien.

Les obsèques se dérouleront le :
Jeudi 26 septembre à 14 h 30
Cimetière : Rue du Stade – 33 480 AVENSAN

Les messages sont à envoyer à la Fédération (fnme@fnme-cgt.fr) qui les transmettra à la famille.

A l’occasion du centenaire de la naissance de Pierre Fugain, le maire de Grenoble lui a rendu hommage, ce jeudi 12 septembre 2019, en présence de ses enfants. Pierre Fugain, médecin à Grenoble, était une figure de la résistance.

Par AH avec communiqué

A l’occasion du centenaire de la naissance de Pierre Fugain, le maire de Grenoble lui a rendu hommage ce jeudi, en présence de ses enfants.

Pierre Fugain, un grand nom de l’Histoire de la résistance à Grenoble.

Ce médecin, né le 29 août 2019, a été durant la Seconde Guerre mondiale commandant en second du réseau de renseignement   « Reims-Coty » des Forces françaises combattantes (FFC), à Chambéry,  puis à Grenoble.