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📣Nos prochains rendez-vous d’histoire au musée :
📆Jeudi 27 novembre 18h30 | Adelaïde Hautval, psychiatre résistante
⌛J-2 avant cette conférence-projection dédiée à une psychiatre arrêtée et déportée comme amie des juifs, opposée aux expérimentations médicales nazies : Adelaïde Hautval, incarnant une résistance sans compromis. Projection du documentaire Adélaïde H, une résistante alsacienne. En présence de Daniel Cling, réalisateur, et Denis Labayle, ancien chef de service en centre hospitalier, auteur de « Adélaïde Hauval. La psychiatre qui a tenu tête aux médecins nazis. »
📆Jeudi 11 décembre 18h30 | Restituer leur histoire. Biographies de résistantes
Restituer la biographie d’une résistante, ce n’est pas seulement produire un récit historique dans un livre, une bande-dessinée, un podcast, un film, c’est aussi vivre une rencontre qui oblige, bouleverse, et transforme. En présence de Lorraine de Meaux, Dominique Missika, historienne, Anne Monteil Bauer, Jean-David Morvan et Olivier Sarrazin. Auteur.rices, historiennes, scénariste et réalisateur viendront partager leurs rencontres, questionnement et démarches.
➡️Ces séances sont les dernières du cycle dédié aux « Femmes en guerre », proposé par le Musée de la Libération de Paris Musée du général Leclerc Musée Jean Moulin Paris Musées, les Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France et le Mémorial national des femmes en résistance et en déportation.
Une programmation labellisée #missionlibération de l’État
ℹ️https://www.museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr/actualites/femmes-en-guerre
Cérémonie en mémoire de tous les résistants emprisonnés et torturés à la prison d’Angers

Cérémonie en mémoire de tous les résistants emprisonnés et torturés à la prison d’Angers

1 j 
Ce matin à 9h30 devant la prison d’Angers, a eu lieu une cérémonie présidée par Hélène Cabrillac et Roger Poitevin en mémoire de tous les résistants emprisonnés et torturés ici avant d’être déportés ou fusillés.
Deux porte-drapeau étaient présents ainsi que le Directeur de l’ONACVG M. Silvère Vesnier
Une gerbe a été déposée devant l’entrée de la prison
JNR 2025 – En Guyane

JNR 2025 – En Guyane

Le 27 mai, c’est la journée nationale de la Résistance. Cette journée permet de rappeler aux jeunes générations l’engagement des hommes et des femmes qui ont lutté contre l’occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy, lors de la Seconde guerre mondiale. Cette date commémorative est l’occasion de nous plonger dans l’histoire de la Guyane, entre résistance, appel du Général de Gaulle et dissidence.

En mai 1940, alors que l’Europe est plongée dans le chaos des combats et que la défaite militaire de la France se profile, un autre récit, plus discret, se joue en Guyane. Le bagne, symbole de l’époque coloniale, vit ses derniers instants, tandis que la politique locale est façonnée par le parti radical-socialiste sous la direction de Gaston Monnerville.

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Les combats en forêt de Saint-Michel, 16 au 18 mai 1940

Les combats en forêt de Saint-Michel, 16 au 18 mai 1940

Le 10 mai 1940, après huit mois de drôle de guerre qui lui ont permis d’achever ses plans d’invasion, l’armée allemande lance son offensive sur le front de l’Ouest. A travers les Ardennes, l’essentiel de ses divisions blindées s’élance, atteignant la Meuse à Dinant, Monthermé puis Sedan le 12 mai. Face à elles, des unités de la 9e armée française envoyées défendre la rivière et qui seront les premières confrontées à la violence des combats en ce mois de mai 1940.

Comme prévu par le plan Dyle-Breda adopté par l’armée française en mars 1940, c’est à la 9e armée du général Corap que revient la tâche d’être déployée sur la Meuse, à cheval sur la frontière franco-belge. Cette armée est alors essentiellement composée d’unités presque sans moyens de déplacement mais plus grave encore, avec un déficit d’armements dont notamment des armes antichars. Ce sont malheureusement ces unités éreintées par une longue marche sous une chaleur torride qui vont être confrontées à l’attaque allemande. A peine arrivées sur leurs positions dans la journée du 12 mai, elles sont prises à partie par les forces allemandes qui, soutenues par leur aviation, les débordent en de nombreux points, non sans avoir tenté de les ralentir en faisant sauter les ponts.

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Disparition. Robert Créange, la mémoire en actes !

Disparition. Robert Créange, la mémoire en actes !

Disparition. Robert Créange, la mémoire en actes !
Pierre Chaillan – L’humanité du 21 décembre 2021
Fils de déportés, investi au sein de la FNDIRP, l’ancien conseiller municipal PCF de Boulogne-Billancourt, engagé au CE de Renault, est décédé à l’âge de 90 ans.
Alors que les derniers témoins de la Shoah disparaissent, le travail de mémoire reste une nécessité de tous les instants. Robert Créange était une figure importante de cette génération des enfants juifs qui durent se cacher pour rester en vie et dont les parents, envoyés dans les convois aux wagons plombés, ne revinrent jamais des camps de la mort.
Né le 18 avril 1931 à Paris, il passe son enfance à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Mais l’obscurité de l’Occupation jette déjà son ombre. Sa mère, Raymonde, née Cahen, et son père Pierre Créange, israélite, homme de lettres, poète, membre de la SFIO, militant de la Ligue des droits de l’homme et de la Ligue internationale contre l’antisémitisme, sont recherchés par la Gestapo. Ils décident de gagner la zone Sud, en juillet 1942. Dénoncés par le passeur, ils sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Robert, 11 ans, et sa sœur Françoise, 13 ans, échappent à l’arrestation et sont élevés par leur tante. Ils n’oublieront jamais.
D’abord sympathisant socialiste, il est nommé instituteur en 1953 dans le Loir-et-Cher et adhère au PCF. Syndiqué à la FEN-CGT et au SNI, il milite comme secrétaire de la section de Marchenoir, puis comme membre du comité fédéral. Au début des années 1960, il est embauché par le comité d’entreprise (CE) de Renault. Cette rencontre avec les activités sociales de l’entreprise nationalisée, interrompue par quelques années d’enseignement, se prolongera durant deux décennies. Encadrant les centres de vacances du CE, il participe aux grandes grèves de 1968 chez Renault. En 1978, il dirige les activités sociales du CE, et ce, jusqu’à sa préretraite en 1986. En parallèle, le militant communiste, dirigeant de la section de Boulogne-­Billancourt, est élu conseiller municipal de 1983 à 1995, en charge de la jeunesse et du logement.
« Plus jamais ça ! »
Cet engagement social et politique reste ancré dans la mémoire de l’abomination nazie et son refus viscéral. Robert Créange s’investit au sein de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), fondée par Marcel Paul. Il en deviendra le secrétaire général en 1994 et assume aussi les responsabilités de secrétaire général du Comité national du souvenir des fusillés du Mont-Valérien, du Comité du souvenir des 35 martyrs de la cascade du bois de Boulogne. « Plus jamais ça ! » Lors de la manifestation du 27 avril 2002, à Paris, contre la présence du FN au second tour, il est interviewé dans le 20 heures de France 2. Inlassablement, il multiplie les interventions dans les établissements scolaires auprès des jeunes générations.
Un Hommage sera rendu à Robert CREANGE/
Le jeudi 23 Décembre à 11 heures,
salle Landowski, 28 avenue André Morizet à
Boulogne (métro Marcel Sembat)