Quand Pétain radiait de Gaulle de l’ordre de la Légion d’honneur

Quand Pétain radiait de Gaulle de l’ordre de la Légion d’honneur

Dans un livre sur les coulisses de cette décoration, notre confrère Romain Gubert dévoile les aléas qu’elle connaît pendant la guerre, et juste après.

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8 décembre 1940 : près de six mois après l’appel du 18 juin, le général de Gaulle, qui avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en 1919, au lendemain de la Grande Guerre, comme de nombreux militaires, est exclu de l’Ordre. Qui en est à cette époque le Grand-Maître ? Le nouveau chef de l’État, le maréchal Pétain, nommé Grand-Croix en 1917, qui dès le lendemain de sa nomination, le 11 juillet 1940, fait graver son nom sur le grand collier en or, taillé dans un lingot, que l’on remet aux présidents de la République.

Un nom qui a été martelé sur les petites plaques rajoutées sur le collier pour chaque chef d’État, fait unique, dès 1945. Élu à l’Élysée en 1947, Vincent Auriol fait tailler un nouveau lingot et il est le premier nom inscrit d’une liste qui court jusqu’à Emmanuel Macron.

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La vie de Lili Leignel dans l’émission «13h15 le dimanche» de Laurent Delahousse sur France 2

La vie de Lili Leignel dans l’émission «13h15 le dimanche» de Laurent Delahousse sur France 2

Ce dimanche, la Lilloise, rescapée de la Shoah, aujourd’hui âgée de 90 ans, sera dans l’émission du journaliste. Une reconstitution de son histoire a été tournée cet été dans la région de Strasbourg.

Vincent Frichmann et Vincent Barral, journalistes de France 2, se sont intéressés à l’histoire de la Lilloise Lili Keller Rosenberg, plus connue sous le nom de Lili Leignel, rescapée des camps de concentration de Ravensbrück et Bergen Belsen où elle a été déportée à 11 ans, avec sa mère et ses deux petits frères de 9 et 2 ans. Le père a été emmené à Buchenvald d’où il n’est pas revenu. La famille vivait alors à Roubaix où la Feld Gendarmerie est venue les arrêter pour les transporter à la prison de Loos puis au camp de transit de Malines en Belgique, avant le convoi fatal.

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Ain. Tué à l’âge de 24 ans par les nazis, ce héros méconnu de la Résistance

Ain. Tué à l’âge de 24 ans par les nazis, ce héros méconnu de la Résistance

Jean-Marie Guy a été tué le 20 juin 1944 après avoir été torturé par la Gestapo allemande. Ce résistant dirigeait une unité de l’armée secrète dans l’Ain, à Virieu-le-Grand.

C’est l’histoire d’un gendarme dans l’Ain qui a tenu tête aux nazis. Jean-Marie Guy a fait partie de la Résistance française pendant la seconde guerre mondiale. À l’âge de 24 ans, il a été assassiné le 20 juin 1944 par les SS après avoir été arrêté lors d’une mission de sauvetage. Voici son histoire.

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Il entre dans la Résistance en 1943

Avant de résister contre les Allemands dans l’Ain, Jean-Marie Guy a été fait prisonnier de guerre du 20 juin au 6 août 1940. À Virieu-le-Grand, il est nommé élève gendarme en 1943. Il s’est rapidement engagé dans une forme de résistance contre l’Occupation. « C’était plus une forme de résistance isolée », précise Martial Zanetta.

Le président de l’association Mémoires de l’Ain 1939-1945 connaît bien la vie de Jean-Marie Guy : « Il a intégré la Résistance organisée en octobre 1943 et intègre le maquis de l’Ain. »

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Île-de-Sein. Le drapeau de la Résistance sur l’île pour une année

Île-de-Sein. Le drapeau de la Résistance sur l’île pour une année

Vendredi 30 septembre 2022, le drapeau symbolisant la médaille de la Résistance a été transmis à l’île de Sein (Finistère), ville compagnon de la Libération. Il y restera une année. La cérémonie a réuni plus de 200 personnes.

« Cette médaille est une médaille vivante, qui continue d’être remise », indique Pascal Blanchetier, secrétaire général de l’Association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance française (ANCMRF). « Beaucoup de héros de la guerre n’ont pas parlé de leur vécu à leurs enfants, à leurs proches. Il y avait beaucoup de souffrance… Ce sont souvent les petits-enfants qui, à travers des bribes de paroles familiales, des archives, découvrent et font valoir les mérites de leurs aînés. »

Le souvenir si présent encore

Le souvenir si présent encore

Dimanche, on a commémoré le 79 e anniversaire des combats du B ois des Trois Faux, sur la commune de Couffy-sur-Sarsonne.

Dimanche, le comité d’Ussel et sa région de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance célébrait le 79 e anniversaire des combats du Bois des Trois Faux, sur la commune de Couffy-sur-Sarsonne. Cette cérémonie s’est déroulée au village de Réjat sur les lieux même des combats au camp « Vincent Faïta » des maquis FTP. Au cours des combats qui se déroulèrent dans la nuit du 26 au 27 septembre 1943, quatre résistants tombèrent sous les balles ennemies. Raymond Louradour, François Lentsch, Jean-Marie Perruchon et Roger Thibault. Cinq de leurs camarades furent faits prisonniers, déportés et moururent dans les camps de la mort. Tous faisaient partie de ces 120 résistants qui occupèrent le camp Vincent Faïta. « C’est là que se trouve notre devoir de mémoire. Il ne faut pas oublier les combats de la Résistance française pour la défense des valeurs de liberté, égalité, fraternité, justice ». L’année 2023 sera celle du 80 e anniversaire. « Mobilisons-nous pour que l’hommage soit à la hauteur du sacrifice des camarades assassinés et déportés, du Bois des Trois Faux et de l’ensemble des combattants de la liberté », fut-il dit lors de l’hommage.

Résister en musique, ou la musique en résistance

Résister en musique, ou la musique en résistance

Qu’elle soit assumée, secrète ou symbolique, la résistance fait bel et bien partie de l’histoire de la musique. Voici un tour d’horizon de l’œuvre musicale comme acte de résistance.

Aborder la résistance en musique nécessite d’abord de distinguer les différentes formes de résistances possibles. Certes l’acte de résistance peut être exprimé à travers la musique, mais la composition d’une œuvre musicale peut elle-même incarner un acte de résistance. Certains actes dépendent de l’intention du créateur ou de l’interprète, mais d’autres dépendent de l’interprétation de l’œuvre et de la signifiance symbolique qui y est ensuite associée. On peut résister par l’absence de musique, ou en incorporant dans sa musique des éléments subversifs de manière plus subtile et cachée.

On trouve ainsi la résistance musicale sous des formes diverses, résonnant à travers toute l’histoire de la musique.

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