Le suicide du résistant Pierre Brossolette

Le suicide du résistant Pierre Brossolette

Le 22 mars 1944, le « soutier de la gloire » Pierre Brossolette se suicide pour ne pas parler sous la torture. Journaliste, militant socialiste, résistant, il avait pris tous les risques pour lutter contre l’occupant nazi.

Le 22 mars 1944, Pierre Brossolette se jette du 4e étage du 84 avenue Foch, à Paris. Torturé depuis deux jours par la Gestapo, il craint de ne pouvoir tenir plus longtemps. Menotté les mains dans le dos, il réussit à ouvrir une fenêtre puis s’élance dans le vide.

Grand intellectuel (il est sorti major de l’École normale supérieure) et journaliste, Pierre Brossolette est un homme d’engagement. À la SFIO tout d’abord (il devient secrétaire fédéral de l’Aube), puis en soutien au gouvernement du Front populaire en 1936.

En 1938, il dénonce les accords de Munich et se fait exclure de la radio où il officie comme journaliste.

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