JNR 2025 – En Guyane
Le 27 mai, c’est la journée nationale de la Résistance. Cette journée permet de rappeler aux jeunes générations l’engagement des hommes et des femmes qui ont lutté contre l’occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy, lors de la Seconde guerre mondiale. Cette date commémorative est l’occasion de nous plonger dans l’histoire de la Guyane, entre résistance, appel du Général de Gaulle et dissidence.
En mai 1940, alors que l’Europe est plongée dans le chaos des combats et que la défaite militaire de la France se profile, un autre récit, plus discret, se joue en Guyane. Le bagne, symbole de l’époque coloniale, vit ses derniers instants, tandis que la politique locale est façonnée par le parti radical-socialiste sous la direction de Gaston Monnerville.
JNR 2025 – Invitation d’Anne Hidalgo, Maire de Paris
Conférence
Conférence-débat
Les combats en forêt de Saint-Michel, 16 au 18 mai 1940
Le 10 mai 1940, après huit mois de drôle de guerre qui lui ont permis d’achever ses plans d’invasion, l’armée allemande lance son offensive sur le front de l’Ouest. A travers les Ardennes, l’essentiel de ses divisions blindées s’élance, atteignant la Meuse à Dinant, Monthermé puis Sedan le 12 mai. Face à elles, des unités de la 9e armée française envoyées défendre la rivière et qui seront les premières confrontées à la violence des combats en ce mois de mai 1940.
Comme prévu par le plan Dyle-Breda adopté par l’armée française en mars 1940, c’est à la 9e armée du général Corap que revient la tâche d’être déployée sur la Meuse, à cheval sur la frontière franco-belge. Cette armée est alors essentiellement composée d’unités presque sans moyens de déplacement mais plus grave encore, avec un déficit d’armements dont notamment des armes antichars. Ce sont malheureusement ces unités éreintées par une longue marche sous une chaleur torride qui vont être confrontées à l’attaque allemande. A peine arrivées sur leurs positions dans la journée du 12 mai, elles sont prises à partie par les forces allemandes qui, soutenues par leur aviation, les débordent en de nombreux points, non sans avoir tenté de les ralentir en faisant sauter les ponts.
Disparition. Robert Créange, la mémoire en actes !
Sur les traces en Creuse de l’historien et résistant Marc Bloch, bientôt panthéonisé
Après l’annonce de la panthéonisation de Marc Bloch le week-end dernier par Emmanuel Macron, la fierté envahit le Bourg-d’Hem. C’est dans cette commune de la Creuse que l’historien et résistant a vécu et où il repose.
Au bout d’une allée du cimetière du Bourg-d’Hem en Creuse, le caveau familial des Bloch est encerclé de tombes. Sur ce caveau en granit gris, aucune plaque mais deux mots dorés gravés : « dilexit véritatem », en français « aimer la vérité ». C’est ici que Marc Bloch repose, aux côtés de six proches à lui.
Depuis l’annonce de la panthéonisation du résistant et historien Marc Bloch, samedi 23 novembre, la question de l’avenir des cendres se pose. « Partir à Paris c’est laisser sa famille et il était très attaché à elle », estime Claudine, une habitante d’une commune voisine. « Ce serait quand même mieux parce qu’il reste ici d’autant qu’il est d’ici ». Marc Bloch est né à Lyon mais il venait régulièrement en été dans la maison familiale située dans le hameau des Fougères. « C’est ici qu’il a écrit L’étrange défaite », souligne Robert Deschamps, la maire de la commune. Cet ouvrage est le plus connu de l’historien, il cherche à comprendre les raisons de la débâcle française en juin 1940. Derrière la grille rouillée se dévoile une bâtisse, elle appartient toujours à la famille Bloch.